PLATAMONAS. - Tribina - 2011
Informations Générales
Numéro de la notice
6511
Année de l'opération
2011
Chronologie
Mots-clés
Nécropole - Sépulture - Édifice religieux - Église - Monnaie - Outillage/armement - Parure/toilette - Métal - Verre
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Platamon
Platamon
Notices et opérations liées
2011
Description
Dans la région au Sud de la commune de Platamonas, S. Akrivopoulou, E. Zagkou, E. Batzikosta et A. Tsianaka (9e éphorie des antiquités byzantines et XXVIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) rendent compte de la fouille de sauvetage menée en 2011 au lieu-dit Tribina, sur une étendue de 1800 m2, où l’on a dégagé une vaste nécropole en usage de l’époque médiobyzantine à l’époque tardobyzantine, ainsi que les vestiges de quatre constructions et des fosses.
Parmi les quatre constructions découvertes, toutes orientés Nord-Est/Sud-Ouest, deux se situent au centre de la nécropole, un troisième à ses abords Est, et la quatrième était un mur puissant (long. 7 m ; larg. 2 m), isolé, à 25 m de distance. Les vestiges des trois édifices, mal conservés, subsistaient au niveau des fondations, recouvertes d’une couche de destruction comportant des tuiles, des clous en fer provenant de la charpente, de la céramique à glaçure, des fragments en verre et des monnaies de bronze attestant leur fonctionnement entre la fin du XIIe siècle et le début du XIVe siècle. L’édifice B est composé de six murs, dont l’un courbe. Il se trouve au milieu des sépultures ; quatre tombes ont été trouvées à l’intérieur, ainsi que de nombreuses sépultures de nourrissons, ce qui permet de l’identifier, malgré l’absence d’élévation, comme étant une église cémétériale, qui aurait été fondée après l’installation de la nécropole. Au Sud, l’édifice A ne conserve que deux murs parallèles (long. 6,20 et 9,50 m ; distance 3 m). La couche de destruction avec des tuiles et des clous n’a pas été trouvée entre les deux murs, mais au Nord. La fonction de cet édifice n’a pas pu être déterminée. Aux abords Sud-Est de la nécropole, on a dégagé le bâtiment Γ, dont trois murs sont conservés. De la céramique à glaçure a été recueillie dans les niveaux contemporains de ces murs, indiquant que son fonctionnement est plus récent que la nécropole.
La nécropole a livré 136 tombes disposées sur deux niveaux et dont le noyau s’étend sur 500 m2. Sur l’ensemble, 50 tombes comportaient des sépultures d’enfants, dont 15 nourrissons. Elles appartiennent à trois types : 88 tombes à fosse, 34 tombes à ciste et 11 tombes à tuile. On compte également quatre réductions de sépultures placées à l’intérieur de tombes.
Le mobilier recueilli comprend un gobelet à glaçure et relief, daté de la fin du XIIe-début du XIIIe siècle, 39 monnaies (dont 7 à l’intérieur de tombes), datées de la fin du XIIIe-début du XIVe siècle, un clou en fer, de nombreux bijoux en bronze et accessoires vestimentaires.
Parmi les quatre constructions découvertes, toutes orientés Nord-Est/Sud-Ouest, deux se situent au centre de la nécropole, un troisième à ses abords Est, et la quatrième était un mur puissant (long. 7 m ; larg. 2 m), isolé, à 25 m de distance. Les vestiges des trois édifices, mal conservés, subsistaient au niveau des fondations, recouvertes d’une couche de destruction comportant des tuiles, des clous en fer provenant de la charpente, de la céramique à glaçure, des fragments en verre et des monnaies de bronze attestant leur fonctionnement entre la fin du XIIe siècle et le début du XIVe siècle. L’édifice B est composé de six murs, dont l’un courbe. Il se trouve au milieu des sépultures ; quatre tombes ont été trouvées à l’intérieur, ainsi que de nombreuses sépultures de nourrissons, ce qui permet de l’identifier, malgré l’absence d’élévation, comme étant une église cémétériale, qui aurait été fondée après l’installation de la nécropole. Au Sud, l’édifice A ne conserve que deux murs parallèles (long. 6,20 et 9,50 m ; distance 3 m). La couche de destruction avec des tuiles et des clous n’a pas été trouvée entre les deux murs, mais au Nord. La fonction de cet édifice n’a pas pu être déterminée. Aux abords Sud-Est de la nécropole, on a dégagé le bâtiment Γ, dont trois murs sont conservés. De la céramique à glaçure a été recueillie dans les niveaux contemporains de ces murs, indiquant que son fonctionnement est plus récent que la nécropole.
La nécropole a livré 136 tombes disposées sur deux niveaux et dont le noyau s’étend sur 500 m2. Sur l’ensemble, 50 tombes comportaient des sépultures d’enfants, dont 15 nourrissons. Elles appartiennent à trois types : 88 tombes à fosse, 34 tombes à ciste et 11 tombes à tuile. On compte également quatre réductions de sépultures placées à l’intérieur de tombes.
Le mobilier recueilli comprend un gobelet à glaçure et relief, daté de la fin du XIIe-début du XIIIe siècle, 39 monnaies (dont 7 à l’intérieur de tombes), datées de la fin du XIIIe-début du XIVe siècle, un clou en fer, de nombreux bijoux en bronze et accessoires vestimentaires.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Σ. Ακριβοπούλου, Ε. Ζάγκου, Ε. Μπατζικώστα, Α. Τσιανάκα, Ανασκαφή βυζαντινού νεκροταφείου στον Πλαταμώνα Πιερίας, ΑΕΜΘ 25 (2011), 189-202.
Δ. Μακροπούλου, Το έργο της Εφορείας Βυζαντινών Αρχαιοτήτων Θεσσαλονίκης κατά το έτος 2011, ΑΕΜΘ 25 (2011), 327-338.
AD 66 (2011), B2, p. 738-741.
Δ. Μακροπούλου, Το έργο της Εφορείας Βυζαντινών Αρχαιοτήτων Θεσσαλονίκης κατά το έτος 2011, ΑΕΜΘ 25 (2011), 327-338.
AD 66 (2011), B2, p. 738-741.
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Date de création
2018-09-21 12:54:26
Dernière modification
2023-01-20 12:03:05