KOS. - Valorisation du quartier de l'agora et du port antique - 2006
Informations Générales
Numéro de la notice
5421
Année de l'opération
2006
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kos
Kos
Notices et opérations liées
2006
Description
Dans la ville de Kos, A. Giannikouri, E. Skerlou, M. Livadiotti et G. Rocco (Institut archéologique d’études égéennes, XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques, École polytechnique de Bari), dans le cadre des travaux de valorisation dans le secteur de l’agora et du port, ont effectué des sondages au Nord de l’agora antique afin de préciser la relation entre celle-ci et le port juste au Nord (fig. 1).
Les recherches ont principalement porté sur la question du tracé du rempart antique qui passait entre l’agora et le port : on a constaté que sa construction présente une interruption d’une largeur de 2,88 m, encadrée par deux parastades (fig. 2). À cet endroit il est construit en appareil irrégulier de blocs de pierre volcanique (malakopetra), un mode de construction différent par rapport au reste du monument. Il s’agirait probablement de la fermeture du passage entre l’agora et le port au IIe s., lorsqu’après le séisme de 142 apr. J.-C., on a construit un propylée monumental et un escalier pour accéder à l’agora.
Un sondage à cet endroit révèle un sol en pente et dallé, daté de l’époque hellénistique, qui menait vers l’intérieur du portique oriental de l’agora. Au Ier s. apr. J.-C., le dallage est recouvert d’une couche de terre jaunâtre et compacte. À une distance de 1,50 m au Nord du rempart, le dallage est détruit par l’aménagement d’un puits à l’époque médiévale.
À l’angle Nord-Est du sondage, le dallage repose sur une couche de terre mêlée à des cendres. On a mis au jour, au Nord-Est de ce sondage, on a dégagé les fondations d’un mur en blocs de calcaire, daté du IIIe s. av. J.-C. (fig. 3). Ces vestiges ont été interprétés comme les parastades qui encadrent la colonnade d’un portique situé au Nord du rempart et qui était traversé par le passage dallé avant d’atteindre l’agora.
Les recherches ont principalement porté sur la question du tracé du rempart antique qui passait entre l’agora et le port : on a constaté que sa construction présente une interruption d’une largeur de 2,88 m, encadrée par deux parastades (fig. 2). À cet endroit il est construit en appareil irrégulier de blocs de pierre volcanique (malakopetra), un mode de construction différent par rapport au reste du monument. Il s’agirait probablement de la fermeture du passage entre l’agora et le port au IIe s., lorsqu’après le séisme de 142 apr. J.-C., on a construit un propylée monumental et un escalier pour accéder à l’agora.
Un sondage à cet endroit révèle un sol en pente et dallé, daté de l’époque hellénistique, qui menait vers l’intérieur du portique oriental de l’agora. Au Ier s. apr. J.-C., le dallage est recouvert d’une couche de terre jaunâtre et compacte. À une distance de 1,50 m au Nord du rempart, le dallage est détruit par l’aménagement d’un puits à l’époque médiévale.
À l’angle Nord-Est du sondage, le dallage repose sur une couche de terre mêlée à des cendres. On a mis au jour, au Nord-Est de ce sondage, on a dégagé les fondations d’un mur en blocs de calcaire, daté du IIIe s. av. J.-C. (fig. 3). Ces vestiges ont été interprétés comme les parastades qui encadrent la colonnade d’un portique situé au Nord du rempart et qui était traversé par le passage dallé avant d’atteindre l’agora.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 61 (2006), B2, p. 1330-1332.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2016-07-04 00:00:00
Dernière modification
2023-12-11 09:33:00