NISYROS. - Mandraki - 2009
Informations Générales
Numéro de la notice
5890
Année de l'opération
2009
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Mandrakion
Mandrakion
Notices et opérations liées
2009
Description
Sur l’île de Nisyros, à Mandraki, K. Sarantidis (XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2009 une fouille de sauvetage sur le terrain de l’École maternelle et a mis au jour des vestiges architecturaux d’époque romaine.
On a découvert un édifice rectangulaire construit au IIe-Ier s. av. J.-C. en moellons bruts ou sommairement travaillés, intercalés de cailloux et de tuileaux, avec du mortier de chaux. Conservés jusqu’à une hauteur de cinq assisses, les murs étaient plaqués de marbre pour la partie basse et de carreaux de terre cuite recouverts d’enduit à la chaux pour la partie haute. À l’intérieur, deux murs divisaient l’espace en trois pièces rectangulaires, dont le sol était pavé et recouvert de mortier. À l’Ouest, du même côté que l’entrée d’au moins deux des pièces de l’édifice, on a dégagé un mur de soutènement datant de la même période, laissant entre les deux structures un couloir dallé menant, au Sud, à un escalier. Un autre mur a été repéré sur le côté Nord de l’édifice, tandis qu’au Nord-Est on a découvert un réservoir souterrain voûté, construit en pierres brutes et mortier à la chaux – dont il est également revêtu – et équipé d’une ouverture circulaire bordée de dalles. Il serait alimenté, à l’aide de deux conduits couverts repérés sur le côté Ouest, par les eaux de pluie recueillies, par exemple, du toit de l’édifice. S’adossant au côté Est de l’édifice, on a dégagé une structure rectangulaire bâtie – vraisemblablement plus tardivement – de manière moins soignée, en moellons bruts et mortier d’argile, et dotée d’un sol en terre foulée ; le matériel qui y a été recueilli (une grande quantité de céramique commune, des os et des coquillages dans une fine couche de terre brûlée et de cendres) indique qu’il pourrait s’agir d’une cuisine.
La fouille a livré divers types de vases : amphores rhodiennes, kylikes du type de Kos-Cnide, unguentaria de type bulbus, ainsi que de la céramique de l'époque romaine tardive (amphores et assiettes en terre sigillée). La céramique permet de dater l’abandon de l’ensemble entre l’Antiquité tardive et l’époque protobyzantine (plus particulièrement dans la dernière moitié du VIe ou la première du VIIe s. apr. J.-C., selon trois lampes à huile samiennes identiques).
On a découvert un édifice rectangulaire construit au IIe-Ier s. av. J.-C. en moellons bruts ou sommairement travaillés, intercalés de cailloux et de tuileaux, avec du mortier de chaux. Conservés jusqu’à une hauteur de cinq assisses, les murs étaient plaqués de marbre pour la partie basse et de carreaux de terre cuite recouverts d’enduit à la chaux pour la partie haute. À l’intérieur, deux murs divisaient l’espace en trois pièces rectangulaires, dont le sol était pavé et recouvert de mortier. À l’Ouest, du même côté que l’entrée d’au moins deux des pièces de l’édifice, on a dégagé un mur de soutènement datant de la même période, laissant entre les deux structures un couloir dallé menant, au Sud, à un escalier. Un autre mur a été repéré sur le côté Nord de l’édifice, tandis qu’au Nord-Est on a découvert un réservoir souterrain voûté, construit en pierres brutes et mortier à la chaux – dont il est également revêtu – et équipé d’une ouverture circulaire bordée de dalles. Il serait alimenté, à l’aide de deux conduits couverts repérés sur le côté Ouest, par les eaux de pluie recueillies, par exemple, du toit de l’édifice. S’adossant au côté Est de l’édifice, on a dégagé une structure rectangulaire bâtie – vraisemblablement plus tardivement – de manière moins soignée, en moellons bruts et mortier d’argile, et dotée d’un sol en terre foulée ; le matériel qui y a été recueilli (une grande quantité de céramique commune, des os et des coquillages dans une fine couche de terre brûlée et de cendres) indique qu’il pourrait s’agir d’une cuisine.
La fouille a livré divers types de vases : amphores rhodiennes, kylikes du type de Kos-Cnide, unguentaria de type bulbus, ainsi que de la céramique de l'époque romaine tardive (amphores et assiettes en terre sigillée). La céramique permet de dater l’abandon de l’ensemble entre l’Antiquité tardive et l’époque protobyzantine (plus particulièrement dans la dernière moitié du VIe ou la première du VIIe s. apr. J.-C., selon trois lampes à huile samiennes identiques).
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 64 (2009), B2, p. 995-997.
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Date de création
2016-12-01 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 12:47:57