TÉNOS. - Xombourgo - 2010
Informations Générales
Numéro de la notice
2068
Année de l'opération
2010
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Xombourgo
Xombourgo
Notices et opérations liées
Description
La fouille s’est poursuivie à Xombourgo en 2009 et 2010, sous la direction de N. Kourou (université d’Athènes). Elle s’est concentrée sur deux terrasses aux Sud-Ouest du site :
- sur la terrasse AA, où des traces de crémations et l’eschara, qui suggèrent un culte en plein-air, avaient été découvertes à un niveau inférieur par rapport au rempart archaïque, la recherche s’est concentrée sur la partie orientale dans le but de dégager la suite du rempart archaïque qui semblait s’interrompre au niveau du secteur de fouille Λ8 (fig. 1). La prolongation de ses fondations a été mise au jour à une distance de 3 m vers le Sud-Est et en direction du tronçon du rempart qui avait été mis au jour par N. Kontoléon dans le secteur du Thesmophorion (fig. 2-3). La fouille a atteint la roche naturelle : elle a montré que le secteur Λ8 avait été perturbé et le rempart détruit à cet endroit. À un niveau inférieur, en contact avec la roche, on a découvert une rue dallée (calderim) qui partait du rempart et se dirigeait vers l’Est. Elle était bordée au Nord et au Sud par des murs de terrasse (les murs XLVI et XLVII) qui se rapprochent (fig. 2) vers un escalier qui mène vers la terrasse D, à un niveau plus élevé (fig. 4). Le mur de terrasse XLVI, qui soutient le calderim et la pente naturelle à l’Est de la terrasse AA, présente deux phases de construction : dans un premier temps, il délimitait l’espace du culte en plein-air avec les crémations ; dans une seconde phase, il a servi à retenir la rue qui menait du rempart vers l’intérieur de la ville.
- sur la terrasse E (fig. 5), la fouille du secteur Z10 s’est poursuivie à l’intérieur de la pièce et au niveau de la base construite pour le pithos E2, qui comportait des pierres effondrées (fig. 6). Il paraît clair que cette base a été construite pour y fixer un pithos pendant la première phase de construction du bâtiment E, mais a été maintenue en usage lors du réaménagement du bâtiment et de son sol. La couche la plus profonde du bâtiment E2, malgré sa destruction lors de la deuxième phase d’aménagement, se révèle particulièrement intéressante. Le dégagement du calderim qui menait vers la terrasse E a révélé l’importance de cet édifice au sein de l’habitat.
Auteur de la notice
Catherine Bouras . - Dir. scientifique : D. MULLIEZ, C. AUBERT
Références bibliographiques
Kourou, N., Rapport d’activité du département d’archéologie de l’université d’Athènes.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2011-06-16 00:00:00
Dernière modification
2023-10-09 10:21:16
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