ÉRÉTRIE - 2016
Informations Générales
Numéro de la notice
6175
Année de l'opération
2016
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
Description
À Érétrie, G. Ackermann, R. Tettamanti, A.-L. Pradervand et K. Reber (ESAG) ont poursuivi en 2016 la fouille du corps de bâtiment oriental du gymnase antique. Les sondages ouverts dans la partie Sud de la cour P, sous le niveau des portiques, ont permis d’établir l’existence de trois états de construction entre les années 330-320 av. J.-C. et la basse époque hellénistique. Dans la partie orientale, on a poursuivi le dégagement dans la moitié Nord de la cour et dans l’aile Est, avec les espaces T, U et V1-V2. La construction de cette partie de la palestre doit être située au début du IIIe s. av. J.-C. Ce secteur est en très mauvais état de conservation ; les sols et couches de destruction ont été oblitérés tandis que les murs ne sont conservés qu’au niveau de leurs fondations.
La cour orientale (P) présente un plan carré de 12 m de côté et elle est bordée par quatre portiques de six colonnes, d’après les blocs du stylobate, qui desservent deux exèdres et un local au Nord, une grande exèdre à l’Est, ainsi que trois pièces dans l’aile Sud. Dans la partie Nord-Ouest, on a dégagé des aménagements hydrauliques qui intègrent des remplois et datent de la fin de l’époque hellénistique (fig. 1). Dans l’aile Est, on a dégagé une porte dans l’espace T qui ouvre de la rue vers le portique Nord (fig. 2). Elle est marquée par la présence d’un seuil d’une longueur de 2 m, encadré par deux petites antes. Un bloc de conglomérat contre l’ante Sud pourrait avoir servi de fondation pour une statue ou une inscription installée à l’entrée de la palestre. La pièce U, contre la galerie Est, constitue une adjonction tardive à la partie orientale de la palestre. Le matériel céramique recueilli dans ses remblais suggère une datation après le milieu du IIe s. av. J.-C. On lui restitue une ouverture à trois colonnes : il s’agit d’une exèdre tristyle in antis. Contre ses murs Nord, Est et Sud court une banquette. L’espace U servait probablement de vestiaire ou de salle de réunion. Deux blocs superposés devant son pilastre Nord correspondent probablement à une base de statue à l’entrée. Au Sud de l’exèdre U, se trouvent deux autres espaces, V1 et V2, conservés au niveau de leurs fondations uniquement, et construits à la basse époque hellénistique.
On observe la présence de quelques murets (fermeture de la galerie P1, cloison basse fermant l’exèdre S et bouchage de la porte d’entrée au gymnase depuis l’espace T) témoignant d’une occupation tardive des lieux vraisemblablement par un habitat modeste.
La cour orientale (P) présente un plan carré de 12 m de côté et elle est bordée par quatre portiques de six colonnes, d’après les blocs du stylobate, qui desservent deux exèdres et un local au Nord, une grande exèdre à l’Est, ainsi que trois pièces dans l’aile Sud. Dans la partie Nord-Ouest, on a dégagé des aménagements hydrauliques qui intègrent des remplois et datent de la fin de l’époque hellénistique (fig. 1). Dans l’aile Est, on a dégagé une porte dans l’espace T qui ouvre de la rue vers le portique Nord (fig. 2). Elle est marquée par la présence d’un seuil d’une longueur de 2 m, encadré par deux petites antes. Un bloc de conglomérat contre l’ante Sud pourrait avoir servi de fondation pour une statue ou une inscription installée à l’entrée de la palestre. La pièce U, contre la galerie Est, constitue une adjonction tardive à la partie orientale de la palestre. Le matériel céramique recueilli dans ses remblais suggère une datation après le milieu du IIe s. av. J.-C. On lui restitue une ouverture à trois colonnes : il s’agit d’une exèdre tristyle in antis. Contre ses murs Nord, Est et Sud court une banquette. L’espace U servait probablement de vestiaire ou de salle de réunion. Deux blocs superposés devant son pilastre Nord correspondent probablement à une base de statue à l’entrée. Au Sud de l’exèdre U, se trouvent deux autres espaces, V1 et V2, conservés au niveau de leurs fondations uniquement, et construits à la basse époque hellénistique.
On observe la présence de quelques murets (fermeture de la galerie P1, cloison basse fermant l’exèdre S et bouchage de la porte d’entrée au gymnase depuis l’espace T) témoignant d’une occupation tardive des lieux vraisemblablement par un habitat modeste.
La fouille du puits dans le local K3 a révélé que son comblement est lié à une occupation tardive, puisqu’on a recueilli une monnaie à l’effigie de Caracalla. Il a été fouillé jusqu’à une altitude de 2,40 m et a livré des restes humains (enfants en bas âge et adultes) et des fragments de deux bras et d’un drapé d’une statue en bronze plus petite que nature représentant un jeune homme.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le Rapport annuel sur les activités de l’École suisse d’Archéologie en Grèce en 2016.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2017-10-09 00:00:00
Dernière modification
2023-11-16 08:54:34