ANDROS. – Palaiopolis - 2017
Informations Générales
Numéro de la notice
6611
Année de l'opération
2017
Chronologie
Mots-clés
Espace public - Stoa - Édifice religieux - Basilique - Temple - Installation hydraulique - Canalisation - Fontaine - Monnaie - Mosaïque - Métal - Pierre
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Palaiopolis, Anc. Andros
Palaiopolis, Anc. Andros
Notices et opérations liées
Description
Sur l’île d’Andros, L. Palaiokrassa et G. Pallis (Université d’Athènes) ont poursuivi en 2017 la fouille systématique de l’agora de la ville antique (Fig. 1) en deux secteurs : sur la terrasse supérieure, principalement sur le portique Γ, et sur la terrasse inférieure, au Nord de la basilique protobyzantine.
Sur la terrasse supérieure de l’agora, le mur transversal du portique hellénistique Γ et l’extrémité méridionale du mur Sud qui séparait la pièce 1 et la pièce 2 du portique ont été dégagés (fig. 2). On a constaté que l’entrée de la pièce 1 se trouvait dans l’axe de la pièce et que le portique avait très probablement connu un état antérieur, de la fin du IVe s. ou du début du IIIe s. av. J.-C., dont les minces vestiges sont préservés dans la partie inférieure du mur Ouest de l’édifice. Le remblai qui a été dégagé contenait cinq monnaies de bronze datées de la fin de l’époque classique jusqu’au IIIe s. apr. J.-C., de nombreux fragments de tuiles et de céramique. La majeure partie des tessons semblent cependant dater des IIIe-IVe s. apr. J.-C., la dernière période d’utilisation fréquente de l’édifice.
Sur la terrasse inférieure (fig. 3), l’ensemble du mur oriental de la nef Sud de la basilique protobyzantine a été dégagée. Il disposait d’une entrée, marquée par un grand seuil en marbre, sur la surface supérieure duquel sont conservées des traces d’usure (fig. 4-5). À l’Ouest de celui-ci, on a mis au jour la frise extérieure du pavement de mosaïque de la nef, avec un décor de feuilles de lierre. À l’extrémité orientale du presbyterion, où était fondé le mur Sud de l’église à nef unique du VIe s., avait été aménagée une entrée avec une marche qui provenait d’une exèdre semi-circulaire de l’époque hellénistique (fig. 4 et 6). Dans le secteur de la fontaine (carrés A7/B7), l’exploration a porté sur l’intérieur de l’égout à l’Est de la fontaine hellénistique. On a dégagé le parement externe de l’abside semi-circulaire (fontaine d’eau bénite) du mur Nord du portique ΣΤ et de la basilique (fig. 7). Il présente une construction en pierres plates de dimensions variées et en fragments de briques. Il a ainsi été confirmé que le mur Nord du portique et de la basilique, qui est également le mur Sud de l’égout, présente trois états de construction, respectivement des époques hellénistique, romaine et protobyzantine. Sur le mur Nord de l’égout, deux états de construction ont été constatés : le premier, daté du IIe s. av. J.-C., le second de l’époque romaine. Certains détails dans la construction du mur oriental de la fontaine hellénistique suggèrent qu’une partie du mur Nord de la phase la plus ancienne du portique a dû être détruite lorsque la fontaine a été aménagée au IIe s. av. J.-C. De plus, dans le carré B7, le remblai qui se trouvait entre le pilier et le mur Est de la basilique, considéré auparavant comme la partie détruite du mur Nord de l’église à nef unique, a été dégagé (fig. 8). Il s’agit en fait d’un simple remblai constitué de blocs architecturaux. Entre l’église à nef unique et la nef Nord de la basilique, il y avait une colonnade avec des arcs : la nef Nord était en usage après la construction de la deuxième église, au VIe s., et assurait probablement l’accès à la fontaine (fig. 9). Une grande dalle de marbre, avec des trous de fixation sur le lit de pose, avait été disposée au niveau du sol du presbyterion, qui avait été détruit vers le Nord. Outre les nombreux fragments architecturaux, le remblai comportait un fragment d’inscription. Une deuxième inscription, datée de la fin de l’époque archaïque, a également été découverte dans la maçonnerie du mur oriental de la basilique.
Par ailleurs, sur le terrain Ei. Psoma, Chr. Kanellopoulos (Université d’Athènes) a dirigé une campagne de relevés précis du temple d’Apollon Pythien de Palaiopolis, daté de la fin de l’époque archaïque, dans le cadre d’un nouveau programme d’étude architecturale.
Sur la terrasse supérieure de l’agora, le mur transversal du portique hellénistique Γ et l’extrémité méridionale du mur Sud qui séparait la pièce 1 et la pièce 2 du portique ont été dégagés (fig. 2). On a constaté que l’entrée de la pièce 1 se trouvait dans l’axe de la pièce et que le portique avait très probablement connu un état antérieur, de la fin du IVe s. ou du début du IIIe s. av. J.-C., dont les minces vestiges sont préservés dans la partie inférieure du mur Ouest de l’édifice. Le remblai qui a été dégagé contenait cinq monnaies de bronze datées de la fin de l’époque classique jusqu’au IIIe s. apr. J.-C., de nombreux fragments de tuiles et de céramique. La majeure partie des tessons semblent cependant dater des IIIe-IVe s. apr. J.-C., la dernière période d’utilisation fréquente de l’édifice.
Sur la terrasse inférieure (fig. 3), l’ensemble du mur oriental de la nef Sud de la basilique protobyzantine a été dégagée. Il disposait d’une entrée, marquée par un grand seuil en marbre, sur la surface supérieure duquel sont conservées des traces d’usure (fig. 4-5). À l’Ouest de celui-ci, on a mis au jour la frise extérieure du pavement de mosaïque de la nef, avec un décor de feuilles de lierre. À l’extrémité orientale du presbyterion, où était fondé le mur Sud de l’église à nef unique du VIe s., avait été aménagée une entrée avec une marche qui provenait d’une exèdre semi-circulaire de l’époque hellénistique (fig. 4 et 6). Dans le secteur de la fontaine (carrés A7/B7), l’exploration a porté sur l’intérieur de l’égout à l’Est de la fontaine hellénistique. On a dégagé le parement externe de l’abside semi-circulaire (fontaine d’eau bénite) du mur Nord du portique ΣΤ et de la basilique (fig. 7). Il présente une construction en pierres plates de dimensions variées et en fragments de briques. Il a ainsi été confirmé que le mur Nord du portique et de la basilique, qui est également le mur Sud de l’égout, présente trois états de construction, respectivement des époques hellénistique, romaine et protobyzantine. Sur le mur Nord de l’égout, deux états de construction ont été constatés : le premier, daté du IIe s. av. J.-C., le second de l’époque romaine. Certains détails dans la construction du mur oriental de la fontaine hellénistique suggèrent qu’une partie du mur Nord de la phase la plus ancienne du portique a dû être détruite lorsque la fontaine a été aménagée au IIe s. av. J.-C. De plus, dans le carré B7, le remblai qui se trouvait entre le pilier et le mur Est de la basilique, considéré auparavant comme la partie détruite du mur Nord de l’église à nef unique, a été dégagé (fig. 8). Il s’agit en fait d’un simple remblai constitué de blocs architecturaux. Entre l’église à nef unique et la nef Nord de la basilique, il y avait une colonnade avec des arcs : la nef Nord était en usage après la construction de la deuxième église, au VIe s., et assurait probablement l’accès à la fontaine (fig. 9). Une grande dalle de marbre, avec des trous de fixation sur le lit de pose, avait été disposée au niveau du sol du presbyterion, qui avait été détruit vers le Nord. Outre les nombreux fragments architecturaux, le remblai comportait un fragment d’inscription. Une deuxième inscription, datée de la fin de l’époque archaïque, a également été découverte dans la maçonnerie du mur oriental de la basilique.
Par ailleurs, sur le terrain Ei. Psoma, Chr. Kanellopoulos (Université d’Athènes) a dirigé une campagne de relevés précis du temple d’Apollon Pythien de Palaiopolis, daté de la fin de l’époque archaïque, dans le cadre d’un nouveau programme d’étude architecturale.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport des travaux à Palaiopolis en 2017, remis par L. Palaiokrassa.
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Date de création
2018-10-17 09:16:30
Dernière modification
2023-11-30 08:19:28
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