SKOTOUSSA - 2015
Informations Générales
Numéro de la notice
19824
Année de l'opération
2015
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Skotoussa,Kolaxizi, Kolaxuz
Skotoussa,Kolaxizi, Kolaxuz
Notices et opérations liées
20102015
Description
Sur le site de Skotoussa dans la région de Pharsala, Sophia Karapanou (Éphorie des antiquités de Larissa) et Gioacchino Francesco La Torre (Université de Messine) ont mené en 2015 une deuxième mission de terrain, comprenant une prospection des unités S 17, S10 et S11, au Nord et à l’Ouest de la ville antique, ainsi qu’une fouille sur le terrain agricole n. 465.
La prospection a livré un matériel qui témoigne de l’existence d’un habitat néolithique sur l’acropole et en contrebas au Nord, d’un habitat de l’Age du Fer et de l’époque archaïque sur l’acropole, sur ses pentes et dans la zone au Nord, d’une occupation de la fin du Ve-IVe s. av. J.-C. d’après la céramique attique, d’une phase importante de l’époque hellénistique (IVe-Ier s. av. J.-C.) pendant laquelle la ville est étendue et fortifiée. En revanche, on n’a pas de traces d’une phase romaine (entre le Ier s. av. J.-C. et le IIIe s. apr. J.-C.
On a poursuivi la fouille sur le terrain agricole n. 465, sur lequel on avait mis au jour les fondations d’un mur extérieur puissant, peut-être appartenant à un édifice public de l’époque hellénistique. Le terrain se trouve à l’Est de l’acropole et à son extrémité orientale, on a aussi dégagé en surface uniquement un tronçon du rempart, avec deux portes. La fouille de 2015 s’est poursuivie vers le Sud et a permis de dégager le mur de l’édifice public sur une longueur de 11 m. Dans la partie centrale du segment du mur, on a dégagé une deuxième assise de fondation, en grands blocs de taille. Le long du côté Ouest du mur 1, on a dégagé une couche de destruction, constituée de tuiles et de stucs polychromes provenant des murs, Sous le niveau de destruction, on a retrouvé le sol, revêtu de galets de rivière pris dans un mortier de chaux. Le long de la limite Sud du sol de galets, on a dégagé un mur qui forme un angle avec le premier ; il est conservé également en fondations. Le long du côté oriental du mur 1, on a dégagé une couche de destruction comportant des tuiles et des blocs de construction.
L’étude architecturale des blocs errants dans et autour du bâtiment (bases de colonnes ioniques, blocs d’entablement) a permis de restituer au moins un fronton. Un fragment de linteau était inscrit des lettres ---]ΣΑ[---. Les fondations et les blocs appartiennent à un édifice monumental du IIIe s. av. J.-C., de style corinthien ou ionique, avec un fronton et une inscription votive.
Par ailleurs, on a exploré le secteur du rempart, à l’Est des fondations de l’édifice hellénistique. Les recherches de 2014 avaient suggéré la présence d’une porte flanquée de deux tours. La fouille a confirmé la présence d’un espace vide, qui a été occupé dans un état ultérieur (byzantin ?) par une construction qui s’est appuyée sur le rempart. Dans la partie Nord du sondage, la partie supérieure du rempart a été nettoyée sur une longueur de 15 m : une autre tour a été mise au jour.
La prospection a livré un matériel qui témoigne de l’existence d’un habitat néolithique sur l’acropole et en contrebas au Nord, d’un habitat de l’Age du Fer et de l’époque archaïque sur l’acropole, sur ses pentes et dans la zone au Nord, d’une occupation de la fin du Ve-IVe s. av. J.-C. d’après la céramique attique, d’une phase importante de l’époque hellénistique (IVe-Ier s. av. J.-C.) pendant laquelle la ville est étendue et fortifiée. En revanche, on n’a pas de traces d’une phase romaine (entre le Ier s. av. J.-C. et le IIIe s. apr. J.-C.
On a poursuivi la fouille sur le terrain agricole n. 465, sur lequel on avait mis au jour les fondations d’un mur extérieur puissant, peut-être appartenant à un édifice public de l’époque hellénistique. Le terrain se trouve à l’Est de l’acropole et à son extrémité orientale, on a aussi dégagé en surface uniquement un tronçon du rempart, avec deux portes. La fouille de 2015 s’est poursuivie vers le Sud et a permis de dégager le mur de l’édifice public sur une longueur de 11 m. Dans la partie centrale du segment du mur, on a dégagé une deuxième assise de fondation, en grands blocs de taille. Le long du côté Ouest du mur 1, on a dégagé une couche de destruction, constituée de tuiles et de stucs polychromes provenant des murs, Sous le niveau de destruction, on a retrouvé le sol, revêtu de galets de rivière pris dans un mortier de chaux. Le long de la limite Sud du sol de galets, on a dégagé un mur qui forme un angle avec le premier ; il est conservé également en fondations. Le long du côté oriental du mur 1, on a dégagé une couche de destruction comportant des tuiles et des blocs de construction.
L’étude architecturale des blocs errants dans et autour du bâtiment (bases de colonnes ioniques, blocs d’entablement) a permis de restituer au moins un fronton. Un fragment de linteau était inscrit des lettres ---]ΣΑ[---. Les fondations et les blocs appartiennent à un édifice monumental du IIIe s. av. J.-C., de style corinthien ou ionique, avec un fronton et une inscription votive.
Par ailleurs, on a exploré le secteur du rempart, à l’Est des fondations de l’édifice hellénistique. Les recherches de 2014 avaient suggéré la présence d’une porte flanquée de deux tours. La fouille a confirmé la présence d’un espace vide, qui a été occupé dans un état ultérieur (byzantin ?) par une construction qui s’est appuyée sur le rempart. Dans la partie Nord du sondage, la partie supérieure du rempart a été nettoyée sur une longueur de 15 m : une autre tour a été mise au jour.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 70 (2015), B2, 686-688.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran
Date de création
2024-12-13 12:40:14
Dernière modification
2024-12-20 08:20:57