THESSALONIQUE. - Terrain de l'exposition internationale, porte de Sintrivani - 2011
Informations Générales
Numéro de la notice
6514
Année de l'opération
2011
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2011
Description
À Thessalonique, une fouille de sauvetage a été menée en mai 1972, près de la porte Nord du terrain de l’Exposition Internationale, entre le bâtiment administratif et la porte de Sintrivani., D. Ignatiadou (XVIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) en publie en 2011 le rapport de cette fouille, qui n’a jamais fait l’objet d’un article dans les Chroniques du Deltion.
On a dégagé deux structures en pierre, dont l’une, d’après la genèse de l’arc, était vraisemblablement une tombe à voûte douze tombes à ciste, un sarcophage et un ossuaire. Ils comportaient un mobilier riche composé de bijoux en or et en bronze, de monnaies datées de la fin du IIIe et du début du IVe siècle après J.-C., sauf une danakè en or qui datait du IIe s. apr. J.-C.
Deux pendentifs, des amulettes en pierre précieuse, dites « pierres magiques », attirent particulièrement notre attention. Elles sont faite de jaspe vert avec des tâches rouges, portent une figure divine en intaille et sont censées protéger contre divers maux. La première intaille présente une figure de Bes Pantheos ailé de face, portant la couronne égyptienne Atef (fig. 1). La deuxième porte un scarabée avec six rayons autour de la tête. Entre les pates se trouve l’inscription ΗΩΕΗ (probablement une version du tétragramme, c’est-à-dire la divinité « Yahweh »). À l’arrière de la pierre, figure une inscription grecque gravée sur trois lignes ΙΑΙΔΑΘΙΑΙ /ΙΗΣΗΦΙΔΙ/ΩΚΝΗΝΙΩ, et interprétée comme une injonction à la divinité Laldabaoth, qui porte une épée (ΣΗΦΙΔΙΩ) et des cnémides (ΚΝΗΝΙΩ), et qui protège le propriétaire de la pierre (fig. 2). Les deux pendentifs peuvent être datés du IIe s. apr. J.-C., mais les autres objets de la tombe permettent d’identifier la sépulture comme étant celle d’une femme inhumée au début du IVe s.
On a dégagé deux structures en pierre, dont l’une, d’après la genèse de l’arc, était vraisemblablement une tombe à voûte douze tombes à ciste, un sarcophage et un ossuaire. Ils comportaient un mobilier riche composé de bijoux en or et en bronze, de monnaies datées de la fin du IIIe et du début du IVe siècle après J.-C., sauf une danakè en or qui datait du IIe s. apr. J.-C.
Deux pendentifs, des amulettes en pierre précieuse, dites « pierres magiques », attirent particulièrement notre attention. Elles sont faite de jaspe vert avec des tâches rouges, portent une figure divine en intaille et sont censées protéger contre divers maux. La première intaille présente une figure de Bes Pantheos ailé de face, portant la couronne égyptienne Atef (fig. 1). La deuxième porte un scarabée avec six rayons autour de la tête. Entre les pates se trouve l’inscription ΗΩΕΗ (probablement une version du tétragramme, c’est-à-dire la divinité « Yahweh »). À l’arrière de la pierre, figure une inscription grecque gravée sur trois lignes ΙΑΙΔΑΘΙΑΙ /ΙΗΣΗΦΙΔΙ/ΩΚΝΗΝΙΩ, et interprétée comme une injonction à la divinité Laldabaoth, qui porte une épée (ΣΗΦΙΔΙΩ) et des cnémides (ΚΝΗΝΙΩ), et qui protège le propriétaire de la pierre (fig. 2). Les deux pendentifs peuvent être datés du IIe s. apr. J.-C., mais les autres objets de la tombe permettent d’identifier la sépulture comme étant celle d’une femme inhumée au début du IVe s.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Δ. Ιγνατιάδου, ΔΕΘ – Πύλη Σιντριβανίου, 1972: η ανασκαφή και οι μαγικοί λίθοι, ΑΕΜΘ 25 (2011), 297-308.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
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Date de création
2018-09-24 10:42:43
Dernière modification
2023-11-29 10:23:56