PYDNA. - Koukkos - 2010
Informations Générales
Numéro de la notice
5753
Année de l'opération
2010
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Koukkos, Salonija Kukos
Koukkos, Salonija Kukos
Notices et opérations liées
2010
Description
Dans la région à l’Ouest de Pydna antique, M. Besios et K. Noulas (XXVIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont mené en 2009 et 2010 une fouille de sauvetage sur le champ 28, situé à Koukkos et ont mis au jour cinq tombes.
Deux des tombes, particulièrement riches, étaient des tombes à thékès, installées dans des fosses profondes accessibles par deux marches sur le côté Ouest. Les restes du bûcher (cendres et céramique) étaient dispersés au-dessus de la couverture de la tombe constituée d’une ou de deux dalles. À l’intérieur de la thékè, se trouvait l’urne cinéraire – un récipient ouvert comportant des traces d’un tissu enveloppant les os dans un cas et un récipient en bois (larnax ?) dont l’existence est suggérée par la concentration des os en un endroit de la thékè, dans l’autre cas. Les parois latérales de ces tombes étaient stuquées et peintes d’un bandeau rouge dans la partie supérieure et jaune ou blanc dans la partie inférieure. Parmi le mobilier, on note des fragments de couronnes de bronze doré parmi les cendres, ainsi qu’une monnaie en bronze dans chaque tombe, de la céramique (et notamment des ustensiles de banquets), des objets en bronze et des objets en fer, dont des pointes de lance, de flèche, une épée, etc. Le mobilier permet de dater ces deux tombes du dernier quart du IVe s. av. J.-C.
Les trois autres tombes renfermaient des sépultures moins riches : l’une était une tombe à ciste, avec le défunt posé sur un lit funéraire en bois, accompagné de quelques vases et d’un chaton de bague représentant un autel, un aigle et un serpent (v. 300 av. J.-C.), une tombe à ciste avec un défunt déposé sur un lit funéraire à l’intérieur d’un sarcophage en bois dont les traces organiques sont conservées, datée du dernier quart du IVe s. av. J.-C. et une tombe à fosse renfermant une inhumation sur un lit en bois à l’intérieur d’un sarcophage en bois, accompagné de céramique, d’un unguentarium en verre, d’une aiguille en bronze et d’une fibule de type illyrien, datée du milieu du Ier s. av. J.-C.
Ces tombes avaient été disposées sur une voie importante menant à Pydna antique.
Deux des tombes, particulièrement riches, étaient des tombes à thékès, installées dans des fosses profondes accessibles par deux marches sur le côté Ouest. Les restes du bûcher (cendres et céramique) étaient dispersés au-dessus de la couverture de la tombe constituée d’une ou de deux dalles. À l’intérieur de la thékè, se trouvait l’urne cinéraire – un récipient ouvert comportant des traces d’un tissu enveloppant les os dans un cas et un récipient en bois (larnax ?) dont l’existence est suggérée par la concentration des os en un endroit de la thékè, dans l’autre cas. Les parois latérales de ces tombes étaient stuquées et peintes d’un bandeau rouge dans la partie supérieure et jaune ou blanc dans la partie inférieure. Parmi le mobilier, on note des fragments de couronnes de bronze doré parmi les cendres, ainsi qu’une monnaie en bronze dans chaque tombe, de la céramique (et notamment des ustensiles de banquets), des objets en bronze et des objets en fer, dont des pointes de lance, de flèche, une épée, etc. Le mobilier permet de dater ces deux tombes du dernier quart du IVe s. av. J.-C.
Les trois autres tombes renfermaient des sépultures moins riches : l’une était une tombe à ciste, avec le défunt posé sur un lit funéraire en bois, accompagné de quelques vases et d’un chaton de bague représentant un autel, un aigle et un serpent (v. 300 av. J.-C.), une tombe à ciste avec un défunt déposé sur un lit funéraire à l’intérieur d’un sarcophage en bois dont les traces organiques sont conservées, datée du dernier quart du IVe s. av. J.-C. et une tombe à fosse renfermant une inhumation sur un lit en bois à l’intérieur d’un sarcophage en bois, accompagné de céramique, d’un unguentarium en verre, d’une aiguille en bronze et d’une fibule de type illyrien, datée du milieu du Ier s. av. J.-C.
Ces tombes avaient été disposées sur une voie importante menant à Pydna antique.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
M. Besios, K. Noulas, «Χώρα Πύδνας». Ανασκαφή στον Κούκκο Πιερίας, ΑΕΜΘ 24 (2010) [2015], p. 135-142. AD 64 (2009), B2, p. 733.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
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Date de création
2016-10-18 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 10:55:05