SANI (ANTIQUE) - 2004
Informations Générales
Numéro de la notice
407
Année de l'opération
2004
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Nea Roda, Provlax
Nea Roda, Provlax
Notices et opérations liées
2004
Description
En 2003, des fouilles d’urgence sur la colline Nord du village moderne de Trypiti (à la sortie du « canal de Xerxès »), où l’on situe l’antique Sani, ont mis au jour un petit tronçon d’un ouvrage fortifié datant sans doute de l’époque hellénistique. De vastes travaux de déblaiement, vers la fin des années 1960, avaient détruit la presque totalité des vestiges antiques sur cette colline.
En 2004, de nouvelles fouilles d’urgence de part et d’autre de la route menant vers Ouranoupolis ont mis au jour des vestiges qui s’échelonnent entre l’Âge du Bronze et l’époque classico-hellénistique. Les plus intéressants ont été explorés du côté Nord de la route, sur le versant Sud-Est de la colline. Au-dessous d’une très épaisse couche de destruction, provenant de la ruine des bâtiments situés plus haut sur la colline, on a partiellement fouillé une rue étroite, un mur de soutènement et trois constructions organisées sur deux niveaux. Celles du niveau inférieur, sans doute des habitations, étaient construites avec soin (appareil pseudo-isodome) et comportaient deux pièces conservées sur presque 2 m de haut ; la construction du niveau supérieur était plus sommaire et renfermait des vases de stockage ainsi qu’un pressoir (espace de stockage et de préparation de la nourriture). À l’intérieur des deux habitations on a recueilli un riche mobilier (vases et poids de métier de types variés, monnaies en bronze d’Akanthos, baignoire en terre cuite) qui date de la fin du Ve au milieu du IVe s. et témoigne des relations de cette cité antique avec Athènes, Thasos et l’Ionie. Enfin, à 50 m vers l’Est, on a dégagé plusieurs murs appartenant à un complexe de bâtiments ou à une ferme du IVe s. apr. J.-C.
D’après les données archéologiques il semble que cette petite cité côtière, fondée par Andros au VIIe s. av. J.-C., dépérit et fut abandonnée vers le milieu du IVe s. av. J.-C. On souligne l’absence d’indices d’une destruction violente. On a déjà supposé qu’elle avait été unie administrativement (synécisme) avec sa puissante voisine Akanthos dès la paix de Nicias (421).
Auteur de la notice
Anna TOUCHAIS
Références bibliographiques
Tsigarida, E.-B., Tsolakis, S., ΑΕΜΘ 18 (2004) [2006], p. 191-197.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2009-12-01 00:00:00
Dernière modification
2023-10-02 15:49:20