KOS. - Kardamaina (antique Halasarna) - 2016
Informations Générales
Numéro de la notice
6193
Année de l'opération
2016
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kardamaina
Kardamaina
Notices et opérations liées
Description
À Kardamaina, au Sud-Ouest de l’île de Kos, G. Kokkorou-Alevra, S. Kalopissi-Verti et M. Panagiotidi-Kesisoglou (Université d’Athènes) ont poursuivi en 2016 la fouille programmée du sanctuaire d’Apollon Pythien et de l’habitat protobyzantin, dans les secteurs des bâtiments Δ, Ε et Ζ (fig. 1).
La fouille du bâtiment Δ s’est achevée. Il s’agit d’un temple distyle in antis de l’époque romaine (fig. 2). Sa crépis à trois degrés, construite en rhyolite locale rouge, a été entièrement dégagée. La stratigraphie en avant du temple a montré trois niveaux distincts. Le niveau supérieur comportait de la céramique mêlée de l’époque hellénistique et romaine, le niveau suivant est une couche de cendres mêlées à de la céramique de l’époque romaine, tandis que dans le niveau inférieur, on a mis au jour le bord d’un puits circulaire (diam. 1,11 m ; fig. 3), dont l’intérieur a été fouillé sur une profondeur de 1 m et a livré de la céramique hellénistique.
La fouille du mur hellénistique T307 du bâtiment E, découvert sur une longueur de 17,5 m, s’est poursuivie vers le Sud (fig. 4-5). Il s’agit probablement d’un mur de péribole avec un propylée auquel appartiendrait la fondation carrée qui se trouve au milieu du mur et en face du bâtiment Γ, qui correspond vraisemblablement au temple d’Apollon du début du IIIe s. av. J.-C. La présence de murs de l’époque protobyzantine n’a pas permis de continuer davantage la recherche en profondeur.
Au Sud du bâtiment E, on a continué le dégagement du mur Est-Ouest T109 (long. 25,90 m ; fig. 6) qui traverse l’habitat protobyzantin : des pièces s’organisent de part et d’autre de celui-ci. On a trouvé un seuil dans le mur (ouverture de porte), ainsi que ses fondations, sans que l’on puisse le mettre en relation avec le bâtiment E. En effet, le mobilier qui a été recueilli au niveau des fondations indique deux états de construction : l’un dans la première phase de l’habitat (Ve s.-554 apr. J.-C.) et un remaniement au courant de la deuxième phase (554-VIIe s. apr. J.-C.)
Au Sud du bâtiment E, on a poursuivi le dégagement de l’édifice en portique Z (fig. 8), mis au jour sur une longueur de 31,90 m (pour une longueur estimée à 34,20 m). En effet, on a dégagé l’angle Sud du bâtiment (fig. 7) dont le stylobate indique une ouverture vers les bâtiments A et B. Les traces d'au moins six colonnes ont pu être observées. Le bâtiment était réoccupé à l’époque protobyzantine, comme le montre son élévation, ainsi que l’aménagement de pièces utilisées probablement par des ateliers. Cette hypothèse se confirmerait par la découverte d’un poids dans l’une des pièces. Parmi le mobilier on peut également citer un grand nombre de fragments d’amphores commerciales de l’époque protobyzantine (fig. 9), des tessons de céramique à vernis rouge, de céramique commune et de lampes (fig. 10-11), ainsi que de nombreux fragments de verre, de métal, d’os et d’éléments de construction (tuiles, mortier et blocs provenant de l’élévation des murs).
La fouille du bâtiment Δ s’est achevée. Il s’agit d’un temple distyle in antis de l’époque romaine (fig. 2). Sa crépis à trois degrés, construite en rhyolite locale rouge, a été entièrement dégagée. La stratigraphie en avant du temple a montré trois niveaux distincts. Le niveau supérieur comportait de la céramique mêlée de l’époque hellénistique et romaine, le niveau suivant est une couche de cendres mêlées à de la céramique de l’époque romaine, tandis que dans le niveau inférieur, on a mis au jour le bord d’un puits circulaire (diam. 1,11 m ; fig. 3), dont l’intérieur a été fouillé sur une profondeur de 1 m et a livré de la céramique hellénistique.
La fouille du mur hellénistique T307 du bâtiment E, découvert sur une longueur de 17,5 m, s’est poursuivie vers le Sud (fig. 4-5). Il s’agit probablement d’un mur de péribole avec un propylée auquel appartiendrait la fondation carrée qui se trouve au milieu du mur et en face du bâtiment Γ, qui correspond vraisemblablement au temple d’Apollon du début du IIIe s. av. J.-C. La présence de murs de l’époque protobyzantine n’a pas permis de continuer davantage la recherche en profondeur.
Au Sud du bâtiment E, on a continué le dégagement du mur Est-Ouest T109 (long. 25,90 m ; fig. 6) qui traverse l’habitat protobyzantin : des pièces s’organisent de part et d’autre de celui-ci. On a trouvé un seuil dans le mur (ouverture de porte), ainsi que ses fondations, sans que l’on puisse le mettre en relation avec le bâtiment E. En effet, le mobilier qui a été recueilli au niveau des fondations indique deux états de construction : l’un dans la première phase de l’habitat (Ve s.-554 apr. J.-C.) et un remaniement au courant de la deuxième phase (554-VIIe s. apr. J.-C.)
Au Sud du bâtiment E, on a poursuivi le dégagement de l’édifice en portique Z (fig. 8), mis au jour sur une longueur de 31,90 m (pour une longueur estimée à 34,20 m). En effet, on a dégagé l’angle Sud du bâtiment (fig. 7) dont le stylobate indique une ouverture vers les bâtiments A et B. Les traces d'au moins six colonnes ont pu être observées. Le bâtiment était réoccupé à l’époque protobyzantine, comme le montre son élévation, ainsi que l’aménagement de pièces utilisées probablement par des ateliers. Cette hypothèse se confirmerait par la découverte d’un poids dans l’une des pièces. Parmi le mobilier on peut également citer un grand nombre de fragments d’amphores commerciales de l’époque protobyzantine (fig. 9), des tessons de céramique à vernis rouge, de céramique commune et de lampes (fig. 10-11), ainsi que de nombreux fragments de verre, de métal, d’os et d’éléments de construction (tuiles, mortier et blocs provenant de l’élévation des murs).
Par ailleurs, on a poursuivi le dégagement de l’espace entre les bâtiments Γ et E et confirmé qu’il s’agissait d’un espace libre de constructions en avant du temple.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de fouilles à Kardamaina en 2016 remis par G. Kokkorou-Alevra, S. Kalopissi-Verti et M. Panagiotidi-Kesisoglou.
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Date de création
2017-10-17 00:00:00
Dernière modification
2023-11-16 09:15:04
Figure(s)
Fig. 4/ Kardamaina, le bâtiment E, avec le mur monumental T307 et la base carrée, vue depuis le Sud.