MARONÉE. - Paliochora - 2007
Informations Générales
Numéro de la notice
5659
Année de l'opération
2007
Chronologie
Mots-clés
Basilique - Fontaine - Sépulture - Inscription - Mosaïque - Peinture - Édifice religieux - Installation hydraulique
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Maronia
Maronia
Notices et opérations liées
Description
Près de Maronée, au lieu-dit Paliochora, S. Doukata (12e éphorie des antiquités byzantines) a poursuivi en 2007 la fouille de la basilique protobyzantine, en concluant celle de la chapelle médiobyzantine construite dans sa nef Sud (fig. 1-2). On y a également mis au jour plusieurs sépultures, liées à divers moments de l’utilisation des lieux.
Incorporant dans sa structure des parties de l’architecture de la basilique (tel le stylobate Sud), la chapelle Sud avait aussi été construite en remployant largement des spolia provenant de la basilique, combinées à des moellons plus ou moins bruts et à des briques, avec du mortier d’argile. Ainsi, une partie de la mosaïque de la nef Sud de la basilique, présentant une composition géométrique végétale autour d’une inscription dédicatoire, avait été conservée pour former le sol du bêma de la chapelle ; on y a retrouvé, in situ, les deux colonnes ayant formé les bases de l’autel et de la prothesis. Le reste de l'église avait, en revanche, été pavé de dalles carrées en terre cuite ; ultérieurement, cette partie dallée de la chapelle avait été utilisée pour des inhumations. Une tombe a notamment été découverte le long de la paroi Nord de la nef ; elle réutilisait, dans sa structure, un fragment d’une inscription funéraire du IIe s. apr. J.-C. Dans le narthex, on a mis au jour une structure maçonnée ayant servi de dépotoir de tessons, ainsi qu’une fontaine construite en marbre. L’entrée, sur le côté Ouest, avait été déplacée à un moment vers l’angle Nord, peut-être avec l’établissement des sépultures dans la chapelle. Quant à l’espace rectangulaire à l’Ouest du narthex, il avait également servi pour des inhumations. La couche de destruction de la chapelle a livré des tuiles, des briques, des clous, des fragments de mosaïque, mais aussi de peinture murale indiquant l’existence d’un décor sur les parois.
La fouille a également été poursuivie au Nord de la chapelle Sud, dans la nef centrale de la basilique : on y a dégagé deux espaces rectangulaires communicants par une ouverture. L’un a livré un pithos dont les parois étaient consolidées par des jointures en plomb. L’autre était un dépotoir contenant cendres, charbon, coquillages et os, objets en fer, fragments d’éléments d’architecture, de peintures murales et de pithoi, ainsi que de l’abondante céramique médiobyzantine ; une structure en pierres y a également été repérée, destinée vraisemblablement à contenir un pithos. Sous le sol de cet espace, on a découvert deux tombes à ciste, construite en matériaux de récupération (fragments de mosaïque, de barrières de chancel etc.) et recouvertes de dalles de pierre. Elles contenaient au total les restes de cinq individus, sans mobilier, et datent vraisemblablement de la « période obscure ».
Incorporant dans sa structure des parties de l’architecture de la basilique (tel le stylobate Sud), la chapelle Sud avait aussi été construite en remployant largement des spolia provenant de la basilique, combinées à des moellons plus ou moins bruts et à des briques, avec du mortier d’argile. Ainsi, une partie de la mosaïque de la nef Sud de la basilique, présentant une composition géométrique végétale autour d’une inscription dédicatoire, avait été conservée pour former le sol du bêma de la chapelle ; on y a retrouvé, in situ, les deux colonnes ayant formé les bases de l’autel et de la prothesis. Le reste de l'église avait, en revanche, été pavé de dalles carrées en terre cuite ; ultérieurement, cette partie dallée de la chapelle avait été utilisée pour des inhumations. Une tombe a notamment été découverte le long de la paroi Nord de la nef ; elle réutilisait, dans sa structure, un fragment d’une inscription funéraire du IIe s. apr. J.-C. Dans le narthex, on a mis au jour une structure maçonnée ayant servi de dépotoir de tessons, ainsi qu’une fontaine construite en marbre. L’entrée, sur le côté Ouest, avait été déplacée à un moment vers l’angle Nord, peut-être avec l’établissement des sépultures dans la chapelle. Quant à l’espace rectangulaire à l’Ouest du narthex, il avait également servi pour des inhumations. La couche de destruction de la chapelle a livré des tuiles, des briques, des clous, des fragments de mosaïque, mais aussi de peinture murale indiquant l’existence d’un décor sur les parois.
La fouille a également été poursuivie au Nord de la chapelle Sud, dans la nef centrale de la basilique : on y a dégagé deux espaces rectangulaires communicants par une ouverture. L’un a livré un pithos dont les parois étaient consolidées par des jointures en plomb. L’autre était un dépotoir contenant cendres, charbon, coquillages et os, objets en fer, fragments d’éléments d’architecture, de peintures murales et de pithoi, ainsi que de l’abondante céramique médiobyzantine ; une structure en pierres y a également été repérée, destinée vraisemblablement à contenir un pithos. Sous le sol de cet espace, on a découvert deux tombes à ciste, construite en matériaux de récupération (fragments de mosaïque, de barrières de chancel etc.) et recouvertes de dalles de pierre. Elles contenaient au total les restes de cinq individus, sans mobilier, et datent vraisemblablement de la « période obscure ».
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 62 (2007), B2, p. 1131-1136.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-09-22 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 09:06:47