MOLYVOTI. - Strymè antique - 2015
Informations Générales
Numéro de la notice
5452
Année de l'opération
2015
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Molyvoti
Molyvoti
Notices et opérations liées
Description
Près de Molyvoti, au Sud-Ouest de Komotini,
La prospection géophysique s’est poursuivie dans le secteur de la ville de l’époque classique et la ville de l’époque romaine tardive et protobyzantine a été explorée par résistivité électrique (fig. 1). L’étude géomorphologique s’est concentrée sur la zone de terre entre les extrémités Nord-Est et Sud-Ouest de la péninsule et a conclu qu’un environnement lagunaire existait vers l’Ouest durant l’Antiquité aussi : il semble en effet a priori que la péninsule n’a jamais été une île. Une prospection pédestre a été menée sur le « Secteur B », au cours de laquelle on a collecté des éléments caractéristiques (tuiles et céramique, notamment) : on a recueilli du mobilier préhistorique (néolithique et de l’Âge du Bronze) au pied d’une colline plate près du Lac Mitrikon et très peu de mobilier archaïque sur toute la zone prospectée. En revanche, le mobilier de l’époque classique était plus abondant, principalement autour de la ville antique de la péninsule de Molyvoti. On a également ramassé beaucoup de céramique de l’époque romaine. On estime qu’à l’époque byzantine, l’occupation de la région s’est rétrécie.
La fouille archéologique s’est concentrée en 2015 sur la Maison de la Gorgone, déjà connue par les travaux de 2013 et 2014 (fig. 2). Sous le sol de l’espace α (fig. 3), on a dégagé une couche sombre comportant une grande quantité de mobilier de l’époque archaïque. Ce même niveau renfermait un bassin dont les parois étaient revêtues de mortier (diam. 0,75 m). Malgré la présence de céramique archaïque, les structures mises au jour sous le sol datent de l’époque classique.
La fouille a dégagé trois des murs extérieurs de la maison – les matériaux du mur Nord-Est auraient été pillés durant l’Antiquité. Le mur Nord sépare cette maison de la maison d’Hermès. On reconnaît une surface travaillée au Sud de l’espace ια, sur le mur Ouest, qui pourrait peut-être avoir accueilli un seuil. On reconnaît probablement, dans l’espace β, une cour qui a révélé une couche de destruction ou d’abandon et une canalisation qui se déversait dans la rue (fig. 4). Au Sud de l’espace β, on a fouillé un puits jusqu’à 1,19 m de profondeur, tandis qu’un autre puits a été dégagé dans l’espace θ, à l’Ouest de la maison, et fouillé jusqu’à la nappe phréatique, à 8,50 m de profondeur. Le remblai de celui-ci comportait de la céramique (notamment un col d’amphore peint et une antéfixe peinte ; fig. 5), des écailles de poisson, des restes d’oursins, des graines de céréales et du pain brûlé.
De nouveaux espaces et de nouveaux murs de l’époque classique et de l’époque romaine tardive ont été dégagés au cours de cette campagne (fig. 6), mais aucun niveau de circulation. A l’Est de la maison de la Gorgone, on n’a retrouvé peu ou pas de trace d’architecture de l’époque classique, à part les murs le mur Sud de la maison, qui se prolonge vers l’Est. Il semble que la partie orientale de la maison ait été arasée ; des couches de mise à niveau datées de l’époque romaine tardive ont été identifiées entre le mur extérieur Sud (L15-098) et le mur médian de la maison (L13-096). On y a recueilli de la céramique et une base en verre, qui permettent de dater cette phase de la fin du IVe et du début du Ve s. apr. J.-C. Au Sud-Est de la structure circulaire mise au jour en 2013 et 2014 au centre de la maison, on a dégagé un mur courbe, une meule et les restes épars d’un mur, datés d’après la céramique de la fin du Ve-première moitié du VIe s. apr. J.-C.
(ASCSA/Princeton University),
et
(Ephorie des Antiquités du Rhodope) et
(ASCSA/University of Pennsylvania), ont poursuivi en 2015 les recherches dans le cadre du programme « Molyvoti, Thrace Archaeological Project » (MTAP).La prospection géophysique s’est poursuivie dans le secteur de la ville de l’époque classique et la ville de l’époque romaine tardive et protobyzantine a été explorée par résistivité électrique (fig. 1). L’étude géomorphologique s’est concentrée sur la zone de terre entre les extrémités Nord-Est et Sud-Ouest de la péninsule et a conclu qu’un environnement lagunaire existait vers l’Ouest durant l’Antiquité aussi : il semble en effet a priori que la péninsule n’a jamais été une île. Une prospection pédestre a été menée sur le « Secteur B », au cours de laquelle on a collecté des éléments caractéristiques (tuiles et céramique, notamment) : on a recueilli du mobilier préhistorique (néolithique et de l’Âge du Bronze) au pied d’une colline plate près du Lac Mitrikon et très peu de mobilier archaïque sur toute la zone prospectée. En revanche, le mobilier de l’époque classique était plus abondant, principalement autour de la ville antique de la péninsule de Molyvoti. On a également ramassé beaucoup de céramique de l’époque romaine. On estime qu’à l’époque byzantine, l’occupation de la région s’est rétrécie.
La fouille archéologique s’est concentrée en 2015 sur la Maison de la Gorgone, déjà connue par les travaux de 2013 et 2014 (fig. 2). Sous le sol de l’espace α (fig. 3), on a dégagé une couche sombre comportant une grande quantité de mobilier de l’époque archaïque. Ce même niveau renfermait un bassin dont les parois étaient revêtues de mortier (diam. 0,75 m). Malgré la présence de céramique archaïque, les structures mises au jour sous le sol datent de l’époque classique.
La fouille a dégagé trois des murs extérieurs de la maison – les matériaux du mur Nord-Est auraient été pillés durant l’Antiquité. Le mur Nord sépare cette maison de la maison d’Hermès. On reconnaît une surface travaillée au Sud de l’espace ια, sur le mur Ouest, qui pourrait peut-être avoir accueilli un seuil. On reconnaît probablement, dans l’espace β, une cour qui a révélé une couche de destruction ou d’abandon et une canalisation qui se déversait dans la rue (fig. 4). Au Sud de l’espace β, on a fouillé un puits jusqu’à 1,19 m de profondeur, tandis qu’un autre puits a été dégagé dans l’espace θ, à l’Ouest de la maison, et fouillé jusqu’à la nappe phréatique, à 8,50 m de profondeur. Le remblai de celui-ci comportait de la céramique (notamment un col d’amphore peint et une antéfixe peinte ; fig. 5), des écailles de poisson, des restes d’oursins, des graines de céréales et du pain brûlé.
De nouveaux espaces et de nouveaux murs de l’époque classique et de l’époque romaine tardive ont été dégagés au cours de cette campagne (fig. 6), mais aucun niveau de circulation. A l’Est de la maison de la Gorgone, on n’a retrouvé peu ou pas de trace d’architecture de l’époque classique, à part les murs le mur Sud de la maison, qui se prolonge vers l’Est. Il semble que la partie orientale de la maison ait été arasée ; des couches de mise à niveau datées de l’époque romaine tardive ont été identifiées entre le mur extérieur Sud (L15-098) et le mur médian de la maison (L13-096). On y a recueilli de la céramique et une base en verre, qui permettent de dater cette phase de la fin du IVe et du début du Ve s. apr. J.-C. Au Sud-Est de la structure circulaire mise au jour en 2013 et 2014 au centre de la maison, on a dégagé un mur courbe, une meule et les restes épars d’un mur, datés d’après la céramique de la fin du Ve-première moitié du VIe s. apr. J.-C.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de mission à Molyvoti en 2015, remis par N. T. Arrington, D. Terzopoulou, M. Tasaklaki et Th. F. Tartaron.
Voir également AD 70 (2015) [2019], B2, p. 1165-1169.
Voir également AD 70 (2015) [2019], B2, p. 1165-1169.
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Date de création
2016-07-13 00:00:00
Dernière modification
2024-10-29 10:09:30
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