ARGOS - 1982
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romaine
Période byzantine - Protobyzantine - Médiobyzantine - Tardobyzantine
Argos
Fouilles de l'École française. — La campagne de 1982 a porté sur la partie orientale de l'agora, les thermes Β (au Sud de l'agora) et la parodos Nord du théâtre (v. rapports détaillés BCH 107 [1982], p. 839-853).
1) Partie orientale de l'agora. — a effectué une série de sondages stratigraphiques, mettant en évidence le sol primitif du « dromos » hellénistique qui mesurait 18,90 m de large, dégageant les égouts qui contournaient l'extrémité Sud-Est du portique, fouillant divers aménagements tardifs (fondation d'une porte monumentale à l'angle Nord-Est du portique, restes d'une grande salle rectangulaire avec base et murs incorporant des remplois) et découvrant, au Sud du portique classique, les fondations d'une seconde colonnade Sud qui fait définitivement écarter l'hypothèse d'un portique en Π au profit de celle d'une cour à portiques ou d'une halle hypostyle. La céramique associée aux fondations de la palestre qui précéda les thermes Β invite à faire descendre la construction de celle-ci au début du Ier siècle ap. J.-C.
2) Thermes B. — a repris la fouille de cet ensemble, dont il a dégagé les parties accessibles, précisant l'organisation et l'histoire de l'édifice en même temps que la disposition du gymnase qui le précéda. Les thermes Β sont comparables aux thermes A pour l'étendue. Construits plus tard, ils furent abandonnés après 385 ap. J.-C, pour être réutilisés, à des fins diverses, d'abord au VIe siècle, puis au IXe, puis aux XIIe- XIIIe et enfin aux XVIIe-XVIIIe siècles.
3) Théâtre. — Achevant l'exploration de la parodos Nord, et ont décelé, dans la partie Est de la fouille, des traces d'occupations plus anciennes (sol du Ve s. av. J.-C. probablement lié à la « fosse » remplie de figurines archaïques et classiques, mur HM). La première utilisation de la parodos a pu être datée, grâce à un tesson retrouvé sous son sol originel, de l'extrême fin du IVe siècle av. J.-C. au plus haut. Du Ier siècle ap. J.-C. datent une tombe installée près du passage et un remblai de 2 m d'épaisseur. Le dégagement de l'état romain du mur d'analemma Nord a montré que celui-ci faisait retour vers l'Ouest, à la différence de l'analemma Sud, et qu'il contenait de nombreux remplois. Parmi ceux-ci, une base de statue hellénistique portant une inscription en l'honneur d'un vainqueur aux Jeux néméens, avec la signature du sculpteur, Ariston fils d'Ariston.
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