RHODES. - Kolympia - 2008
Informations Générales
Numéro de la notice
5593
Année de l'opération
2008
Chronologie
Mots-clés
Bains - Sépulture - Figurine - Mosaïque - Revêtements (mur et sol) - Flore - Habitat - Production/extraction
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kolimbia, San Benedeto
Kolimbia, San Benedeto
Notices et opérations liées
20082010
Description
À Rhodes, dans la commune de Kolymbia, É. Kaninia et T. Chatzinikola (XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont poursuivi, en 2007 et 2008, la fouille de sauvetage sur le terrain de la société Georgios o Ambéliotis et ont mis au jour les vestiges d’une installation rurale occupée entre les périodes hellénistique et protobyzantine, ainsi que deux sépultures protobyzantines (fig. 1-2).
On a dégagé des vestiges de murs, souvent mal conservés, qui forment un ensemble de pièces ayant vraisemblablement appartenu à une installation à caractère agricole où des activités artisanales sont également attestées. Les espaces ont parfois subi des transformations, ajouts ou consolidations. Certains conservent des restes de leur sol – tels une mosaïque de galets à mortier rougeâtre ou le dallage d’une cour – et sont équipés de diverses structures : l’espace 2, par exemple, est doté d’un couple de petits foyers et d’une construction maçonnée rectangulaire dont la fonction reste incertaine. Vers le centre du complexe on a découvert un ensemble de deux pièces qui font partie d’un bain : l’une était revêtue à l’intérieur d’une couche épaisse de mortier et comportait au sol les restes de quinze pilettes pour former l’hypocauste ; l’autre a livré un remblai de restes de combustion avec des noyaux d’olives. Immédiatement au Nord, on a mis au jour les restes d’un four de potier, à savoir une large dépression circulaire (diam. 3 m) aux parois brûlés et vitrifiées, munie d’un conduit d’air au fond et contenant des masses de chaux. Des espaces qui correspondraient à des ateliers ont également été découverts dans la partie Nord du terrain.
La fouille du complexe a livré de la céramique hellénistique (dont des anses estampillées d’amphores ou le bec tréflé d’une oenochoé à vernis noir) indiquant que l’installation existait déjà à cette période, mais également du matériel (vases en verre, lampes à huile) témoignant que l’occupation a perduré aux époques romaine jusqu’à protobyzantine.
Enfin vers le Sud, on a découvert deux tombes à tuiles contenant, respectivement, les dépouilles d’un nourrisson et d’un enfant, en position repliée ; datées de la période protobyzantine, elles sont considérées comme des sépultures isolées, sans relation avec l’installation.
On a dégagé des vestiges de murs, souvent mal conservés, qui forment un ensemble de pièces ayant vraisemblablement appartenu à une installation à caractère agricole où des activités artisanales sont également attestées. Les espaces ont parfois subi des transformations, ajouts ou consolidations. Certains conservent des restes de leur sol – tels une mosaïque de galets à mortier rougeâtre ou le dallage d’une cour – et sont équipés de diverses structures : l’espace 2, par exemple, est doté d’un couple de petits foyers et d’une construction maçonnée rectangulaire dont la fonction reste incertaine. Vers le centre du complexe on a découvert un ensemble de deux pièces qui font partie d’un bain : l’une était revêtue à l’intérieur d’une couche épaisse de mortier et comportait au sol les restes de quinze pilettes pour former l’hypocauste ; l’autre a livré un remblai de restes de combustion avec des noyaux d’olives. Immédiatement au Nord, on a mis au jour les restes d’un four de potier, à savoir une large dépression circulaire (diam. 3 m) aux parois brûlés et vitrifiées, munie d’un conduit d’air au fond et contenant des masses de chaux. Des espaces qui correspondraient à des ateliers ont également été découverts dans la partie Nord du terrain.
La fouille du complexe a livré de la céramique hellénistique (dont des anses estampillées d’amphores ou le bec tréflé d’une oenochoé à vernis noir) indiquant que l’installation existait déjà à cette période, mais également du matériel (vases en verre, lampes à huile) témoignant que l’occupation a perduré aux époques romaine jusqu’à protobyzantine.
Enfin vers le Sud, on a découvert deux tombes à tuiles contenant, respectivement, les dépouilles d’un nourrisson et d’un enfant, en position repliée ; datées de la période protobyzantine, elles sont considérées comme des sépultures isolées, sans relation avec l’installation.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 62 (2007), B2, p. 1355-1360 AD 63 (2003), B2, p. 1306.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-09-02 00:00:00
Dernière modification
2023-11-01 06:52:15