AMFISSA. – Oliveraie - 2012
Informations Générales
Numéro de la notice
6633
Année de l'opération
2012
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Amfissa
Amfissa
Notices et opérations liées
2012
Description
Dans l’oliveraie d’Amfissa, près de la colline d’Ablianos et à 1 km de la ville d’Amfissa, N. Petrochilos (Xe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a repéré en 2012, lors de fouilles de sauvetage menées en vue de travaux d’irrigation, un habitat de la fin du IIIe et du début du IIe millénaire av. J.-C., ainsi que sa nécropole.
On a vraisemblablement mis en évidence des parties de maisons à une seule pièce, de plan rectangulaire ou en fer-à-cheval, indépendantes et assez espacées entre elles. Elles étaient construites de moellons grossiers et surtout de galets, assemblés, dans les cas caractéristiques pour la période, par couches convergentes en « arête de poisson », à l’aide d’épaisses couches de terre argileuse ; le sol était en terre battue et argile. Si l’état de conservation de ces structures est souvent mauvais, l’une d’entre elles paraît en meilleur état : dégagée dans sa quasi-totalité (long. 5,60 m ; larg. 2,40 m), son mur Sud, notamment, est conservé à une hauteur de 1,60 m. Au niveau du sol, ces maisons ont livré une bonne quantité de céramique minyenne, des vases de stockage, ainsi qu’un pithos fragmentaire de très grande dimension.
À petite distance vers l’Ouest, on a repéré la nécropole de l’habitat. On a fouillé, en particulier, un amas de tranchées maçonnées, contenant des inhumations secondaires soignées et recouvertes de lourdes dalles qui, à leur tour, était surmontées de tas de petites pierres, vraisemblablement des sémata.
On a vraisemblablement mis en évidence des parties de maisons à une seule pièce, de plan rectangulaire ou en fer-à-cheval, indépendantes et assez espacées entre elles. Elles étaient construites de moellons grossiers et surtout de galets, assemblés, dans les cas caractéristiques pour la période, par couches convergentes en « arête de poisson », à l’aide d’épaisses couches de terre argileuse ; le sol était en terre battue et argile. Si l’état de conservation de ces structures est souvent mauvais, l’une d’entre elles paraît en meilleur état : dégagée dans sa quasi-totalité (long. 5,60 m ; larg. 2,40 m), son mur Sud, notamment, est conservé à une hauteur de 1,60 m. Au niveau du sol, ces maisons ont livré une bonne quantité de céramique minyenne, des vases de stockage, ainsi qu’un pithos fragmentaire de très grande dimension.
À petite distance vers l’Ouest, on a repéré la nécropole de l’habitat. On a fouillé, en particulier, un amas de tranchées maçonnées, contenant des inhumations secondaires soignées et recouvertes de lourdes dalles qui, à leur tour, était surmontées de tas de petites pierres, vraisemblablement des sémata.
Auteur de la notice
Oreste DECAVALLAS
Références bibliographiques
AD 67 (2012), B1, p. 368-369
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2019-03-18 20:34:47
Dernière modification
2023-11-30 08:33:09