SKIATHOS. - Kephala - 2014
Informations Générales
Numéro de la notice
5052
Année de l'opération
2014
Chronologie
Mots-clés
Fortification - Sépulture - Lampe - Parure/toilette - Bois - Métal - Os - Pierre - Habitat - Production/extraction
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kephala, Skiathos, Palaiskiathos
Kephala, Skiathos, Palaiskiathos
Notices et opérations liées
Description
À Skiathos (fig. 1), Alexandros Mazarakis-Ainian (Université de Thessalie) a mené en 2014 une troisième campagne de fouilles en collaboration avec A. Doulgeri-Intzesiloglou (XIIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques).
- Dans le secteur du rempart (T1.1), la fouille avait pour objectif de dégager la couche de tuiles laconiennes qui recouvrait, sur une grande surface, une couche épaisse comportant de nombreux tessons de céramique et de lampes principalement de l’époque classique (fig. 2). On a également recueilli des pesons, dont certains timbrés. Il n’a pas été possible de déterminer s’il s’agit d’une couche de destruction d’une tour du rempart ou d’un dépotoir ; cette découverte atteste néanmoins l’occupation de ce secteur jusqu’à l’époque classique.
- Dans la ville basse (secteur T1.3 du rempart), la fouille s’est étendue au Nord et à l’Est afin de dégager la totalité du bâtiment B qui était construit au-dessus du bâtiment A de forme elliptique (fig. 3-4). L’extension de la fouille vers l’Ouest a révélé la présence d’un troisième bâtiment (Γ) et confirmé la datation haute du rempart (T1.3). On a recueilli une quantité importante de céramique, d’os et de coquillages provenant de la couche de l’époque protogéométrique-géométrique fouillée plus à l’Est, sous le niveau du rempart.
Les murs du bâtiment B, conservés à une hauteur de 0,50 m, sont fondés sur le rocher. On a constaté que seul le parement interne des murs était soigné, alors que les faces externes étaient grossièrement construites, ce qui suggère que le bâtiment B était semi-enterré. Cette hypothèse semble se confirmer par la fouille. Le bâtiment est limité au Nord par le rocher taillé de manière verticale ; l’entrée se trouve à l’Est. Il présente un plan presque carré (dim. 3,70 m x 3,40 m). On a recueilli des fragments de lampes de l’époque classique dans la couche d’abandon du bâtiment, indiquant un terminus ante quem pour l’abandon, mais très peu de céramique sur le niveau de circulation, qui était recouvert cependant de pierres plates provenant du toit. La fonction du bâtiment n’a pas pu être déterminée.
L’extension de la fouille vers l’Ouest a montré que le bâtiment B manifeste l’état le plus récent d’occupation à cet endroit, puisque la paroi Nord et les murs transversaux Est et Ouest appartiennent à un bâtiment plus ancien (bâtiment Γ), de plan elliptique (les angles Nord-Ouest et Nord-Est sont taillés de manière circulaire), semi-enterré, de dimensions 7 x 2 m environ et ouvert vers le Sud (fig. 5). À proximité du mur Nord, on a mis au jour un « autel » circulaire constitué de galets (diam. 0,50 m ; fig. 6). Immédiatement au Sud, on a observé une certaine quantité de charbons et de galets disposés en cercle (diam. 0,70 m) : l’ensemble est interprété comme un foyer lié à l’ « autel » (fig. 7). Le mobilier, qui n’a pas encore été étudié, paraît contemporain à celui du bâtiment A.
Par ailleurs, la découverte, à l’Ouest du bâtiment A, d’un arc de fibule raté conforte l’hypothèse d’un atelier de métallurgie.
À l’Est des bâtiments, on a poursuivi la fouille contre le rempart (T1.3.), jusqu’au niveau de fondation daté de l’époque protogéométrique – subgéométrique/géométrique, caractérisé par la grande quantité de tessons de céramique (vases à boire à décor peint, amphores), de coquillages, d’os animaux, de galets et de charbons de bois. Cette couche est antérieure au rempart et au bâtiment A.
Au musée de Volos, on a procédé à la micro-fouille de l’amphore de la tombe I (fig. 8): en plus de quelques restes d’os épars et de restes microscopiques de charbons, elle contenait un petit skyphos miniature à deux anses, qui appartenait au groupe de « Lindos », daté du début du Ve s. av. J.-C.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de mission à Skiathos en 2014 par A. Mazarakis-Ainian, sur le site http://extras.ha.uth.gr/skiathos/gr/season2014.asp
Voir également :
- Αλέξανδρος Μαζαράκης-Αινιάν, Αργυρούλα Δουλγέρη Ιντζεσίλογλου, Ανασκαφές στην Κεφάλα Σκιάθου (2012-2014), ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 395-410.
- Ελένη Χρυσοπούλου, Αργυρούλα Δουλγέρη-Ιντζεσίλογλου, Στρώμα καταστροφής κλασικής εποχής στον οικισμό της "Κεφάλας" Σκιάθου. Πρώτη παρουσίαση και ερμηνευτική προσέγγιση, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 411-420.
- Αλέξανδρος Μαζαράκης-Αινιάν, Αλεξάνδρα Αλεξανδρή, Νέα δεδομένα για τις Σποράδες κατά τους πρώιμους ιστορικούς χρόνους: ο οικισμός της Κεφάλας Σκιάθου, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 421-430.
Voir également :
- Αλέξανδρος Μαζαράκης-Αινιάν, Αργυρούλα Δουλγέρη Ιντζεσίλογλου, Ανασκαφές στην Κεφάλα Σκιάθου (2012-2014), ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 395-410.
- Ελένη Χρυσοπούλου, Αργυρούλα Δουλγέρη-Ιντζεσίλογλου, Στρώμα καταστροφής κλασικής εποχής στον οικισμό της "Κεφάλας" Σκιάθου. Πρώτη παρουσίαση και ερμηνευτική προσέγγιση, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 411-420.
- Αλέξανδρος Μαζαράκης-Αινιάν, Αλεξάνδρα Αλεξανδρή, Νέα δεδομένα για τις Σποράδες κατά τους πρώιμους ιστορικούς χρόνους: ο οικισμός της Κεφάλας Σκιάθου, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 421-430.
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Date de création
2015-09-08 00:00:00
Dernière modification
2023-10-13 11:14:14
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