THESSALONIQUE. – Ville haute - 2012
Informations Générales
Numéro de la notice
2709
Année de l'opération
2012
Chronologie
Mots-clés
Fontaine - Sépulture - Mosaïque - Édifice religieux - Installation hydraulique - Nécropole - Espace public - Production/extraction - Stoa - Canalisation - Four - Lampe - Monnaie - Revêtements (mur et sol) - Sculpture - Terre cuite architecturale - Métal - Pierre
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
Description
Dans la ville haute de Thessalonique, A. Hatziioannidis (9e éphorie des antiquités byzantines) rend compte de la fouille de sauvetage menée entre 2010 et 2012, sur un terrain de 1640 m2 situé au croisement des rues Doubioti et Philota dans la ville haute de Thessalonique. La fouille a livré des vestiges de constructions à caractère publique et funéraire, représentant six phases consécutives et témoignant de l’utilisation continue de l’espace entre les époques romaine tardive ou protobyzantine et ottomane (fig. 1).
On a repéré des restes de constructions, ainsi qu’un segment de conduit en terre-cuite, d’époque romaine impériale, dans la partie Nord-Ouest du terrain. On a mis au jour les vestiges d’un édifice monumental protobyzantin (fin du IVe ou début du Ve s.), à grande cour péristyle dallée et escalier revêtu de marbre (fig. 2-5). À l’intérieur de l’édifice, dans une pièce à colonnade, on a également découvert une mosaïque à motifs géométriques, installée dans une phase ultérieure, au début du VIe s. (fig. 6) ; les symboles chrétiens inscrits sur ses murs indiquent qu’il s’agissait à cette époque d’un lieu de culte. Dans la partie Sud de la cour et de l’escalier monumental, on a dégagé une fontaine en arc de cercle (fig. 7), revêtue de mortier hydraulique de l’intérieur et de marbre de l’extérieur et desservie par un réseau de conduits et canalisations en maçonnerie à revêtement hydraulique ou en plomb. À l’époque médiobyzantine, après la destruction de l’édifice, un cimetière s’est installé à cet endroit (fig. 8). On a mis au jour surtout des tombes à ciste à inhumations multiples, souvent construites avec des spolia. L’époque ottomane y est également représentée par des fondations de murs à mortier d’argile, des fours de potier (fig. 9), ainsi qu’une multitude de fosses à détritus. Parmi les découvertes de la fouille, on signale une grande quantité de céramique commune (amphores, vases de cuisine et d’usage quotidien) et glaçurée, des lampes, des monnaies en bronze dont une de l’époque d’Arcadios (395-408) et des fragments de fresques. On mentionne également de nombreux éléments architecturaux en marbre, dont un chapiteau et une base de colonne archaïques utilisés en remploi (fig. 10), ainsi qu’un chapiteau de pilastre d’angle protobyzantin (fig. 11).
On a repéré des restes de constructions, ainsi qu’un segment de conduit en terre-cuite, d’époque romaine impériale, dans la partie Nord-Ouest du terrain. On a mis au jour les vestiges d’un édifice monumental protobyzantin (fin du IVe ou début du Ve s.), à grande cour péristyle dallée et escalier revêtu de marbre (fig. 2-5). À l’intérieur de l’édifice, dans une pièce à colonnade, on a également découvert une mosaïque à motifs géométriques, installée dans une phase ultérieure, au début du VIe s. (fig. 6) ; les symboles chrétiens inscrits sur ses murs indiquent qu’il s’agissait à cette époque d’un lieu de culte. Dans la partie Sud de la cour et de l’escalier monumental, on a dégagé une fontaine en arc de cercle (fig. 7), revêtue de mortier hydraulique de l’intérieur et de marbre de l’extérieur et desservie par un réseau de conduits et canalisations en maçonnerie à revêtement hydraulique ou en plomb. À l’époque médiobyzantine, après la destruction de l’édifice, un cimetière s’est installé à cet endroit (fig. 8). On a mis au jour surtout des tombes à ciste à inhumations multiples, souvent construites avec des spolia. L’époque ottomane y est également représentée par des fondations de murs à mortier d’argile, des fours de potier (fig. 9), ainsi qu’une multitude de fosses à détritus. Parmi les découvertes de la fouille, on signale une grande quantité de céramique commune (amphores, vases de cuisine et d’usage quotidien) et glaçurée, des lampes, des monnaies en bronze dont une de l’époque d’Arcadios (395-408) et des fragments de fresques. On mentionne également de nombreux éléments architecturaux en marbre, dont un chapiteau et une base de colonne archaïques utilisés en remploi (fig. 10), ainsi qu’un chapiteau de pilastre d’angle protobyzantin (fig. 11).
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Coupures de presse : Aggelioforos du 11.01.12 et Kathimerini du 12.01.12
Δ. Μακροπούλου, Το έργο της Εφορείας Βυζαντινών Αρχαιοτήτων Θεσσαλονίκης κατά το έτος 2011, ΑΕΜΘ 25 (2011), 327-338.
AD 67 (2012), B’2, p. 517-522.
Δ. Μακροπούλου, Το έργο της Εφορείας Βυζαντινών Αρχαιοτήτων Θεσσαλονίκης κατά το έτος 2011, ΑΕΜΘ 25 (2011), 327-338.
AD 67 (2012), B’2, p. 517-522.
Légende graphique :
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Date de création
2012-07-31 00:00:00
Dernière modification
2023-10-10 15:34:06
Figure(s)
Fig. 5/ Vue aérienne de la galerie Est surélevée ; on distingue un réseau de conduits maçonnés sous sa chaussée
Fig. 10/ Chapiteau et base de colonne de remploi, provenant peut-être du temple archaïque « errant » découvert sur la place Antigonidon