RHODES. - Kiotari, Vigla - 2009
Informations Générales
Numéro de la notice
5882
Année de l'opération
2009
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kiotari
Kiotari
Notices et opérations liées
2009
Description
À Rhodes, près de la commune de Kiotari, au lieu-dit Vigla, M. Agiakatsika et S. Paléologou (XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont mené en 2009 une fouille de sauvetage sur le terrain Phlévari et ont mis au jour les vestiges de structures d’habitat et funéraires, qui s’échelonnent entre les périodes hellénistique et byzantine.
On a dégagé plusieurs segments de murs appartenant à diverses phases de construction, des sols en terre foulée, chaux et galets, ainsi que trois pièces renfermant des couches de destruction et faisant probablement partie d’un même édifice, qu’il n’a pas été possible d’étudier dans sa totalité. Vers l’Est on a découvert en place la partie inférieure d’un pithos contenant une incinération. Plus au Nord, signalée par une structure carrée maçonnée en blocs de poros (autel ou base), on a repéré une double tombe à chambre protobyzantine, construite en moellons plats de poros avec des tuileaux dans les joints et revêtue de mortier à la chaux. Elle était dotée, sur le côté Est, de deux ouvertures scellées, chacune menant, à travers un vestibule, aux deux chambres funéraires, également scellées. Chaque chambre contenait les restes de quatre à six individus, déposés apparemment avec la tête à l’Ouest ; on y a recueilli une bague en argent, des bols profonds, des encensoirs et des lampes à huile décorées de croix du type d’Éphèse, permettant de dater les sépultures entre 550 et 650 apr. J.-C.
On a dégagé plusieurs segments de murs appartenant à diverses phases de construction, des sols en terre foulée, chaux et galets, ainsi que trois pièces renfermant des couches de destruction et faisant probablement partie d’un même édifice, qu’il n’a pas été possible d’étudier dans sa totalité. Vers l’Est on a découvert en place la partie inférieure d’un pithos contenant une incinération. Plus au Nord, signalée par une structure carrée maçonnée en blocs de poros (autel ou base), on a repéré une double tombe à chambre protobyzantine, construite en moellons plats de poros avec des tuileaux dans les joints et revêtue de mortier à la chaux. Elle était dotée, sur le côté Est, de deux ouvertures scellées, chacune menant, à travers un vestibule, aux deux chambres funéraires, également scellées. Chaque chambre contenait les restes de quatre à six individus, déposés apparemment avec la tête à l’Ouest ; on y a recueilli une bague en argent, des bols profonds, des encensoirs et des lampes à huile décorées de croix du type d’Éphèse, permettant de dater les sépultures entre 550 et 650 apr. J.-C.
En dehors des tombes, la fouille a également livré de la céramique commune, cannelée ou peignée (surtout des pithoi et des amphores romaines), des anses timbrées d’amphores, des tessons à décor en relief, des fragments d’assiettes etc. à vernis noir d’époque hellénistique et des unguentaria de la seconde moitié du IIe ou du début du Ier s. av. J.-C. Dans les niveaux plus profonds on a recueilli du matériel mélangé, daté entre les périodes préhistorique et protobyzantine.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 64 (2009), B2, p. 983-987.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-12-01 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 12:44:47