RHODES. - Nécropole Centrale - 2008
Informations Générales
Numéro de la notice
5843
Année de l'opération
2008
Chronologie
Mots-clés
Sépulture - Inscription - Monnaie - Parure/toilette - Sculpture - Métal - Verre - Nécropole - Production/extraction
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Rodos, Rhodes
Rodos, Rhodes
Notices et opérations liées
20082012
Description
À Rhodes, plusieurs fouilles de sauvetage ont été menées, en 2008, par la XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques dans le secteur de la nécropole centrale de la ville antique :
- à l’angle des rues Kon. Ydraiou et Ap. Pavlou, K. Baïrami et T. Chatzinikola ont mis au jour, sur le terrain Spanou (OT 323), vingt thékès carrées ou rondes et une tombe à chambre à deux vestibules ; ces sépultures ont été datées du début de l’époque hellénistique. On y a également découvert un puits, ainsi qu’un espace rectangulaire taillé dans la roche, doté d’une tranchée allongée et recouverte de cendre, vraisemblablement un lieu d’incinération. Les thékès qui n’avaient pas été pillées contenaient des vases cinéraires (hydries, urne) ; un ossuaire en pierre y a également été trouvé. Une théké a livré des fruits en argile dorée provenant d’une couronne. La tombe à chambre contenait au moins 37 inhumations primaires et secondaires, ainsi que plusieurs hydries et urnes cinéraires ; elle a également livré divers vases en céramique (petits bols, skyphoi, amphores, unguentaria), des vases en verre, des perles, une bague en bronze, ainsi que des stèles funéraires. L’espace d’incinération a livré un miroir en bronze, un strigile en fer et une spatule fragmentaire ;
- dans la rue qui relie la ville de Rhodes à Lindos, P. Kantzia-Vratsali a mis au jour, sur le terrain Maltézou-Kazi, de nombreuses sépultures réparties en trois phases distinctes, entre le IVe s. av J.-C. et la période romaine. La première phase est représentée par des tombes en fosse du IVe s. av. J.-C., largement détruites dans une phase suivante, lors de l’installation à cet endroit d’une carrière ; on signale notamment la découverte de deux sépultures de ce type, sans contenus, ainsi que l’existence d’autres, très dégradées. Les lieux auraient retrouvé une fonction funéraire au IIe-Ier s. av. J.-C., avec l’installation de rangées de tombes à ciste maçonnées, elles aussi dans leur majorité démolies ultérieurement. On en mentionne également deux, très détruites ; l’une, peut-être recouverte d’une voûte, a livré quelques ossements dégradés et une base de stèle funéraire. La phase la plus tardive, datée de la période romaine, est aussi la mieux conservée : elle est représentée par deux constructions funéraires de forme rectangulaire allongée, en maçonnerie peu soignée, intégrant des vases cinéraires et des ossuaires parfois placés dans des thékès, des stèles funéraires et des autels. Le nom d’un défunt est souvent signalé par une inscription sur ces éléments. À l’Est du terrain, un mur de péribole ou de soutènement, manifestant au moins deux phases de construction, a été dégagé ; plusieurs autres murs, murets et alignements de pierres ont été repérés dans cette partie de la nécropole. Le mobilier recueilli comporte des unguentaria, une tasse en verre, des bijoux (boucle d’oreille en or, perles en verre), une monnaie rhodienne en argent, d’autres objets en bronze ou en os.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 63 (2008), B2, p. 1288-1295.
Légende graphique :
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Date de création
2016-11-24 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 12:26:44