SIANA. - Kymisala - 2010
Informations Générales
Numéro de la notice
6417
Année de l'opération
2010
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Siana
Siana
Notices et opérations liées
Description
Sur le site de la nécropole de Kymisala, V. Patsiada et M. Stephanakis (XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques et Université de l’Égée) ont poursuivi en 2010 la fouille systématique de deux secteurs, le secteur I, situé au lieu-dit Skala au pied de la colline d’Aghios Phocas, et le secteur III, sur la pente orientale de la colline de Kymisala. Ils ont également effectué un relevé photogrammétrique de l’habitat situé à Vasilika.
La fouille du secteur I a livré une thékè taillée dans la roche, dont l’ouverture était obturée par une dalle : elle comportait une hydrie cinéraire d’un type similaire aux hydries de Hadra. Les os à l’intérieur de l’hydrie appartenaient à un adulte, à un enfant et à un nourrisson. Les os de l’adulte avaient été brûlés. On a également recueilli des fleurs en argile provenant d’une couronne de lierre. Au-dessus de l’ouverture, deux blocs posés de chant devaient appartenir à un dispositif funéraire (fig. 1). La thékè a été datée du début du IIIe s. av. J.-C.
Dans le secteur III, on a fouillé neuf tombes, dont l’une était une tombe à ciste et les autres, des tombes à chambre taillée dans la roche précédées d’un dromos. Les sépultures avaient toutes été pillées ou fouillées de manière systématique dans le passé, exceptée la tombe 19/2010, explorée cette année (fig. 2). Son entrée était scellée par des dalles et des moellons. L’intérieur renfermait un squelette en mauvais état de conservation, à cause de l’effondrement de la roche des parois et du plafond de la chambre. À côté du crane se trouvaient deux petites amphores à vernis noir, l’une à décor imprimé et, près de l’entrée, une pyxide, un modèle de lampe et un fragment de figurine. La tombe a été datée au milieu du IVe s. av. J.-C.
Par ailleurs, on a exploré la région de Kymisala, où on a constaté l’existence, notamment au lieu-dit Napa, d’un habitat et d’une nécropole. La céramique visible en surface date de l’époque hellénistique et romaine. Sur la plage de Glyphada, l’epineion de Kymisala, au lieu-dit Oglyma, on a constaté l’existence d’un habitat et une nécropole étendue. Au lieu-dit Steliès, près de la source, sont visible des murs et des blocs d’architecture. Plus au Sud, est préservé un mur d’analemma, limite de la route antique, qui traverse la région de Kymisala et aboutit à la plage de Glyphada.
La fouille du secteur I a livré une thékè taillée dans la roche, dont l’ouverture était obturée par une dalle : elle comportait une hydrie cinéraire d’un type similaire aux hydries de Hadra. Les os à l’intérieur de l’hydrie appartenaient à un adulte, à un enfant et à un nourrisson. Les os de l’adulte avaient été brûlés. On a également recueilli des fleurs en argile provenant d’une couronne de lierre. Au-dessus de l’ouverture, deux blocs posés de chant devaient appartenir à un dispositif funéraire (fig. 1). La thékè a été datée du début du IIIe s. av. J.-C.
Dans le secteur III, on a fouillé neuf tombes, dont l’une était une tombe à ciste et les autres, des tombes à chambre taillée dans la roche précédées d’un dromos. Les sépultures avaient toutes été pillées ou fouillées de manière systématique dans le passé, exceptée la tombe 19/2010, explorée cette année (fig. 2). Son entrée était scellée par des dalles et des moellons. L’intérieur renfermait un squelette en mauvais état de conservation, à cause de l’effondrement de la roche des parois et du plafond de la chambre. À côté du crane se trouvaient deux petites amphores à vernis noir, l’une à décor imprimé et, près de l’entrée, une pyxide, un modèle de lampe et un fragment de figurine. La tombe a été datée au milieu du IVe s. av. J.-C.
Par ailleurs, on a exploré la région de Kymisala, où on a constaté l’existence, notamment au lieu-dit Napa, d’un habitat et d’une nécropole. La céramique visible en surface date de l’époque hellénistique et romaine. Sur la plage de Glyphada, l’epineion de Kymisala, au lieu-dit Oglyma, on a constaté l’existence d’un habitat et une nécropole étendue. Au lieu-dit Steliès, près de la source, sont visible des murs et des blocs d’architecture. Plus au Sud, est préservé un mur d’analemma, limite de la route antique, qui traverse la région de Kymisala et aboutit à la plage de Glyphada.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 65 (2010), B2, p. 1743-1744.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2018-06-05 00:00:00
Dernière modification
2023-11-28 10:19:25