ASTYPALAIA. – Katsalos, terrain Petrinoli - 2014
Informations Générales
Numéro de la notice
19767
Année de l'opération
2014
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Astypalaia, Kastello
Astypalaia, Kastello
Notices et opérations liées
2014
Description
À Chora, la commune principale d’Astypalaia, Charoula Phantaoutsaki et Nomiki Gargali (XXIIe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont mené en 2014 une fouille de sauvetage au lieu-dit Katsalos, sur le terrain G. Petrinoli, qui se trouve au Sud-Est d’une route municipale qui descend de la colline de Katsalos. Il se trouve lui-même sur la pente sur laquelle s’étend la nécropole de la ville antique, à l’extérieur du noyau du village historique. Il est en contact avec les terrains Papanikoli (fouillé en 2006) et Vergouli (Chronique, n. 19768), ainsi que le terrain Kali (fouillé en 1995) et à proximité du terrain Pilatou (fouillé entre 2001 et 2004). Les terrains fouillés ont montré que la nécropole est fréquentée entre l’époque géométrique et l’époque hellénistique, et probablement aussi à l’époque romaine. Les sépultures les plus anciennes se trouvent au bas de la pente, tandis que les plus récentes se trouvent plus haut.
La fouille sur ce terrain avait en fait débuté en 2006 : on avait simplement découvert des fosses funéraires. Lors de la fouille récente du terrain, on a mis au jour 103 tombes taillées. Il s’agit de tombes à fosse, peu profondes, de forme rectangulaire ou elliptique et généralement orientées Nord-Sud ou légèrement Nord-Est/Sud-Ouest. Sur l’ensemble, 29 ont été utilisées pour des inhumations, 61 pour des crémations (les fosses de plus petites dimensions et plus profondes), et il y avait 5 thékès pour des urnes cinéraires ou des enchytrismes. Les inhumations étaient déposées dans des fosses rectangulaires de grandes dimensions, dont les parois comportaient un revêtement en moellons ou en pierres plates, enduits de mortier. Ces revêtements n’étaient pas bien conservés et très peu étaient restés en place, notamment au fond de la fosse. Les crémations en revanche étaient des inhumations secondaires, les restes des bûchers étant déposés dans des fosses peu profondes, avec leur mobilier qui portait des traces de feu également. On note d’ailleurs la présence de noyaux ou graines et de fruits carbonisés dans la plupart des tombes. Les thékès étaient utilisées pour plus qu’une urne ou enchytrisme, comme par exemple la fosse 68 qui comportait les restes de quatre amphores à fond pointu, dont l’une comportait les restes d’un enchytrisme d’enfant.
La fosse 82 comportait la sépulture d’une femme avec la tête orientée au Nord et accompagnée d’un riche mobilier, notamment de bijoux (des boucles d’oreille en or, trois perles cylindriques, un élément en or de diadème ou de collier, un anneau en fer, un strigile et une monnaie en argent. La tombe date de l’époque hellénistique. La fosse 83 a accueilli les restes de plusieurs crémations, en deux phases, l’une du Ve s. av. J.-C., la seconde plus récente.
Le mobilier funéraire contenu dans les tombes explorées permettent de dater ce secteur de la nécropole de l’époque classique et hellénistique.
La fouille sur ce terrain avait en fait débuté en 2006 : on avait simplement découvert des fosses funéraires. Lors de la fouille récente du terrain, on a mis au jour 103 tombes taillées. Il s’agit de tombes à fosse, peu profondes, de forme rectangulaire ou elliptique et généralement orientées Nord-Sud ou légèrement Nord-Est/Sud-Ouest. Sur l’ensemble, 29 ont été utilisées pour des inhumations, 61 pour des crémations (les fosses de plus petites dimensions et plus profondes), et il y avait 5 thékès pour des urnes cinéraires ou des enchytrismes. Les inhumations étaient déposées dans des fosses rectangulaires de grandes dimensions, dont les parois comportaient un revêtement en moellons ou en pierres plates, enduits de mortier. Ces revêtements n’étaient pas bien conservés et très peu étaient restés en place, notamment au fond de la fosse. Les crémations en revanche étaient des inhumations secondaires, les restes des bûchers étant déposés dans des fosses peu profondes, avec leur mobilier qui portait des traces de feu également. On note d’ailleurs la présence de noyaux ou graines et de fruits carbonisés dans la plupart des tombes. Les thékès étaient utilisées pour plus qu’une urne ou enchytrisme, comme par exemple la fosse 68 qui comportait les restes de quatre amphores à fond pointu, dont l’une comportait les restes d’un enchytrisme d’enfant.
La fosse 82 comportait la sépulture d’une femme avec la tête orientée au Nord et accompagnée d’un riche mobilier, notamment de bijoux (des boucles d’oreille en or, trois perles cylindriques, un élément en or de diadème ou de collier, un anneau en fer, un strigile et une monnaie en argent. La tombe date de l’époque hellénistique. La fosse 83 a accueilli les restes de plusieurs crémations, en deux phases, l’une du Ve s. av. J.-C., la seconde plus récente.
Le mobilier funéraire contenu dans les tombes explorées permettent de dater ce secteur de la nécropole de l’époque classique et hellénistique.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 69 (2014), p. 2314-2319.
Légende graphique :
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Date de création
2024-12-02 11:47:12
Dernière modification
2024-12-02 12:04:13