PELLA. – Nécropole Est - 2015
Informations Générales
Numéro de la notice
19910
Année de l'opération
2015
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Pella
Pella
Notices et opérations liées
2015
Description
Dans le village moderne de Pella, Anastasia Georgiadou (Éphorie des antiquités de Pella) rend compte d’une fouille de sauvetage menée en 2015 dans le cadre de travaux de constructions d’un réseau d’égouts. La fouille, dans le secteur oriental du village, a livré une tombe macédonienne à quatre chambres (fig. 4), quinze tombes à tuile et six tombes à ciste (1-2). Dans la rue Megalou Alexandrou, on a mis au jour un mur (long. 10 m ; haut. 0,30 m ; larg. 0,40 m) daté de la fin du IVe-début IIIe s. d’après le mobilier ; dans la rue Anapauseos, au Nord du village, des fondations d’un mur (long. 7,80 m ; larg. 0,90-1,08 m) qui forme un angle avec un second mur – le mobilier les date des IVe-IIIe s. av. J.-C.
Les tombes s’inscrivent dans la nécropole orientale de Pella antique, qui a été progressivement dégagée au cours de fouilles préventives et dont la période de fréquentation s’échelonne entre le milieu du IVe s. et le début du Ier s. av. J.-C. Les tombes mises au jour en 2015 se trouvent dans la rue centrale qui mène à la place du village, dans la rue qui mène à Kouphalia et dans la rue Miaouli. Des zones vides de sépultures entre les tombes nouvellement fouillées confirment l’hypothèse d’un espace organisé en groupes. Les tombes, appartenant à tous les types, sont orientées Est-Ouest et comportent du mobilier. Les tombes à tuiles du troisième quart du IVe s. et du IIe s. av. J.-C. étaient les plus pauvres et ne comportaient que des coupes de type bolsal, des lécythes-aryballes à fleurons, des amphorisques macédoniennes, des unguentaria et des lampes.
Des six tombes à ciste, cinq d’entre elles étaient taillées dans la roche et une était construite. Quatre des tombes à ciste taillées dans la roche étaient couvertes de grande dalles de pierre plates ou à double pente. La cinquième était une tombe datée du IVe s. qui avait une couverture à fronton avec six paires de dalles, dont les tympans étaient scellés par des blocs triangulaires. Sur le sol des tombes taillées, on observe des traces allongées sur les longs côtés, carrées dans les angles, qui témoignent de l’utilisation d’un lit funéraire. De ce groupe, deux tombes n’avaient pas été pillées : la tombe 17A contenait la sépulture d’un jeune garçon, avec la tête à l’Ouest. Le lit funéraire sur lequel était déposé le défunt portait un décor de griffons dorés et de rosaces (fig. 3). Le mobilier de cette sépulture, permet de la dater du dernier quart du IVe s. av. J.-C. : trois strigiles en bronze, dont une dorée, et une figurine. La tombe 17 comportait deux sépultures, la première masculine, du dernier quart du IVe s. av. J.-C., accompagnée d’une monnaie d’argent, d’un unguentarium, d’une couronne dorée de myrte et de trois strigiles, la seconde du IIe s. était accompagnée d’un unguentarium, de pyxides à trois pieds, d’une amphorisque et d’une lampe. La tombe à ciste maçonnée (tombe 12 ; dim. 3,32 x 2,27 m) a été pillée, mais on a retrouvé de la céramique à vernis noir, des restes de couronnes en bronze doré, des strigiles en fer, une petite figure de guerrier en terre cuite et une boucle d’oreille en or, qui permet de la dater vers 325 av. J.-C.
La tombe la plus importante qui a été fouillée en 2015, sur la route qui mène de Pella à Kouphalia, est la tombe macédonienne à quatre chambres, à une distance de 1 km au Nord-Est de l’agora antique. Elle avait été pillée, comme la plupart des tombes macédoniennes, durant l’Antiquité. Elle comporte une chambre centrale précédée d’un vestibule qui donne sur deux autres chambres au Nord et au Sud. Son couloir d’accès n’a pas pu être exploré car il se trouve en dehors de la zone de fouille, de même que la façade. Les éléments effondrés de la façade permettent néanmoins de restituer une façade monumentale à fronton.
Les tombes s’inscrivent dans la nécropole orientale de Pella antique, qui a été progressivement dégagée au cours de fouilles préventives et dont la période de fréquentation s’échelonne entre le milieu du IVe s. et le début du Ier s. av. J.-C. Les tombes mises au jour en 2015 se trouvent dans la rue centrale qui mène à la place du village, dans la rue qui mène à Kouphalia et dans la rue Miaouli. Des zones vides de sépultures entre les tombes nouvellement fouillées confirment l’hypothèse d’un espace organisé en groupes. Les tombes, appartenant à tous les types, sont orientées Est-Ouest et comportent du mobilier. Les tombes à tuiles du troisième quart du IVe s. et du IIe s. av. J.-C. étaient les plus pauvres et ne comportaient que des coupes de type bolsal, des lécythes-aryballes à fleurons, des amphorisques macédoniennes, des unguentaria et des lampes.
Des six tombes à ciste, cinq d’entre elles étaient taillées dans la roche et une était construite. Quatre des tombes à ciste taillées dans la roche étaient couvertes de grande dalles de pierre plates ou à double pente. La cinquième était une tombe datée du IVe s. qui avait une couverture à fronton avec six paires de dalles, dont les tympans étaient scellés par des blocs triangulaires. Sur le sol des tombes taillées, on observe des traces allongées sur les longs côtés, carrées dans les angles, qui témoignent de l’utilisation d’un lit funéraire. De ce groupe, deux tombes n’avaient pas été pillées : la tombe 17A contenait la sépulture d’un jeune garçon, avec la tête à l’Ouest. Le lit funéraire sur lequel était déposé le défunt portait un décor de griffons dorés et de rosaces (fig. 3). Le mobilier de cette sépulture, permet de la dater du dernier quart du IVe s. av. J.-C. : trois strigiles en bronze, dont une dorée, et une figurine. La tombe 17 comportait deux sépultures, la première masculine, du dernier quart du IVe s. av. J.-C., accompagnée d’une monnaie d’argent, d’un unguentarium, d’une couronne dorée de myrte et de trois strigiles, la seconde du IIe s. était accompagnée d’un unguentarium, de pyxides à trois pieds, d’une amphorisque et d’une lampe. La tombe à ciste maçonnée (tombe 12 ; dim. 3,32 x 2,27 m) a été pillée, mais on a retrouvé de la céramique à vernis noir, des restes de couronnes en bronze doré, des strigiles en fer, une petite figure de guerrier en terre cuite et une boucle d’oreille en or, qui permet de la dater vers 325 av. J.-C.
La tombe la plus importante qui a été fouillée en 2015, sur la route qui mène de Pella à Kouphalia, est la tombe macédonienne à quatre chambres, à une distance de 1 km au Nord-Est de l’agora antique. Elle avait été pillée, comme la plupart des tombes macédoniennes, durant l’Antiquité. Elle comporte une chambre centrale précédée d’un vestibule qui donne sur deux autres chambres au Nord et au Sud. Son couloir d’accès n’a pas pu être exploré car il se trouve en dehors de la zone de fouille, de même que la façade. Les éléments effondrés de la façade permettent néanmoins de restituer une façade monumentale à fronton.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 70 (2015), p. 1111-1115.
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Date de création
2025-01-21 13:42:50
Dernière modification
2025-01-24 12:26:30
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