PELLA. - Terrain Gogali - 2008
Informations Générales
Numéro de la notice
6452
Année de l'opération
2008
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Pella
Pella
Notices et opérations liées
2008
Description
À Pella, M. Lilibaki-Akamati (XVIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2008 une fouille de sauvetage sur le terrain Gogali, au cours de laquelle le stylobate d’une cour péristyle de maison a été mise au jour. Cet espace se trouvait en effet à l’extrémité orientale de la ville et du réseau d’îlots d’habitations.
La cour était dallée de moellons et de fragments de tuiles. Dans sa partie Nord, on a trouvé une pierre d’angle et la partie inférieure, incorporée dans le dallage de la cour, d’un autel ; au Sud-Ouest, un bassin orthogonal. Le stylobate de la cour a été mis au jour dans sa partie Sud et Est ; il soutenait des piliers en pierre, comme l’indique l’empreinte laissée sur le lit d’attente, ainsi que deux fragments de pilier et un chapiteau tombés au sol. On restitue la hauteur d’un pilier à 3,10 m.
Autour de la cour, on a dégagé les portiques Sud et Est. Derrière le portique Sud, cinq pièces ont été dégagées, mais une seule (dim. 5,20 x 5,20 m) dans son ensemble. Cette pièce était accessible depuis l’Ouest et a été interprétée comme une pièce de stockage, car on a trouvé dans sa couche de destruction une grande quantité de vases en terre cuite, de marmites, d’oenochoés, d’amphores, de pithoi, de skyphoi, de plats, de lampes, de grattoirs en pierre et autres. Le grand nombre de clous en fer suggèrent que les vases étaient posés sur des étagères. Des pierres disposées en cercle sur le sol, ainsi que des petites cavités, indiquent un mode de fixation de pithos.
Des sondages en profondeur permettent de restituer les divers états de construction de la maison : elle aurait été construite au IVe s., elle aurait subi des réfections dans le dernier quart du IVe s., et a été détruite au début du Ier s. av. J.-C., vraisemblablement par le séisme qui a détruit toute la ville.
La cour était dallée de moellons et de fragments de tuiles. Dans sa partie Nord, on a trouvé une pierre d’angle et la partie inférieure, incorporée dans le dallage de la cour, d’un autel ; au Sud-Ouest, un bassin orthogonal. Le stylobate de la cour a été mis au jour dans sa partie Sud et Est ; il soutenait des piliers en pierre, comme l’indique l’empreinte laissée sur le lit d’attente, ainsi que deux fragments de pilier et un chapiteau tombés au sol. On restitue la hauteur d’un pilier à 3,10 m.
Autour de la cour, on a dégagé les portiques Sud et Est. Derrière le portique Sud, cinq pièces ont été dégagées, mais une seule (dim. 5,20 x 5,20 m) dans son ensemble. Cette pièce était accessible depuis l’Ouest et a été interprétée comme une pièce de stockage, car on a trouvé dans sa couche de destruction une grande quantité de vases en terre cuite, de marmites, d’oenochoés, d’amphores, de pithoi, de skyphoi, de plats, de lampes, de grattoirs en pierre et autres. Le grand nombre de clous en fer suggèrent que les vases étaient posés sur des étagères. Des pierres disposées en cercle sur le sol, ainsi que des petites cavités, indiquent un mode de fixation de pithos.
Des sondages en profondeur permettent de restituer les divers états de construction de la maison : elle aurait été construite au IVe s., elle aurait subi des réfections dans le dernier quart du IVe s., et a été détruite au début du Ier s. av. J.-C., vraisemblablement par le séisme qui a détruit toute la ville.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 65 (2010) B2, p. 1331-1332.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2018-06-19 00:00:00
Dernière modification
2023-11-28 10:37:59