AGHIOS ACHILLIOS - 2007
Informations Générales
Numéro de la notice
5625
Année de l'opération
2007
Chronologie
Mots-clés
Maison - Sépulture - Monnaie - Parure/toilette - Métal - Minéraux - Verre - Habitat - Production/extraction
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Ag. Achillios, Ail
Ag. Achillios, Ail
Notices et opérations liées
19992007
Description
Sur l’îlot d’Aghios Achillios, dans les lacs Prespès, L. Guélou (XXIXe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2007 une fouille au lieu-dit Spas et a mis au jour des vestiges d’occupation hellénistiques et romains, ainsi que trois sépultures protobyzantines.
Des fouilles plus anciennes sur le même site avaient également révélé la présence de bâtiments hellénistiques et romains ainsi que celle de sépultures protobyzantines (BCH 86, p. 795 ; BCH 125, p. 933). Par la suite, le site a été identifié à l’antique Lyké, tandis que divers éléments indiquent que l’îlot en question était en réalité une péninsule pendant l’Antiquité.
Dans les tombes nouvellement découvertes, le défunt était allongé sur le dos, les bras le long du corps : une sépulture en particulier, orientée Nord-Sud, appartenait à une femme portant un collier de perles en verre et ambre, des boucles d’oreilles en argent et une fibule en bronze, datés du IVe s. apr. J-C. Des monnaies de la même période (issues surtout sous Constant II et Constantin II) ont également été retrouvées dans ces sépultures.
Dans les niveaux sous-jacents, on a repéré des restes de murs provenant d’habitations d’époque romaine ; plus au Sud, deux autres bâtiments, à orientation Nord-Sud et datés également d’époque romaine, ont été mis au jour. Ces derniers avaient étaient construits en moellons et mortier d’argile jusqu’à une hauteur d’environ un mètre, puis vraisemblablement en briques de terre crue ; on leur restitue une toiture en tuiles de type laconien. L'un des bâtiments est identifié à un entrepôt à quatre pithoi, retrouvés in situ entièrement enfoncés dans le sol ; l'autre bâtiment, un espace comportant un foyer et des dépôts d’ocre suggère un atelier. Ces niveaux ont livré de la céramique commune (de cuisine, de stockage), de la sigillée orientale rouge (Ier-IIIe s. apr. J-C., surtout des assiettes) et quelques tessons de bols à relief (Ier s. av.-Ier apr. J.-C.), des fragments de vases en verre, des pesons parfois estampillés, ainsi que deux monnaies – un denarius en argent issu sous Hadrien (132-134 apr. J.-C.) et un antoninianus en bronze issu sous Aurélien (270-275 apr. J.-C.).
En revanche, un sondage mené vers le Sud-Ouest, sur la rive du lac, a livré de plus grandes quantités de céramique hellénistique grise locale, souvent à bandes noires, et de céramique décorée (surtout de grands vases : hydries, amphores, oenochoai), indiquant l’existence de niveaux d’installation plus anciens, au IIe et Ier s. av. J.-C.
Des fouilles plus anciennes sur le même site avaient également révélé la présence de bâtiments hellénistiques et romains ainsi que celle de sépultures protobyzantines (BCH 86, p. 795 ; BCH 125, p. 933). Par la suite, le site a été identifié à l’antique Lyké, tandis que divers éléments indiquent que l’îlot en question était en réalité une péninsule pendant l’Antiquité.
Dans les tombes nouvellement découvertes, le défunt était allongé sur le dos, les bras le long du corps : une sépulture en particulier, orientée Nord-Sud, appartenait à une femme portant un collier de perles en verre et ambre, des boucles d’oreilles en argent et une fibule en bronze, datés du IVe s. apr. J-C. Des monnaies de la même période (issues surtout sous Constant II et Constantin II) ont également été retrouvées dans ces sépultures.
Dans les niveaux sous-jacents, on a repéré des restes de murs provenant d’habitations d’époque romaine ; plus au Sud, deux autres bâtiments, à orientation Nord-Sud et datés également d’époque romaine, ont été mis au jour. Ces derniers avaient étaient construits en moellons et mortier d’argile jusqu’à une hauteur d’environ un mètre, puis vraisemblablement en briques de terre crue ; on leur restitue une toiture en tuiles de type laconien. L'un des bâtiments est identifié à un entrepôt à quatre pithoi, retrouvés in situ entièrement enfoncés dans le sol ; l'autre bâtiment, un espace comportant un foyer et des dépôts d’ocre suggère un atelier. Ces niveaux ont livré de la céramique commune (de cuisine, de stockage), de la sigillée orientale rouge (Ier-IIIe s. apr. J-C., surtout des assiettes) et quelques tessons de bols à relief (Ier s. av.-Ier apr. J.-C.), des fragments de vases en verre, des pesons parfois estampillés, ainsi que deux monnaies – un denarius en argent issu sous Hadrien (132-134 apr. J.-C.) et un antoninianus en bronze issu sous Aurélien (270-275 apr. J.-C.).
En revanche, un sondage mené vers le Sud-Ouest, sur la rive du lac, a livré de plus grandes quantités de céramique hellénistique grise locale, souvent à bandes noires, et de céramique décorée (surtout de grands vases : hydries, amphores, oenochoai), indiquant l’existence de niveaux d’installation plus anciens, au IIe et Ier s. av. J.-C.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 62 (2007), B2, p. 974-978.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-09-15 00:00:00
Dernière modification
2023-11-09 08:43:17