MAGNÉSIE (CÔTE DE) – Artémision - 2006
Informations Générales
Numéro de la notice
229
Année de l'opération
2006
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
L'Institut canadien en Grèce (CIG) (Institut canadien en Grèce)
Εφορεία Εναλίων Αρχαιοτήτων (Éphorie des antiquités sous-marines)
Institute of Nautical Archaeology (INA) (Institute of Nautical Archaology)
Localisation
Toponyme
Cape Sepias
Cape Sepias
Notices et opérations liées
2006
Description
En 2006, la quatrième campagne du programme « The Persian War Shipreck Survey (PWSS) » a été menée sous la direction de S. Wachsmann (institut canadien, institut d'archéologie nautique de l'université du Texas), K. Dellaporta (éphorie des antiquités sous-marines) et G. Chronis (centre hellénique de recherches marines). L’objectif du programme est de localiser, cartographier et enregistrer des restes d’épaves de la flotte perse qui, d’après les sources littéraires, sombra en divers endroits de la mer Égée. Au cours des campagnes précédentes on a déjà prospecté la côte Sud-Est de l’Eubée et la péninsule du mont Athos.
Les recherches de 2006 ont été centrées le long de la côte Est de la Magnésie, de l’extrémité Nord du Pélion jusqu’au cap Sépias au Sud et le canal de l’Artémision. Selon Hérodote (VI, 179-92), une grande partie de la flotte de Xerxès (400 navires environ) sombra sur la côte de la Magnésie alors qu’elle était ancrée à l’intérieur et au large d’une baie étroite située entre Kastanaia et le cap Sépias. Le but de cette campagne était d’essayer de repérer l’emplacement de cette baie, que des recherches antérieures avaient proposé de situer plus au Nord, à l’extrémité Nord du Pélion (région de Méliboia). Cette campagne n’a pas permis de repérer de restes d’épaves le long de la côte de Magnésie mais, d’après l’étude de la topographie de la région, tout indique que la baie en question doit être identifiée avec celle d’Aghios Ioannis, non loin du cap Sépias.
Les recherches dans la partie Sud du canal de l’Artémision ont révélé un ensemble de 20 amphores à l’extrémité Sud-Est du canal, ce qui suggère la présence d’une épave. Une amphore a été remontée pour être nettoyée et étudiée ; un premier examen indique qu’elle date de l’époque classique ou hellénistique.
Auteur de la notice
Anna TOUCHAIS
Références bibliographiques
AR 53 (2007), p. 44-45. Site web du projet The Persian War Shipwreck Survey
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2009-12-01 00:00:00
Dernière modification
2024-02-15 09:53:25