THÈBES. - Rue Drakou - 2006
Informations Générales
Numéro de la notice
5464
Année de l'opération
2006
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2006
Description
À Thèbes, Ch. Koilakou (1ère éphorie des antiquités byzantines) rend compte de la fouille en 2006 de sauvetage du terrain Kophinis-Skourtaniotis-Germakopoulos, situé rue Drakou, sur lequel on a mis au jour les vestiges de constructions de l’époque byzantine et post-byzantine.
Aux niveaux inférieurs, on a dégagé 20 fosses creusées dans le poros. Elles sont de formes cylindriques et légèrement en cloche, d’une profondeur allant de 1,40 à 3,50 m et présentent un diamètre d’ouverture de 0,75 à 1,50 m (fig. 1-3). On trouve également des cavités moins profondes qui aurait servi à fixer des structures en bois. Une des fosses était reliée à une canalisation couverte de tuiles, ce qui permet d’identifier cet ensemble à une installation artisanale de l’époque byzantine liée aux vestiges du terrain voisin au Nord (voir Chronique, n. 3000 et 2999).
Au-dessus de ce niveau, dans la partie Ouest du terrain, a été construite une maison de l’époque post-byzantine, composée d’une pièce principale à étage et d’une cour dallée. Les fondations de la maison comportent des arcs de décharge qui s’appuient sur les fosses byzantines. La fouille de la maison a livré une couche de destruction avec des traces d’incendie qui atteint une épaisseur d’un mètre dans la cour. Une monnaie vénitienne de 1686 a été trouvée sous le niveau de fondation de la maison, fournissant ainsi peut-être un terminus ante quem pour la construction de la maison. La cour a incorporé et réutilisé une fosse byzantine : son embouchure a été surélevée par des rangées de pierres et elle atteint ainsi une hauteur de 3,60 m. Elle contenait une grande quantité de mobilier, parmi lequel on compte de la céramique d’Iznik, de Çanakkale et de Kütahya notamment, datant de 1500 à 1800 environ, de la céramique commune, des fragments de pipes ottomanes, des objets métalliques, une épée en fer avec des traces d’un étui en cuir, des ciseaux en fer, des clous, des couteaux. Le niveau supérieur de la fosse était composé de pierres et de tuiles, comme le reste de la cour. Au-dessus de ce niveau de destruction, on a trouvé une double colonnette en marbre (haut. 0,58 ; larg. 0,29 ; ép. 0,09 m).
Parmi les trouvailles dans les autres fosses, on mentionne les 64 morceaux d’écume de mer dans une même fosse, provenant d’un atelier de production de pipes (que l’on avait trouvé jusqu’à présent que dans la rue Epaminonda, cf. Chronique, n. 2998). Dans la même fosse, on a recueilli une monnaie d’époque franque et un plat à glaçure et décor incisé.
Près de la limite orientale du terrain, on a dégagé les fondations d’un autre bâtiment qui en forment l’angle Nord-Ouest et le mur Ouest (long. 10 m).
Aux niveaux inférieurs, on a dégagé 20 fosses creusées dans le poros. Elles sont de formes cylindriques et légèrement en cloche, d’une profondeur allant de 1,40 à 3,50 m et présentent un diamètre d’ouverture de 0,75 à 1,50 m (fig. 1-3). On trouve également des cavités moins profondes qui aurait servi à fixer des structures en bois. Une des fosses était reliée à une canalisation couverte de tuiles, ce qui permet d’identifier cet ensemble à une installation artisanale de l’époque byzantine liée aux vestiges du terrain voisin au Nord (voir Chronique, n. 3000 et 2999).
Au-dessus de ce niveau, dans la partie Ouest du terrain, a été construite une maison de l’époque post-byzantine, composée d’une pièce principale à étage et d’une cour dallée. Les fondations de la maison comportent des arcs de décharge qui s’appuient sur les fosses byzantines. La fouille de la maison a livré une couche de destruction avec des traces d’incendie qui atteint une épaisseur d’un mètre dans la cour. Une monnaie vénitienne de 1686 a été trouvée sous le niveau de fondation de la maison, fournissant ainsi peut-être un terminus ante quem pour la construction de la maison. La cour a incorporé et réutilisé une fosse byzantine : son embouchure a été surélevée par des rangées de pierres et elle atteint ainsi une hauteur de 3,60 m. Elle contenait une grande quantité de mobilier, parmi lequel on compte de la céramique d’Iznik, de Çanakkale et de Kütahya notamment, datant de 1500 à 1800 environ, de la céramique commune, des fragments de pipes ottomanes, des objets métalliques, une épée en fer avec des traces d’un étui en cuir, des ciseaux en fer, des clous, des couteaux. Le niveau supérieur de la fosse était composé de pierres et de tuiles, comme le reste de la cour. Au-dessus de ce niveau de destruction, on a trouvé une double colonnette en marbre (haut. 0,58 ; larg. 0,29 ; ép. 0,09 m).
Parmi les trouvailles dans les autres fosses, on mentionne les 64 morceaux d’écume de mer dans une même fosse, provenant d’un atelier de production de pipes (que l’on avait trouvé jusqu’à présent que dans la rue Epaminonda, cf. Chronique, n. 2998). Dans la même fosse, on a recueilli une monnaie d’époque franque et un plat à glaçure et décor incisé.
Près de la limite orientale du terrain, on a dégagé les fondations d’un autre bâtiment qui en forment l’angle Nord-Ouest et le mur Ouest (long. 10 m).
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 61 (2006), B1, p. 509-512
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-07-18 00:00:00
Dernière modification
2023-10-31 07:02:04