TÉNOS. - Xombourgo - 2011
Informations Générales
Numéro de la notice
2633
Année de l'opération
2011
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Xombourgo
Xombourgo
Notices et opérations liées
Description
La fouille sur le site de Xombourgo s'est poursuivie en 2011, sous la direction de N. Kourou (université d’Athènes) dans la partie orientale de la terrasse AA et sur la terrasse D, située en contrehaut (carrés K9, I9, I10). Elle a mis en évidence les vestiges épars d’un bâtiment archaïque de construction soignée à l’Est du « sanctuaire pré-cyclopéen » (fig. 1-2).
La campagne de 2011 dans le secteur situé en dehors du « sanctuaire Pré-cyclopéen » a poursuivi le dégagement une rangée de pierres appartenant à un escalier maçonné qui semblaient mener du rempart archaïque vers la terrasse E, en contrehaut (fig. 3), sur laquelle était construit un édifice public (E) (cf. Chronique, n. 2068). Une rue pavée de dalles de schistes, bordée par deux murs de soutènement (t.XLVI et t.XLVII) partiellement conservés, menait à cet escalier.
La première marche de l’escalier a été mise au jour immédiatement sous le mur de pierre sèche moderne (Ξ2) qui retenait la terrasse D. Une fois le mur de terrasse moderne dégagé, il est apparu que les trois marches inférieures (marches Σκ-0, Σκ-1 et Σκ-2 ; fig. 4) appartenaient à une construction monumentale qui n’a pas encore été identifiée. En effet, le remblai qui a été fouillé pour mettre au jour ces marches comportait de nombreux blocs ainsi que des tuiles ; les quelques tessons recueillis indiquent que la construction à laquelle appartenaient ces blocs date de l’époque archaïque. Les deux marches supérieures de l’escalier appartiennent à un état ultérieur et ont peut-être été construits en guise de soutènement de la terrasse D, après la destruction de l’édifice archaïque.
Les vestiges épars d’un mur (t.LIII) au Nord de l’escalier confortent cette hypothèse : il présente un mode de construction très soigneux (fig. 4-5) et est relié à l’escalier monumental comme l’indique le contact immédiat entre la deuxième marche(fig. 6) et le mur, dont la fonction n’a pas encore été déterminée. En revanche, il est certain que l’édifice auquel il appartenait a été remblayé après sa destruction et les deux marches supérieures ont été ajoutées pour retenir les sédiments de la terrasse D. Ainsi, la rue dallée menait à un édifice archaïque sur la terrasse D (bâtiment D).
Le dégagement du mur de terrasse Ξ2 a livré de la céramique datant de l’époque géométrique à l’époque classique – dont notamment quelques fragments de pithoi à décor en relief (fig. 7) –, quelques objets métalliques, de nombreux galets, le tout étant mêlé à de la céramique médiévale ce qui signale que la terrasse a été aménagée à une époque ultérieure avec un remblai mélangé.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après N. Kourou, rapport de fouilles à Xombourgo en 2011.
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Date de création
2012-07-23 00:00:00
Dernière modification
2023-10-10 14:51:15
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