DIPORO. - Panaghia - 2010
Informations Générales
Numéro de la notice
6472
Année de l'opération
2010
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Diporo, Cholenista
Diporo, Cholenista
Notices et opérations liées
Description
Dans la région de Diporo, G. Karamitrou-Mentessidi (XXXe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a poursuivi en 2010 une fouille de sauvetage sur le bord de l’Haliakmon, sur le site de Panaghia, menacé d’inondation par la construction d’un barrage (cf. Chronique, notice 2162).
On a mis au jour les vestiges d’une maison de l’époque hellénistique (bâtiment A) composée de quatre pièces séparées par un couloir central (fig. 1). Elle occupe une surface de 192,27 m2 (dim. 13,42 x 14,70 m). Deux autres pièces ont été ajoutées dans un état ultérieur, probablement à l’époque romaine. Sous la couche de destruction, on a dégagé dans une des pièces un sol dallé de pierres, dans une autre un ensemble de 5 pithoi, ainsi qu’un pithos dans l’espace du couloir et un autre dans une dernière pièce. La présence de 6 trous de poteaux dans le couloir, près du pithos, et la découverte à l’extérieur de l’édifice de 5 autres pithoi laisse penser qu’il y avait des entrepôts abrités par des structures légères dans ce secteur.
La découverte de monnaies de bronze dont l’une est datée de 527 apr. J.-C. témoigne d’une continuité dans l’occupation du site aux époques ultérieures ; la céramique façonnée à la main et les lames de silex attestent par ailleurs une occupation qui remonte à la préhistoire.
Trois nouvelles sépultures humaines ont été mises au jour, portant leur nombre total à 8, et trois autres sépultures de chevaux ont été fouillées.
À 60 m de l’angle Nord-Ouest de l’église byzantine (bâtiment B), on a dégagé des vestiges de construction (bâtiment Γ). Il s’agit d’un mur courbe, construit en moellons, mais dont on ne peut dater précisément la construction, du fait de son mauvais état de conservation, et de l’absence de mobilier au niveau des fondations.
Le bâtiment B a été découvert à côté de l’iconostase moderne dédié à la Vierge (Panaghia). Orienté Nord-Ouest/ Sud-Est, il s’agit d’une basilique à trois nefs, avec plusieurs états de construction (fig. 2) ; la plus ancienne remonte à l’époque protobyzantine, mais seule une petite partie du sol pavé de mosaïque est conservée. Les sépultures qui ont été mises au jour appartiennent au cimetière de l’église : les fouilles de 2010 et 2011 ont fait connaître de nouvelles tombes byzantines, portant leur nombre à 20.
On a mis au jour les vestiges d’une maison de l’époque hellénistique (bâtiment A) composée de quatre pièces séparées par un couloir central (fig. 1). Elle occupe une surface de 192,27 m2 (dim. 13,42 x 14,70 m). Deux autres pièces ont été ajoutées dans un état ultérieur, probablement à l’époque romaine. Sous la couche de destruction, on a dégagé dans une des pièces un sol dallé de pierres, dans une autre un ensemble de 5 pithoi, ainsi qu’un pithos dans l’espace du couloir et un autre dans une dernière pièce. La présence de 6 trous de poteaux dans le couloir, près du pithos, et la découverte à l’extérieur de l’édifice de 5 autres pithoi laisse penser qu’il y avait des entrepôts abrités par des structures légères dans ce secteur.
La découverte de monnaies de bronze dont l’une est datée de 527 apr. J.-C. témoigne d’une continuité dans l’occupation du site aux époques ultérieures ; la céramique façonnée à la main et les lames de silex attestent par ailleurs une occupation qui remonte à la préhistoire.
Trois nouvelles sépultures humaines ont été mises au jour, portant leur nombre total à 8, et trois autres sépultures de chevaux ont été fouillées.
À 60 m de l’angle Nord-Ouest de l’église byzantine (bâtiment B), on a dégagé des vestiges de construction (bâtiment Γ). Il s’agit d’un mur courbe, construit en moellons, mais dont on ne peut dater précisément la construction, du fait de son mauvais état de conservation, et de l’absence de mobilier au niveau des fondations.
Le bâtiment B a été découvert à côté de l’iconostase moderne dédié à la Vierge (Panaghia). Orienté Nord-Ouest/ Sud-Est, il s’agit d’une basilique à trois nefs, avec plusieurs états de construction (fig. 2) ; la plus ancienne remonte à l’époque protobyzantine, mais seule une petite partie du sol pavé de mosaïque est conservée. Les sépultures qui ont été mises au jour appartiennent au cimetière de l’église : les fouilles de 2010 et 2011 ont fait connaître de nouvelles tombes byzantines, portant leur nombre à 20.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 65 (2010), B2, p. 1509-1514.
Légende graphique :
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localisation du toponyme
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Date de création
2018-06-21 00:00:00
Dernière modification
2023-11-28 10:47:03