KATO PAPHOS. - Glyky Nero - 2006
Informations Générales
Numéro de la notice
31
Année de l'opération
2006
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Kato Paphos Castle
Kato Paphos Castle
Notices et opérations liées
2006
Description
Lors de travaux de terrassement préalables à la construction d’un complexe de résidences sur cette parcelle, des vestiges archéologiques sont apparus, presque dès la surface. L’exploration a été dirigée par E. Raptou, archéologue responsable du musée régional de Paphos, avec l’aide de techniciens du musée.
Au centre de la zone fouillée (qui mesure 16 X 15 m), un monument funéraire en élévation, du type « exèdre », supportait un sarcophage construit. L’« exèdre » a été installée sur le rocher naturel et le sable de la côte. Elle est faite d’un remblai de sable, de terre et de pierres non travaillées, et elle s’appuie sur ses deux côtés, au Nord et à l’Est, sur des murs construits en appareil irrégulier. Le mur Est utilise comme fondation, sur son bord Sud, le sable durci. Ces murs constituent l’angle Nord-Est de la construction. Ils ont été dégagés sur 7,70 m pour le mur Nord ; sur 4,40 m pour le mur Est. Ils ont une épaisseur d’environ 0,60 m et leur hauteur varie entre 0,50 et 0,70 m. Sur les autres côtés de l’« exèdre », il n’y a pas de mur, vraisemblablement en raison du dénivelé naturel. Le sarcophage, qui se trouvait pratiquement au centre de cette construction, a été profondément endommagé par le bulldozer : trois de ses côtés ont été arrachés. Il mesurait à l’origine 2,20 X 1 m. Il est fait de grandes plaques de pierre locale. Une partie du côté Est est restée en place ; la plaque du côté Nord, qui avait été déplacée, a été remise à son emplacement d’origine. On n’a pas trouvé de sol associé au sarcophage, probablement parce qu’il a été arraché par le bulldozer.
À l’Est de l’« exèdre », un puits de section rectangulaire, creusé dans le rocher, n’a pas encore été fouillé. Il n’y avait pas d’autre vestige dans ce secteur, à l’exception de quelques inhumations simples et de nombreux ossements animaux. À l’Ouest du sarcophage, une rigole inclinée, d’orientation Ouest-Est, conduisait l’eau dans une citerne creusée dans le rocher (prof. 1 m). Cette dernière est antérieure : elle a été recouverte par le remblai sur lequel on a édifié l’« exèdre ».
Autour de l’« exèdre », des murs, qui lui sont à peu près parallèles, sont apparus sur les côtés Nord et Est (ép. 0,65-0,80 m ; à 1,35-2,40 m de l’« exèdre »). Ils ne sont pas matériellement liés aux constructions mentionnées ci-dessus, du moins dans l’état actuel des recherches. Ils ne paraissent pas davantage faire partie de bâtiments puisqu’ils reposent sur le sable et le rocher naturel, sans qu’on ait pu, jusqu’à présent, découvrir de sol en dur. Dans l’espace entre les murs et au-dessus de ces derniers, dans une couche de sable, se trouvaient trois inhumations intactes, de nombreux ossements humains et animaux, ainsi que de nouvelles inhumations simples dans des vases.
Cette zone était certainement à l’origine une nécropole, qui accueillait des inhumations simples, peut-être celles de pauvres gens, puisqu’elles n’ont livré aucune offrande funéraire. À cette première phase appartiennent également les installations hydrauliques mentionnées ci-dessus, qui devaient répondre aux besoins de la nécropole. Le monument funéraire a été construit ultérieurement, bouleversant les inhumations précédentes : c’est ce qui explique la découverte de nombreux ossements humains dispersés dans toute la zone.
Quant au mobilier, il s’agit exclusivement de céramique de la période hellénistique tardive (IIIe-Ier s. av. J.-C.), pour l’essentiel des tessons d’unguentaria, d’assiettes et d’amphores. Seule trouvaille à sortir du lot, une bague en argent a été découverte au doigt d’un mort dans l’une des tombes perturbées qui ont été fouillées à l’Est du sarcophage.
Autour de l’« exèdre », des murs, qui lui sont à peu près parallèles, sont apparus sur les côtés Nord et Est (ép. 0,65-0,80 m ; à 1,35-2,40 m de l’« exèdre »). Ils ne sont pas matériellement liés aux constructions mentionnées ci-dessus, du moins dans l’état actuel des recherches. Ils ne paraissent pas davantage faire partie de bâtiments puisqu’ils reposent sur le sable et le rocher naturel, sans qu’on ait pu, jusqu’à présent, découvrir de sol en dur. Dans l’espace entre les murs et au-dessus de ces derniers, dans une couche de sable, se trouvaient trois inhumations intactes, de nombreux ossements humains et animaux, ainsi que de nouvelles inhumations simples dans des vases.
Cette zone était certainement à l’origine une nécropole, qui accueillait des inhumations simples, peut-être celles de pauvres gens, puisqu’elles n’ont livré aucune offrande funéraire. À cette première phase appartiennent également les installations hydrauliques mentionnées ci-dessus, qui devaient répondre aux besoins de la nécropole. Le monument funéraire a été construit ultérieurement, bouleversant les inhumations précédentes : c’est ce qui explique la découverte de nombreux ossements humains dispersés dans toute la zone.
Quant au mobilier, il s’agit exclusivement de céramique de la période hellénistique tardive (IIIe-Ier s. av. J.-C.), pour l’essentiel des tessons d’unguentaria, d’assiettes et d’amphores. Seule trouvaille à sortir du lot, une bague en argent a été découverte au doigt d’un mort dans l’une des tombes perturbées qui ont été fouillées à l’Est du sarcophage.
Auteur de la notice
Texte transmis par Pavlos FLOURENTZOS - (traduction : S. Fourrier)
Références bibliographiques
E. Raptou, dans le rapport d'activités du Département des antiquités de Chypre.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2009-11-30 00:00:00
Dernière modification
2024-02-14 12:57:38