THESSALONIQUE. - Rue Aiolou - 2007
Informations Générales
Numéro de la notice
5696
Année de l'opération
2007
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2007
Description
Dans la ville haute de Thessalonique, A. Chatziioannidis (9e éphorie des antiquités byzantines) a mené en 2007 une fouille de sauvetage au 15 rue Aiolou et a mis au jour des vestiges d’installation datant des périodes protobyzantine à post-byzantine, ainsi que deux sépultures tardobyzantines.
Les niveaux les plus anciens comportent les vestiges de plusieurs murs (en moellons de schiste, quelques briques et mortier de chaux) ayant appartenu à une villa urbaine. La céramique abondante et les nombreuses monnaies recueillies datent celle-ci à la période protobyzantine, tandis que la mise en évidence de modifications et ajouts définit au moins deux phases architecturales distinctes du même bâtiment. On a dégagé notamment plusieurs pièces organisées sur un axe Nord-Sud, dont un atrium : durant la première phase celui-ci comportait un sol en terre battue et les murs étaient décorés de fresques. Dans la deuxième phase, le sol a été pavé d’une mosaïque en opus sectile, tandis qu’un espace doté de niches profondes a été construit au Sud de l’atrium ; plus tard, une petite pièce pavée de briques, estampillées d’un christogramme inscrit dans un cercle, a été aménagée dans un angle de l’atrium.
Durant la période tardobyzantine, on a installé deux tombes à ciste d’enfants, de construction plutôt sommaires, orientées Est-Ouest et comportant des tessons de bols glaçurés et de céramique commune. Un égout maçonné en mortier d’argile et recouvert de schistes, dégagé sur 4,90 m, date de la même période, d'après la céramique glaçurée recueillie.
Enfin, la période ottomane tardive y est représentée par plusieurs segments de murs de fondations, maçonnés avec du mortier d’argile, dont certains auraient appartenu à une maison, ainsi que des fosses à égouts ou à détritus.
Les niveaux les plus anciens comportent les vestiges de plusieurs murs (en moellons de schiste, quelques briques et mortier de chaux) ayant appartenu à une villa urbaine. La céramique abondante et les nombreuses monnaies recueillies datent celle-ci à la période protobyzantine, tandis que la mise en évidence de modifications et ajouts définit au moins deux phases architecturales distinctes du même bâtiment. On a dégagé notamment plusieurs pièces organisées sur un axe Nord-Sud, dont un atrium : durant la première phase celui-ci comportait un sol en terre battue et les murs étaient décorés de fresques. Dans la deuxième phase, le sol a été pavé d’une mosaïque en opus sectile, tandis qu’un espace doté de niches profondes a été construit au Sud de l’atrium ; plus tard, une petite pièce pavée de briques, estampillées d’un christogramme inscrit dans un cercle, a été aménagée dans un angle de l’atrium.
Durant la période tardobyzantine, on a installé deux tombes à ciste d’enfants, de construction plutôt sommaires, orientées Est-Ouest et comportant des tessons de bols glaçurés et de céramique commune. Un égout maçonné en mortier d’argile et recouvert de schistes, dégagé sur 4,90 m, date de la même période, d'après la céramique glaçurée recueillie.
Enfin, la période ottomane tardive y est représentée par plusieurs segments de murs de fondations, maçonnés avec du mortier d’argile, dont certains auraient appartenu à une maison, ainsi que des fosses à égouts ou à détritus.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 62 (2007), B2, p. 894-896.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran
Date de création
2016-10-03 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 10:29:18