THESSALONIQUE. - Ville haute, rue Aiolou - 2003
Informations Générales
Numéro de la notice
4190
Année de l'opération
2003
Chronologie
Mots-clés
Édifice Public - Lampe - Mosaïque - Peinture - Habitat - Bâti - Mobilier et aménagement du bâti - Espaces
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
2003
Description
Dans la ville haute de Thessalonique, E. Marki (9e éphorie des antiquités byzantines) rend compte de la fouille de sauvetage menée en 2003 sur le terrain aux nos 6-12 de la rue Aiolou, qui a permis la mise au jour des vestiges d’un bâtiment circulaire de l’époque protobyzantine (fig. 1-2).
Le bâtiment est fondé sur une couche qui comporte de la céramique commune, des fragments de lampes à décor de croix en relief (Ve-VIe s.), quatre monnaies des IVe-Ve s. et des fragments de vases en verre. Cette couche est elle-même scellée par une couche de cendres.
Au-dessus de cette dernière, on a dégagé un mur d’orientation Nord-Sud, construit en moellons et en briques (long. 7,60 m ; haut. 0,45 m), qui présente une courbure sur son parement interne. Au milieu du mur se trouve un seuil en marbre (long. 1,26 m ; larg. 0,30 m), flanqué de deux bases pour des colonnes de 0,44 m de diamètre. Le côté extérieur des bases porte des encoches verticales pour la fixation de plaques. Au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, le mur est encadré de deux piliers volumineux (haut. 0,45-0,50 m) dont le parement externe poursuit la courbe et qui appartiennent à un deuxième état de construction. Ils portent des traces de placage de marbre. À l’Est de ce mur, on a mis au jour une partie d’un stylobate courbe (larg. 0,55 m ; haut. 0,26 m). Au milieu du stylobate se trouve une ouverture d’une largeur de 1,22 m, en face du seuil du mur Ouest. Le sol dégagé appartient à un deuxième état et est constitué d’un placage de marbre de l’époque médiobyzantine, qui a ensuite été recouvert d’un sol de mortier blanc lié à la transformation du bâtiment en espace artisanal (on y associe deux nouveaux murs et deux bassins en mortier hydraulique qui recouvrent une partie du sol d’origine).
Le bâtiment était recouvert d’une couche de destruction qui comportait des fragments de mosaïques murales, des fragments de peintures murales avec des motifs végétaux, des figures de saints et quelques inscriptions, ainsi que des fragments de chapiteaux, de dalles de chancel et des bases de colonnes.
Il semble que le bâtiment circulaire de l’époque protobyzantine ait été lié à un bâtiment public, peut-être une fontaine. Les fragments de mosaïques et de peintures murales recueillies dans la couche de destruction paraissent provenir d’un bâtiment sacré voisin.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 56-59 (2001-2004), B3a, p. 280-282.
Légende graphique :
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Date de création
2014-06-03 00:00:00
Dernière modification
2023-10-17 07:17:46