THESSALONIQUE. - Rue Antipatrou - 2007
Informations Générales
Numéro de la notice
5698
Année de l'opération
2007
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2007
Description
Dans la ville haute de Thessalonique, A. Chatziioannidis (9e éphorie des antiquités byzantines) a mené en 2007 une fouille de sauvetage au 5 rue Antipatrou et a mis au jour des vestiges d’installation datées entre les périodes romaine et ottomane tardive, ainsi qu’une partie de cimetière tardobyzantin (fig. 1-2).
Les niveaux romains comportent des vestiges de murs en moellons et mortier d’argile, qui forment des pièces et qui ont été détruits ou remployés lors de constructions plus récentes, ainsi qu’un égout maçonné.
Une villa urbaine s'est installée dans ce secteur à l'époque protobyzantine, comme en témoigne la découverte d’une pièce à abside, vraisemblablement un triclinium, doté d’une mosaïque de tesselles polychromes (écailles en gris, rose et rouge, bande de motifs géométriques et fleurs) ; un espace voisin comporte un sol en opus sectile de marbre blanc et bleu formant des cercles et ellipses. Après l’abandon, la destruction et l’enfouissement de ce bâtiment, un mur d’enclos à mortier d’argile y a été construit à l’époque tardobyzantine, d'après une monnaie de bronze recueillie. Durant la période tardo-byzantine s’y est installé un cimetière : on a mis au jour en particulier 38 sépultures primaires ou secondaires, dans des fosses disposées densément et délimitées sommairement par des pierres et de fragments de briques et de tuiles. Les défunts étaient déposés allongés sur le dos, la tête souvent reposant sur une tuile et parfois couverte de briques, et étaient accompagnés de bols glaçurés, souvent retrouvés intactes. Après l’abandon du cimetière, à l’époque post-byzantine, une maison s’y était installée à la période ottomane tardive.
Les niveaux romains comportent des vestiges de murs en moellons et mortier d’argile, qui forment des pièces et qui ont été détruits ou remployés lors de constructions plus récentes, ainsi qu’un égout maçonné.
Une villa urbaine s'est installée dans ce secteur à l'époque protobyzantine, comme en témoigne la découverte d’une pièce à abside, vraisemblablement un triclinium, doté d’une mosaïque de tesselles polychromes (écailles en gris, rose et rouge, bande de motifs géométriques et fleurs) ; un espace voisin comporte un sol en opus sectile de marbre blanc et bleu formant des cercles et ellipses. Après l’abandon, la destruction et l’enfouissement de ce bâtiment, un mur d’enclos à mortier d’argile y a été construit à l’époque tardobyzantine, d'après une monnaie de bronze recueillie. Durant la période tardo-byzantine s’y est installé un cimetière : on a mis au jour en particulier 38 sépultures primaires ou secondaires, dans des fosses disposées densément et délimitées sommairement par des pierres et de fragments de briques et de tuiles. Les défunts étaient déposés allongés sur le dos, la tête souvent reposant sur une tuile et parfois couverte de briques, et étaient accompagnés de bols glaçurés, souvent retrouvés intactes. Après l’abandon du cimetière, à l’époque post-byzantine, une maison s’y était installée à la période ottomane tardive.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 62 (2007), B2, p. 897-898.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-10-03 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 10:30:00