VASSILIKA. – Habitat néolithique à Kyparissi Vassilikon - 2014
Informations Générales
Numéro de la notice
19774
Année de l'opération
2014
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Vassilika
Vassilika
Notices et opérations liées
2014
Description
Dans la commune de Vassilika, au Sud-Est de Thessalonique, Maria Pappa (XVIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a poursuivi en 2014 une fouille de sauvetage dans le cadre de travaux d’aménagement des routes entres Thessalonique et Polygyrgos, dans le secteur Thermi-Galatitsa, au cours de laquelle on avait mis au jour les vestiges d’un habitat néolithique, au lieu-dit Kyparissi Vassilikon.
Le sondage fouillé est une bande de 3 m de largeur sur 300 m de longueur, parallèle à la route nationale (fig. 1). On y a découvert une grande toumba peu élevée qui s’étend sur une superficie de 180 stremmes, d’après une prospection effectuée en 2011, et préserve des niveaux d’une épaisseur de 5,50 m. La fouille, en 2014, a exploré ces couches jusqu’à une profondeur de 1,20 m (et par endroits 3 m), sans atteindre le rocher. Les niveaux les plus anciens ont pu être datés, d’après la céramique, du Néolithique Moyen, mais l’occupation s’est poursuivie jusqu’au Néolithique Récent. On a identifié des espaces ouverts, qui comportent des structures thermiques (foyers, fours) et des fosses, ainsi que des espaces fermés, principalement des édifices de plan orthogonal à élévation en brique (fig. 2). Les élévations en briques étaient enduites d’argile de couleur claire. La même argile est employée pour le revêtement des sols. On a également trouvé des édifices en briques et poteaux en bois. On observe, entre les niveaux de circulation, un niveau constitué de briques provenant des élévations des murs. Les espaces intérieurs étaient équipés de constructions thermiques et de stockage de formes diverses (fig. 3). Dans l’espace entre deux édifices, on a identifié une rue, d’une largeur de 1,20 m dont la surface est composée de couches de graviers et de petites tessons.
Les niveaux les plus récents indiquent une réorganisation de l’espace avec des espaces extérieurs ouverts et pavés et des espaces intérieurs fermés.
Le mobilier recueilli compte une grande quantité de céramique, notamment des vases à décor peint et vernissé appartenant à plusieurs catégories. On compte également des fragments de tables et de petits objets pyramidaux, des figurines, des objets en pierre polie (fig. 4), des meules en pierre. On mentionne également la présence d’anneaux en pierre et en os, ainsi qu’un collier de type « ring idole » (fig. 5).
Le sondage fouillé est une bande de 3 m de largeur sur 300 m de longueur, parallèle à la route nationale (fig. 1). On y a découvert une grande toumba peu élevée qui s’étend sur une superficie de 180 stremmes, d’après une prospection effectuée en 2011, et préserve des niveaux d’une épaisseur de 5,50 m. La fouille, en 2014, a exploré ces couches jusqu’à une profondeur de 1,20 m (et par endroits 3 m), sans atteindre le rocher. Les niveaux les plus anciens ont pu être datés, d’après la céramique, du Néolithique Moyen, mais l’occupation s’est poursuivie jusqu’au Néolithique Récent. On a identifié des espaces ouverts, qui comportent des structures thermiques (foyers, fours) et des fosses, ainsi que des espaces fermés, principalement des édifices de plan orthogonal à élévation en brique (fig. 2). Les élévations en briques étaient enduites d’argile de couleur claire. La même argile est employée pour le revêtement des sols. On a également trouvé des édifices en briques et poteaux en bois. On observe, entre les niveaux de circulation, un niveau constitué de briques provenant des élévations des murs. Les espaces intérieurs étaient équipés de constructions thermiques et de stockage de formes diverses (fig. 3). Dans l’espace entre deux édifices, on a identifié une rue, d’une largeur de 1,20 m dont la surface est composée de couches de graviers et de petites tessons.
Les niveaux les plus récents indiquent une réorganisation de l’espace avec des espaces extérieurs ouverts et pavés et des espaces intérieurs fermés.
Le mobilier recueilli compte une grande quantité de céramique, notamment des vases à décor peint et vernissé appartenant à plusieurs catégories. On compte également des fragments de tables et de petits objets pyramidaux, des figurines, des objets en pierre polie (fig. 4), des meules en pierre. On mentionne également la présence d’anneaux en pierre et en os, ainsi qu’un collier de type « ring idole » (fig. 5).
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 69 (2014), B2, p. 1952-1954.
Μαρία Παππά, Στράτος Νανόγλου, Μελίνα Ευθυμιάδου, Δημήτρης Ασημακόπουλος, Ανασκαφικές έρευνες στην Κοιλάδα του Ανθεμούντα, 2014, ΑΕΜΘ 28 (2014), 561-568.
Μαρία Παππά, Στράτος Νανόγλου, Μελίνα Ευθυμιάδου, Δημήτρης Ασημακόπουλος, Ανασκαφικές έρευνες στην Κοιλάδα του Ανθεμούντα, 2014, ΑΕΜΘ 28 (2014), 561-568.
Légende graphique :
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Date de création
2024-12-03 10:35:38
Dernière modification
2024-12-20 08:14:23
Figure(s)
Fig. 1/ Kyparissi Vassilikon, vue générale du sondage. On y distingue les niveaux successifs d'occupation préhistorique
Fig. 2/ Kyrparissi Vassilikon, structures à l'intérieur d'un édifice, recoupées par des fosses ultérieures
Fig. 3/ Kyparissi Vassilikon, vestiges d'un foyer sur une substructure de galets à l'intérieur d'un édifice