THESSALONIQUE Métro. - Station Sintrivani - 2011
Informations Générales
Numéro de la notice
6516
Année de l'opération
2011
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
Description
À Thessalonique, L. Acheilara (XVIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) rend compte de la poursuite en 2011 de la fouille du secteur où sera construite la station Sintrivani, et où l’on a dégagé une partie de la nécropole orientale de la ville antique.
Plusieurs niveaux de fouilles ont été explorés et 383 tombes ont été dégagées depuis le début des travaux. On compte 46 tombes de l’époque hellénistique, dont 35 appartiennent au type de la tombe à fosse sans dalle de couverture et aux parois enduites d’un mortier blanchâtre ou d’une couche d’argile. Dans certains cas, on reconnaît de petites cavités aux quatres angles pour recevoir le lit funéraire ; plus rarement, celui-ci était installé dans une fosse plus profonde à l’intérieur de la première. On compte également 5 tombes à tuile, 3 tombes à ciste et 3 tombes à fosse avec une dalle de couverture en schiste. On attribue à l’époque romaine 337 tombes de types divers, en disposition très serrée : 134 tombes à tuile, 95 tombes à fosse sans couverture ou avec une dalle de schiste, 76 tombes à ciste, 18 enchytrismes, 7 réductions et 7 tombes à voûte. 16 sépultures sont marquées en surface par la présence d’un autel.
Parallèlement, D. Markopoulou (9e éphorie des antiquités byzantines) rend compte de la poursuite de la fouille de la basilique protobyzantine, où l’exploration des niveaux antérieurs avait mis au jour un pavement de mosaïque représentant un phoenix (cf. Chronique, n. 5760). En 2011, la fouille a révélé l’édifice auquel appartenait ce pavement : il a été construit au IVe s., avec des dimensions de 14 x 9,60 m, au-dessus de tombes appartenant à la nécropole installée sur le site. Une de ces tombes, contenant une sépulture double, a une importance particulière puisqu’elle se trouve immédiatement sous la base de l’autel de la basilique ultérieure ; elle est donc vraisemblablement liée à la construction de l’édifice « au phoenix » et de la basilique. Au Sud de l’édifice, on a exploré des tombes à voûte, construites au IVe s. et en usage jusqu’au VIe s.
Plusieurs niveaux de fouilles ont été explorés et 383 tombes ont été dégagées depuis le début des travaux. On compte 46 tombes de l’époque hellénistique, dont 35 appartiennent au type de la tombe à fosse sans dalle de couverture et aux parois enduites d’un mortier blanchâtre ou d’une couche d’argile. Dans certains cas, on reconnaît de petites cavités aux quatres angles pour recevoir le lit funéraire ; plus rarement, celui-ci était installé dans une fosse plus profonde à l’intérieur de la première. On compte également 5 tombes à tuile, 3 tombes à ciste et 3 tombes à fosse avec une dalle de couverture en schiste. On attribue à l’époque romaine 337 tombes de types divers, en disposition très serrée : 134 tombes à tuile, 95 tombes à fosse sans couverture ou avec une dalle de schiste, 76 tombes à ciste, 18 enchytrismes, 7 réductions et 7 tombes à voûte. 16 sépultures sont marquées en surface par la présence d’un autel.
Parallèlement, D. Markopoulou (9e éphorie des antiquités byzantines) rend compte de la poursuite de la fouille de la basilique protobyzantine, où l’exploration des niveaux antérieurs avait mis au jour un pavement de mosaïque représentant un phoenix (cf. Chronique, n. 5760). En 2011, la fouille a révélé l’édifice auquel appartenait ce pavement : il a été construit au IVe s., avec des dimensions de 14 x 9,60 m, au-dessus de tombes appartenant à la nécropole installée sur le site. Une de ces tombes, contenant une sépulture double, a une importance particulière puisqu’elle se trouve immédiatement sous la base de l’autel de la basilique ultérieure ; elle est donc vraisemblablement liée à la construction de l’édifice « au phoenix » et de la basilique. Au Sud de l’édifice, on a exploré des tombes à voûte, construites au IVe s. et en usage jusqu’au VIe s.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Λ. Αχειλαρά, ΜΕΤΡΟ Θεσσαλονίκης 2011. Το αρχαιολογικό έργο της ΙΣΤ’ ΕΠΚΑ, ΑΕΜΘ 25 (2011), 309-316.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran
Date de création
2018-09-24 14:47:03
Dernière modification
2023-11-29 10:24:58