ANAVRA. – Alonaki - 2014
Informations Générales
Numéro de la notice
19720
Année de l'opération
2014
Chronologie
Mots-clés
Habitat - Sanctuaire - Édifice religieux - Temple - Figurine - Monnaie - Outillage/armement - Parure/toilette - Métal - Pierre - Verre
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Anavra, Chamasi, Tsamasi
Anavra, Chamasi, Tsamasi
Notices et opérations liées
Description
Dans le cadre de la construction de l’autoroute E65 en Grèce centrale, Christos Karagiannopoulos et Eri Eleutheriou (XXXIVe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) ont mené en 2014 une fouille de sauvetage au lieu-dit Alonaki, situé entre la position 55+76- et 55+780. Des sondages supplémentaires ont été effectués et on a mis au jour un nouveau bâtiment-oikos (bâtiment-oikos 3), à environ 10-15 m au Nord-Est du bâtiment 2, constitué de deux murs parallèles, les murs Nord et Sud (long. 2,90 m et 5,05 m), appartenant à une pièce orientée Est-Ouest. L’un des murs s’appuyait sur les vestiges de murs antérieurs qui se poursuivent en dehors des limites du terrain. L’autre était fondé en partie sur le rocher et en partie sur une couche de petits moellons qui s’étendait vers le Sud en dehors des limites du bâtiment. Un des murs latéraux, le mur 10, a été mis au jour à un niveau inférieur`.
Au Nord du bâtiment-oikos 3, on a dégagé une couche de tuiles de type laconien qui proviennent vraisemblablement d’une pièce couverte, peut-être l’ancienne toiture de l’oikos sacré précédent. Un certain nombre de ces tuiles portaient un vernis marron sombre. À l’intérieur du bâtiment, on a trouvé de nombreuses pierres et des tuiles, tandis que dans les niveaux inférieurs, on a trouvé des blocs taillés du bâtiment précédent.
Parmi le mobilier, on compte des figurines de terre cuite : des protomés féminins selon divers types et des figurines féminines assises ou debout, une figurine de kourotrophe. On compte également des petites hydries façonnées à la main ou au tour, des vases à boire, des marmites et de la vaisselle de service (oenochoés et hydries). La plupart de la céramique était non vernissée, mais il y en avait également à vernis noir. Il y avait encore des poignards en fer, des objets en bronze, comme des boucles d’oreilles, des anneaux et des bagues, ainsi que quelques perles en verre et un aiguisoir en pierre.
Dans les niveaux inférieurs, on a recueilli des objets qui constituaient les offrandes de la période précédente de l’oikos, qui avaient été simplement enterrés et nivelés avant la nouvelle phase d’occupation : des protomés en terre cuite, des figurines féminines en terre cuite debout et assises, dont un kourotrophe et une porteuse d’hydrie, des petits couteaux en fer et un couteau, des outils en fer, deux épingles (une en bronze, une en fer), un anneau en fer et une obole de Pharsale des années 404-344 av. J.-C. Au Sud du mur 8, au-dessus de la couche de pierres, on a recueilli des figurines masculines et féminines allongées, deux protomés d’hommes barbus, deux figurines en terre cuite de serpents et deux protomés féminins plus grands. Sous le niveau de fondation de ce mur, on a trouvé des figurines archaïques, une assise avec un polos, l’autre en forme de planche, ainsi qu’une fibule en bronze, du début de l’époque archaïque.
A proximité du bâtiment 3, on a mis au jour une petite fosse qui contenait des sédiments sombres, des moellons et de la céramique plus ancienne, notamment de l’HR III et des tessons protogéométriques et géométriques. Cette découverte est peut-être à mettre en relation avec la nécropole de la fin du Protogéométrique au Ve s. av. J.-C. et avec l’habitat de la fin du Géométrique et du début de l’époque archaïque, au Nord-Ouest du sanctuaire.
La fondation du niveau inférieur du bâtiment 3 est daté du début du Ve s. av. J.-C., l’oikos a du être détruit dans la première moitié du IVe s. av. J.-C. Le bâtiment 3 est reconstruit immédiatement après, dans la première moitié du IVe s., puis est abandonné dans la seconde moitié ou la fin du IIIe s. av. J.-C.
D’après le mobilier retrouvé dans le bâtiment 3, on estime qu’il s’agit d’un lieu de culte lié à une divinité féminine, vraisemblablement Déméter (hydries, protomés, figurines à polos). Toutefois, la découverte de figurines à barbe et en serpent suggère qu’une divinité masculine était également adorée, peut-être Zeus Meilichios ou un héros local, dont le culte prenait place en dehors de l’oikos de la divinité féminine chthonienne.
Au Nord du bâtiment-oikos 3, on a dégagé une couche de tuiles de type laconien qui proviennent vraisemblablement d’une pièce couverte, peut-être l’ancienne toiture de l’oikos sacré précédent. Un certain nombre de ces tuiles portaient un vernis marron sombre. À l’intérieur du bâtiment, on a trouvé de nombreuses pierres et des tuiles, tandis que dans les niveaux inférieurs, on a trouvé des blocs taillés du bâtiment précédent.
Parmi le mobilier, on compte des figurines de terre cuite : des protomés féminins selon divers types et des figurines féminines assises ou debout, une figurine de kourotrophe. On compte également des petites hydries façonnées à la main ou au tour, des vases à boire, des marmites et de la vaisselle de service (oenochoés et hydries). La plupart de la céramique était non vernissée, mais il y en avait également à vernis noir. Il y avait encore des poignards en fer, des objets en bronze, comme des boucles d’oreilles, des anneaux et des bagues, ainsi que quelques perles en verre et un aiguisoir en pierre.
Dans les niveaux inférieurs, on a recueilli des objets qui constituaient les offrandes de la période précédente de l’oikos, qui avaient été simplement enterrés et nivelés avant la nouvelle phase d’occupation : des protomés en terre cuite, des figurines féminines en terre cuite debout et assises, dont un kourotrophe et une porteuse d’hydrie, des petits couteaux en fer et un couteau, des outils en fer, deux épingles (une en bronze, une en fer), un anneau en fer et une obole de Pharsale des années 404-344 av. J.-C. Au Sud du mur 8, au-dessus de la couche de pierres, on a recueilli des figurines masculines et féminines allongées, deux protomés d’hommes barbus, deux figurines en terre cuite de serpents et deux protomés féminins plus grands. Sous le niveau de fondation de ce mur, on a trouvé des figurines archaïques, une assise avec un polos, l’autre en forme de planche, ainsi qu’une fibule en bronze, du début de l’époque archaïque.
A proximité du bâtiment 3, on a mis au jour une petite fosse qui contenait des sédiments sombres, des moellons et de la céramique plus ancienne, notamment de l’HR III et des tessons protogéométriques et géométriques. Cette découverte est peut-être à mettre en relation avec la nécropole de la fin du Protogéométrique au Ve s. av. J.-C. et avec l’habitat de la fin du Géométrique et du début de l’époque archaïque, au Nord-Ouest du sanctuaire.
La fondation du niveau inférieur du bâtiment 3 est daté du début du Ve s. av. J.-C., l’oikos a du être détruit dans la première moitié du IVe s. av. J.-C. Le bâtiment 3 est reconstruit immédiatement après, dans la première moitié du IVe s., puis est abandonné dans la seconde moitié ou la fin du IIIe s. av. J.-C.
D’après le mobilier retrouvé dans le bâtiment 3, on estime qu’il s’agit d’un lieu de culte lié à une divinité féminine, vraisemblablement Déméter (hydries, protomés, figurines à polos). Toutefois, la découverte de figurines à barbe et en serpent suggère qu’une divinité masculine était également adorée, peut-être Zeus Meilichios ou un héros local, dont le culte prenait place en dehors de l’oikos de la divinité féminine chthonienne.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
AD 69 (2014) B1γ, 1485-1488.
Καραγιαννόπουλος, Χρήστος, Χριστοφορίδη, Ειρήνη, Οικιστικά κατάλοιπα της Ύστερης Γεωμετρικής-Πρώιμης Αρχαϊκής περιόδου στον οδικό άξονα του αυτοκινητόδρομου Κεντρικής Ελλάδας Ε65 στην Ανάβρα Καρδίτσας, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 191-203.
Ελευθερίου, Έρη, Καραγιαννόπουλος, Χρήστος, Αγροτικό ιερό στην Ανάβρα Καρδίτσας. Πρώτη απόπειρα ερμηνείας της λατρείας μέσα από τα πήλινα ευρήματα, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 473-484.
Καραγιαννόπουλος, Χρήστος, Χριστοφορίδη, Ειρήνη, Οικιστικά κατάλοιπα της Ύστερης Γεωμετρικής-Πρώιμης Αρχαϊκής περιόδου στον οδικό άξονα του αυτοκινητόδρομου Κεντρικής Ελλάδας Ε65 στην Ανάβρα Καρδίτσας, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 191-203.
Ελευθερίου, Έρη, Καραγιαννόπουλος, Χρήστος, Αγροτικό ιερό στην Ανάβρα Καρδίτσας. Πρώτη απόπειρα ερμηνείας της λατρείας μέσα από τα πήλινα ευρήματα, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 473-484.
Légende graphique :
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Date de création
2024-11-22 07:44:32
Dernière modification
2024-12-20 08:07:33