PHILIPPES - 2010
Informations Générales
Numéro de la notice
5770
Année de l'opération
2010
Chronologie
Mots-clés
Édifice Public - Monnaie - Mosaïque - Verre - Espace public - Habitat - Production/extraction - Voierie
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Philippi, Krenides, Crenides
Philippi, Krenides, Crenides
Notices et opérations liées
Description
Dans la ville antique de Philippes, G. Gounaris (Université de Thessalonique) a poursuivi entre 2008 et 2010 les fouilles systématiques et les restaurations sur deux îlots de la Via Egnatia qui ont livré des habitations et sur deux îlots au Sud de la Rue Oblique (fig. 1), qui ont livré, dans leur dernier état, des magasins et des ateliers.
Sur l’îlot Sud-Ouest, la campagne de 2008 s’est concentrée sur la région au Nord/Nord-Ouest du puits moderne, sur le côté Sud-Ouest de l’îlot. Sous une couche datée des IVe-VIe s., probablement constituée des déchets d’un atelier de verrier, on a mis au jour les sols de plusieurs espaces, pavés de mosaïques. On a notamment dégagé un couloir allongé, avec un sol pavé de mosaïque (dim. 24 x 3,20 m) divisé en trois champs de dimensions inégales. Ils sont chacun ornés de motifs géométriques ; au centre du champ central, se trouve un emblema, composé de tesselles plus fines de couleur jaune, marron, rouge, blanc et noir, représentant un lion tenant un lièvre. En face de la représentation du lion se trouve une porte qui mène vers les pièces au Nord, elles aussi pavées de mosaïques à décor géométrique. Au Sud-Est du couloir, on a exploré la pièce octogonale à l’intérieur de laquelle s’est installé un pressoir à huile, abandonné, d’après les fragments de vases et une monnaie d’Héraclius, dans la première moitié du VIIe s. On a retrouvé plusieurs éléments appartenant au pressoir : les meules semi-circulaires avec une face concave et brute qui s’insérait dans une vasque installée sur une base construite près de la porte Ouest de la pièce.
Au Sud du pressoir, la fouille s’est poursuivie jusqu’au sol de l’exèdre semi-circulaire, recouvert d’une épaisse couche de destruction qui comportait des cendres et de charbons de bois provenant de la charpente. Le mobilier date la destruction à la fin du VIe s. ou des premières décennies du VIIe s. La datation au C14 des charbons de bois par le laboratoire Demokritos a fourni une fourchette approximative entre 423 et 614 apr. J.-C., période qui correspond à une réorganisation du côté Sud des îlots au Sud de la Rue Oblique et à leur destruction par un séisme. À une distance de 4,43 m du mur arrière courbe, on a dégagé un stylobate courbe, lui aussi, construit en appareil de moellons interrompu par des blocs de marbre en remploi pour soutenir les colonnes ionique dont on a retrouvé deux fûts effondrés et un chapiteau.
Sur l’îlot Sud-Ouest, la campagne de 2008 s’est concentrée sur la région au Nord/Nord-Ouest du puits moderne, sur le côté Sud-Ouest de l’îlot. Sous une couche datée des IVe-VIe s., probablement constituée des déchets d’un atelier de verrier, on a mis au jour les sols de plusieurs espaces, pavés de mosaïques. On a notamment dégagé un couloir allongé, avec un sol pavé de mosaïque (dim. 24 x 3,20 m) divisé en trois champs de dimensions inégales. Ils sont chacun ornés de motifs géométriques ; au centre du champ central, se trouve un emblema, composé de tesselles plus fines de couleur jaune, marron, rouge, blanc et noir, représentant un lion tenant un lièvre. En face de la représentation du lion se trouve une porte qui mène vers les pièces au Nord, elles aussi pavées de mosaïques à décor géométrique. Au Sud-Est du couloir, on a exploré la pièce octogonale à l’intérieur de laquelle s’est installé un pressoir à huile, abandonné, d’après les fragments de vases et une monnaie d’Héraclius, dans la première moitié du VIIe s. On a retrouvé plusieurs éléments appartenant au pressoir : les meules semi-circulaires avec une face concave et brute qui s’insérait dans une vasque installée sur une base construite près de la porte Ouest de la pièce.
Au Sud du pressoir, la fouille s’est poursuivie jusqu’au sol de l’exèdre semi-circulaire, recouvert d’une épaisse couche de destruction qui comportait des cendres et de charbons de bois provenant de la charpente. Le mobilier date la destruction à la fin du VIe s. ou des premières décennies du VIIe s. La datation au C14 des charbons de bois par le laboratoire Demokritos a fourni une fourchette approximative entre 423 et 614 apr. J.-C., période qui correspond à une réorganisation du côté Sud des îlots au Sud de la Rue Oblique et à leur destruction par un séisme. À une distance de 4,43 m du mur arrière courbe, on a dégagé un stylobate courbe, lui aussi, construit en appareil de moellons interrompu par des blocs de marbre en remploi pour soutenir les colonnes ionique dont on a retrouvé deux fûts effondrés et un chapiteau.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
G. Gounaris, Πανεπιστημιακή ανασκαφή Φιλίππων 2008-2010, ΑΕΜΘ 24 (2010)[2015], 463-470.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-10-31 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 11:17:09