THERMI - 2011
Informations Générales
Numéro de la notice
6521
Année de l'opération
2011
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Thermi, Serme, Sedes
Thermi, Serme, Sedes
Notices et opérations liées
Description
Dans le quartier de Thermi, à l’Est de Thessalonique, E. Skarlatidou, A. Stangos et A. Touloumtzidou (XVIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont mené en 2011-2012 une fouille de sauvetage sur la « Table », ou plateau, où est installé l’habitat archaïque et classique (fig. 1).
Αu centre du plateau, un ensemble de sondages (B, Γ, Ε, ΣΤ ; fig. 2) οnt fait apparaître, sous le niveau superficiel, trois phases de construction successives, installées dans des niveaux d’une épaisseur de 1,14-1,60 m. Ces couches ont livré une grande quantité de céramique archaïque locale, de la céramique attique et laconienne, de la céramique orientale, et de la céramique grossière tournée à la main (probablement datée de l’âge du Bronze). Un sondage profond a livré deux fosses circulaires, creusées dans le substrat et contenant de la céramique géométrique locale. On a ainsi pu restituer une séquence chronologique : les fosses géométriques appartiennent à la première phase d’occupation ; un sol dallé et un pithos enterré appartiennent à la deuxième phase d’occupation, datée l’époque archaïque. Dans un deuxième état de cette phase, l’espace est nivelé (c’est pourquoi on trouve de la céramique archaïque et géométrique dans les fosses) et des édifices sont construits. La troisième phase, qui correspond à l’époque classique, a livré les vestiges de fondations, ainsi que deux pithoi enterrés dans le sol de l’une des pièces de l’édifice.
Dans le secteur Sud-Est du plateau, la fouille du sondage K a révélé une stratigraphie plus claire, composée de quatre phases de construction. La plus récente, sous le niveau superficiel, présente les vestiges d’une construction en pierres de taille, associés à la couche de destruction du toit ; cette phase est datée de la fin du IVe s. av. J.-C., d’après la présence de monnaies d’Alexandre III, frappe posthume. La phase suivante est matérialisée par une deuxième couche de destruction, comportant les vestiges d’un toit différent (tuiles laconiennes), mais liée à l’état de construction précédent auquel sont associés un égout et un mur. Le remblai a livré de la céramique de la seconde moitié du Ve s. et du IVe s. av. J.-C. En-dessous, à une profondeur plus grande, sous une troisième couche de destruction constituée de tuiles, on a mis au jour les vestiges d’un mur en briques crues et deux sols en argile compacte. Cette phase date de l’époque archaïque tardive. Sous ce sol, est apparu un segment de mur fondé sur le substrat du plateau : il appartient à la quatrième phase, qui est datée de l’époque archaïque, mais légèrement plus ancienne, selon la céramique recueillie dans les niveaux concernés (alabastre corinthien, v. 560-550 av. J.-C.). Sous le mur de la troisième phase, un deuxième segment de mur appartenait à la même phase de construction . Il est associé à quelques tessons du VIIIe et du VIIe s. av. J.-C.
Dans le secteur Nord-Est du plateau, on a dégagé un espace orthogonal, composé de trois murs en pierre et d’une cloison qui divisait l’espace en deux pièces de taille inégale (fig. 3). Les murs sont fondés sur le substrat argileux et sur le sol. On a identifié des fosses creusées dans le substrat, probablement pour la fixation de pithoi. Au Sud-Sud/Ouest de cet édifice, on a dégagé un autre mur parallèle, appartenant à un autre bâtiment. D’après la grande quantité de céramique recueillie, ces structures datent l’époque archaïque. Dans le niveau supérieur, on a trouvé de la céramique de l’époque classique, appartenant à un état de construction ultérieur auquel sont associées les fondations d’un mur. Tous les vestiges de constructions de cette phase ont été détruits par un terrassement du plateau.
Au Sud-Ouest de la pièce la plus petite de l’édifice orthogonal archaïque, le mur Sud est coupé par l’aménagement d’une grande fosse circulaire (prof. 0,90 m ; diam. 1,50 m en surface et 1,90 m au fond), qui peut être interprétée comme une fosse de stockage ou comme une maison semi-enterrée, et à l’intérieur de laquelle ont été trouvés le mur archaïque effondré ainsi que les vestiges qui lui sont contemporains. Au niveau des fondations du mur archaïque, on a trouvé de la céramique géométrique qui permettrait de dater la fosse de cette époque. En effet, celle-ci comportait très peu de céramique archaïque, encore moins de céramique géométrique, la majeure partie du matériel datant de l’époque classique. On recense notamment de la céramique locale, de la céramique attique et un récipient rituel de forme conique, avec deux grandes anses verticales et des parois épaisses.
Enfin, à l’extrémité Nord-Est du plateau, l’exploration des sondages Λ et Μ a livré des parties de deux édifices superposés et appartenant à deux états de constructions distincts. On a dégagé l’angle d’un édifice de la fin de l’époque archaïque, fondé sur la roche et à faible profondeur par rapport au niveau moderne. À proximité, à un niveau supérieur, on a dégagé les vestiges d’un édifice orthogonal, partiellement fondé sur les ruines de l’édifice archaïque. La couche de destruction qui recouvrait cet édifice comportait de la céramique de la fin du Ve et du IVe s.
Αu centre du plateau, un ensemble de sondages (B, Γ, Ε, ΣΤ ; fig. 2) οnt fait apparaître, sous le niveau superficiel, trois phases de construction successives, installées dans des niveaux d’une épaisseur de 1,14-1,60 m. Ces couches ont livré une grande quantité de céramique archaïque locale, de la céramique attique et laconienne, de la céramique orientale, et de la céramique grossière tournée à la main (probablement datée de l’âge du Bronze). Un sondage profond a livré deux fosses circulaires, creusées dans le substrat et contenant de la céramique géométrique locale. On a ainsi pu restituer une séquence chronologique : les fosses géométriques appartiennent à la première phase d’occupation ; un sol dallé et un pithos enterré appartiennent à la deuxième phase d’occupation, datée l’époque archaïque. Dans un deuxième état de cette phase, l’espace est nivelé (c’est pourquoi on trouve de la céramique archaïque et géométrique dans les fosses) et des édifices sont construits. La troisième phase, qui correspond à l’époque classique, a livré les vestiges de fondations, ainsi que deux pithoi enterrés dans le sol de l’une des pièces de l’édifice.
Dans le secteur Sud-Est du plateau, la fouille du sondage K a révélé une stratigraphie plus claire, composée de quatre phases de construction. La plus récente, sous le niveau superficiel, présente les vestiges d’une construction en pierres de taille, associés à la couche de destruction du toit ; cette phase est datée de la fin du IVe s. av. J.-C., d’après la présence de monnaies d’Alexandre III, frappe posthume. La phase suivante est matérialisée par une deuxième couche de destruction, comportant les vestiges d’un toit différent (tuiles laconiennes), mais liée à l’état de construction précédent auquel sont associés un égout et un mur. Le remblai a livré de la céramique de la seconde moitié du Ve s. et du IVe s. av. J.-C. En-dessous, à une profondeur plus grande, sous une troisième couche de destruction constituée de tuiles, on a mis au jour les vestiges d’un mur en briques crues et deux sols en argile compacte. Cette phase date de l’époque archaïque tardive. Sous ce sol, est apparu un segment de mur fondé sur le substrat du plateau : il appartient à la quatrième phase, qui est datée de l’époque archaïque, mais légèrement plus ancienne, selon la céramique recueillie dans les niveaux concernés (alabastre corinthien, v. 560-550 av. J.-C.). Sous le mur de la troisième phase, un deuxième segment de mur appartenait à la même phase de construction . Il est associé à quelques tessons du VIIIe et du VIIe s. av. J.-C.
Dans le secteur Nord-Est du plateau, on a dégagé un espace orthogonal, composé de trois murs en pierre et d’une cloison qui divisait l’espace en deux pièces de taille inégale (fig. 3). Les murs sont fondés sur le substrat argileux et sur le sol. On a identifié des fosses creusées dans le substrat, probablement pour la fixation de pithoi. Au Sud-Sud/Ouest de cet édifice, on a dégagé un autre mur parallèle, appartenant à un autre bâtiment. D’après la grande quantité de céramique recueillie, ces structures datent l’époque archaïque. Dans le niveau supérieur, on a trouvé de la céramique de l’époque classique, appartenant à un état de construction ultérieur auquel sont associées les fondations d’un mur. Tous les vestiges de constructions de cette phase ont été détruits par un terrassement du plateau.
Au Sud-Ouest de la pièce la plus petite de l’édifice orthogonal archaïque, le mur Sud est coupé par l’aménagement d’une grande fosse circulaire (prof. 0,90 m ; diam. 1,50 m en surface et 1,90 m au fond), qui peut être interprétée comme une fosse de stockage ou comme une maison semi-enterrée, et à l’intérieur de laquelle ont été trouvés le mur archaïque effondré ainsi que les vestiges qui lui sont contemporains. Au niveau des fondations du mur archaïque, on a trouvé de la céramique géométrique qui permettrait de dater la fosse de cette époque. En effet, celle-ci comportait très peu de céramique archaïque, encore moins de céramique géométrique, la majeure partie du matériel datant de l’époque classique. On recense notamment de la céramique locale, de la céramique attique et un récipient rituel de forme conique, avec deux grandes anses verticales et des parois épaisses.
Enfin, à l’extrémité Nord-Est du plateau, l’exploration des sondages Λ et Μ a livré des parties de deux édifices superposés et appartenant à deux états de constructions distincts. On a dégagé l’angle d’un édifice de la fin de l’époque archaïque, fondé sur la roche et à faible profondeur par rapport au niveau moderne. À proximité, à un niveau supérieur, on a dégagé les vestiges d’un édifice orthogonal, partiellement fondé sur les ruines de l’édifice archaïque. La couche de destruction qui recouvrait cet édifice comportait de la céramique de la fin du Ve et du IVe s.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Ε. Σκαρλατίδου, Α. Στάγκος, Α. Τουλουμτζίδου, Πρώτες παρατηρήσεις από την ανασκαφική έρευνα στην «Τράπεζα» της Θέρμης (Σέδες) Θεσσαλονίκης, ΑΕΜΘ 25 (2011), 423-434.
AD 66 (2011), B2, 691-695.
AD 66 (2011), B2, 691-695.
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Date de création
2018-09-27 13:31:16
Dernière modification
2023-11-29 10:27:18