MYTILÈNE. – Rue Kioutacheia - 2014
Informations Générales
Numéro de la notice
19736
Année de l'opération
2014
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Mytilini, Mytilène, ville
Mytilini, Mytilène, ville
Notices et opérations liées
Description
À Mytilène, Thaleia Kyriakopoulou (XXe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2014 une fouille de sauvetage dans la rue Kioutacheia, entre la rue Theoloytou et la rue Phrynidos, dans le cadre de l’unification des sites archéologiques avec le réseau d’égouts.
Deux tranchées ont été ouvertes au Nord et à l’Est du site archéologique : on y a mis au jour la suite de l’édifice hellénistique et romain. On a dégagé une partie du stylobate oriental de la cour péristyle, ainsi qu’une colonne dorique en place. À l’époque protobyzantine, le portique oriental de la cour a été divisé en deux espaces plus petits, dont les portes étaient marquées par des seuils. Le sol était pavé en opus sectile, recouvrant un pavement de mosaïque plus ancien représentant un motif de cercles qui s’intercoupent, ainsi qu’une partie d’un mur de l’édifice hellénistique.
Le long de la rue Kioutacheia, la fouille d’une tranchée de 54 m de long a livré les vestiges d’un complexe de thermes de l’époque romaine, dont on distingue trois états de construction au moins. On a dégagé quatre espaces, dont trois se trouvaient en sous-sol et l’un était destiné à la circulation des personnes. Le premier espace au Sud a été identifié à l’hypocauste, au sol dallé de plaques de terre cuite portant les traces des pilettes. L’espace au Nord est défini par un mur Nord et par un couloir en briques au Sud pour la circulation de l’air chaud. Dans un état ultérieur, l’hypocauste a été condamné, ainsi que le couloir de circulation d’air. Sur la couche de remblai de ces espaces, on a dégagé une sépulture.
Le deuxième espace se trouve immédiatement au Nord de l’hypocauste et il est divisé en deux parties. Dans sa partie Sud, il incorpore un mur plus ancien, daté par la céramique à laquelle celui-ci est associé, à la fin de l’époque archaïque et l’époque classique. Dans la partie Nord, se trouvent deux espaces souterrains superposés, dont l’un n’a été que partiellement exploré pour des raisons de sécurité. Large de 3,25 m, il est couvert d’une voûte en briques dont la partie centrale a été trouvée effondrée au centre de la pièce : il s’agit d’un couloir ou d’une citerne. Sur le côté externe de la voûte on a reconnu le sol en terre cuite du sous-sol supérieur.
Le troisième espace est de forme allongée et en angle, avec un sol en mortier hydraulique. Sa fonction n’a pas été déterminée (bains ou conduites ?), mais les orifices d’écoulement d’eau, à la base de certains murs constituent peut-être un indice.
Entre le troisième et le quatrième espace, on a fouillé une importante couche de destruction. Le quatrième espace comporte des couloirs de circulation d’air chaud.
Le site des thermes de la rue Kioutacheia est particulièrement important car il réunit les découvertes de toutes les fouilles de sauvetages menées dans ce quartier depuis les années 60. Il n’est pourtant pas encore clair, si ces vestiges appartiennent à un complexe balnéaire à caractère public ou privé.
Deux tranchées ont été ouvertes au Nord et à l’Est du site archéologique : on y a mis au jour la suite de l’édifice hellénistique et romain. On a dégagé une partie du stylobate oriental de la cour péristyle, ainsi qu’une colonne dorique en place. À l’époque protobyzantine, le portique oriental de la cour a été divisé en deux espaces plus petits, dont les portes étaient marquées par des seuils. Le sol était pavé en opus sectile, recouvrant un pavement de mosaïque plus ancien représentant un motif de cercles qui s’intercoupent, ainsi qu’une partie d’un mur de l’édifice hellénistique.
Le long de la rue Kioutacheia, la fouille d’une tranchée de 54 m de long a livré les vestiges d’un complexe de thermes de l’époque romaine, dont on distingue trois états de construction au moins. On a dégagé quatre espaces, dont trois se trouvaient en sous-sol et l’un était destiné à la circulation des personnes. Le premier espace au Sud a été identifié à l’hypocauste, au sol dallé de plaques de terre cuite portant les traces des pilettes. L’espace au Nord est défini par un mur Nord et par un couloir en briques au Sud pour la circulation de l’air chaud. Dans un état ultérieur, l’hypocauste a été condamné, ainsi que le couloir de circulation d’air. Sur la couche de remblai de ces espaces, on a dégagé une sépulture.
Le deuxième espace se trouve immédiatement au Nord de l’hypocauste et il est divisé en deux parties. Dans sa partie Sud, il incorpore un mur plus ancien, daté par la céramique à laquelle celui-ci est associé, à la fin de l’époque archaïque et l’époque classique. Dans la partie Nord, se trouvent deux espaces souterrains superposés, dont l’un n’a été que partiellement exploré pour des raisons de sécurité. Large de 3,25 m, il est couvert d’une voûte en briques dont la partie centrale a été trouvée effondrée au centre de la pièce : il s’agit d’un couloir ou d’une citerne. Sur le côté externe de la voûte on a reconnu le sol en terre cuite du sous-sol supérieur.
Le troisième espace est de forme allongée et en angle, avec un sol en mortier hydraulique. Sa fonction n’a pas été déterminée (bains ou conduites ?), mais les orifices d’écoulement d’eau, à la base de certains murs constituent peut-être un indice.
Entre le troisième et le quatrième espace, on a fouillé une importante couche de destruction. Le quatrième espace comporte des couloirs de circulation d’air chaud.
Le site des thermes de la rue Kioutacheia est particulièrement important car il réunit les découvertes de toutes les fouilles de sauvetages menées dans ce quartier depuis les années 60. Il n’est pourtant pas encore clair, si ces vestiges appartiennent à un complexe balnéaire à caractère public ou privé.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 69 (2014), B2, p. 2183-2185.
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Date de création
2024-11-28 08:05:53
Dernière modification
2024-12-20 08:09:09