VERRIA. - Rue Xenopoulou - 2009
Informations Générales
Numéro de la notice
6464
Année de l'opération
2009
Chronologie
Mots-clés
Canalisation - Citerne - Lampe - Monnaie - Mosaïque - Installation hydraulique - Habitat - Production/extraction
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Veroia
Veroia
Notices et opérations liées
2009
Description
Près du rempart Sud de la ville de Verria, N. Poulakakis (XVIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2009 une fouille de sauvetage sur le terrain Pasidi, au 4, rue Xenopoulou, et a mis au jour les vestiges de constructions datant entre l’époque romaine tardive et le début du XXe s. (fig. 1).
Les niveaux supérieurs ont livré les fondations de deux murs formant un angle, un dallage au Nord des murs, et deux canalisations maçonnées qui aboutissaient à une citerne orthogonale. Ces vestiges correspondent à un édifice du début du XXe s. qui a été démoli.
Les niveaux inférieurs renfermaient une citerne orthogonale (puis carrée, après réparations) et deux murs dont l’un était en contact avec la citerne. Le mobilier et les monnaies provenant de la couche liée à ces constructions indique que l’espace était occupé par un atelier de potier à l’époque médio- et postbyzantine. Mais il devait avoir le même usage à l’époque romaine tardive, puisqu’on a trouvé, à un niveau inférieur, un moule de lampe et d’autres objets.
La phase la plus importante d’occupation de l’espace correspond à un édifice du IIIe s. apr. J.-C. dont le sol était revêtu d’un pavement de mosaïque à motif géométrique. La pièce dont le sol était pavé ne conserve partiellement que deux petits segments de murs (long. 1,37 m et 0,97 m ; larg. 0,36-0,37 m et haut. 0,20 et 0,25 m) qui doivent être des cloisons et non des murs extérieurs. Le pavement de mosaïque a été daté de la première moitié du IIIe s. apr. J.-C.
On a également repéré les restes d’une occupation plus ancienne, notamment un segment de mur daté de l’époque hellénistique, ainsi qu’une rangée de briques et une fosse comportant de la céramique datée de l’époque classique.
Les niveaux supérieurs ont livré les fondations de deux murs formant un angle, un dallage au Nord des murs, et deux canalisations maçonnées qui aboutissaient à une citerne orthogonale. Ces vestiges correspondent à un édifice du début du XXe s. qui a été démoli.
Les niveaux inférieurs renfermaient une citerne orthogonale (puis carrée, après réparations) et deux murs dont l’un était en contact avec la citerne. Le mobilier et les monnaies provenant de la couche liée à ces constructions indique que l’espace était occupé par un atelier de potier à l’époque médio- et postbyzantine. Mais il devait avoir le même usage à l’époque romaine tardive, puisqu’on a trouvé, à un niveau inférieur, un moule de lampe et d’autres objets.
La phase la plus importante d’occupation de l’espace correspond à un édifice du IIIe s. apr. J.-C. dont le sol était revêtu d’un pavement de mosaïque à motif géométrique. La pièce dont le sol était pavé ne conserve partiellement que deux petits segments de murs (long. 1,37 m et 0,97 m ; larg. 0,36-0,37 m et haut. 0,20 et 0,25 m) qui doivent être des cloisons et non des murs extérieurs. Le pavement de mosaïque a été daté de la première moitié du IIIe s. apr. J.-C.
On a également repéré les restes d’une occupation plus ancienne, notamment un segment de mur daté de l’époque hellénistique, ainsi qu’une rangée de briques et une fosse comportant de la céramique datée de l’époque classique.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 65 (2010), B2, p. 1402-1406.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2018-06-20 00:00:00
Dernière modification
2023-11-28 10:43:27