STYLIDA. – Complexe de bains romains - 2014
Informations Générales
Numéro de la notice
19668
Année de l'opération
2014
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Stylis, Stilis (antique Phalara)
Stylis, Stilis (antique Phalara)
Notices et opérations liées
20142014 (1)
Description
À Stylida, Athanasia Tsoka (XIVe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené en 2013-2014 une fouille de sauvetage dans le cadre de travaux pour l’installation d’égouts, à l’angle des rues Kostorizou et Venizélou. On y a mis au jour les vestiges de construction dans la prolongation du complexe architectural à mosaïques mis au jour en 2007 (Chronique, n. 5903).
Les vestiges fouillés en 2013-2014 sont ceux de bains qui occupent une surface de 57 m2 (longueur 16,75 m et largeur entre 1 m et 5,40 m). Ils constituent l’aile Sud ou Sud-Est de l’édifice aux mosaïques exploré en 2007 sur le même terrain. Les bains comportaient au moins 11 pièces, délimités par 18 murs, conservés jusqu’à 1,55 m de hauteur. Le complexe n’a été que partiellement fouillé puisqu’il se prolonge sous les constructions modernes des terrains voisins.
L’aile Sud-Est (pièces A-Z) comportait quatre pièces fonctionnelles des bains et deux annexes. Les pièces chaudes (caldarium et tepidarium) se trouvent au Sud et sont chauffées grâce à un système d’hypocaustes. Les murs étaient revêtus de plaquages de marbre fixés avec du mortier de chaux. Sous le tepidarium qui se terminait par une abside, on a retrouvé 33 pilettes constituées de plaques circulaires en terre cuite qui soutenaient le sol. Le caldarium se trouvait au Nord du tepidarium et ses petites dimensions suggèrent que c’était peut-être un sudatorium. Dans cet espace aussi les murs étaient revêtus de plaquages de marbre et chauffés par les briques des murs (tegulae mammatae). La pièce chaude communiquait avec une pièce identifiée comme étant l’aleipterion, où l’on a retrouvé une concentration de vases fermés, principalement des amphores de type LR2. Les pièces suivantes comprenaient le frigidarium entre autres.
Le complexe balnéaire est utilisé entre le IIe et le IVe s. apr. J.-C., après quoi il a été détruit. L’espace est réoccupé par la suite, en réutilisant partiellement les murs et les espaces des bains, et son utilisation se poursuit jusqu’au VIe s. d’après la grande quantité de mobilier retrouvée.
Les vestiges fouillés en 2013-2014 sont ceux de bains qui occupent une surface de 57 m2 (longueur 16,75 m et largeur entre 1 m et 5,40 m). Ils constituent l’aile Sud ou Sud-Est de l’édifice aux mosaïques exploré en 2007 sur le même terrain. Les bains comportaient au moins 11 pièces, délimités par 18 murs, conservés jusqu’à 1,55 m de hauteur. Le complexe n’a été que partiellement fouillé puisqu’il se prolonge sous les constructions modernes des terrains voisins.
L’aile Sud-Est (pièces A-Z) comportait quatre pièces fonctionnelles des bains et deux annexes. Les pièces chaudes (caldarium et tepidarium) se trouvent au Sud et sont chauffées grâce à un système d’hypocaustes. Les murs étaient revêtus de plaquages de marbre fixés avec du mortier de chaux. Sous le tepidarium qui se terminait par une abside, on a retrouvé 33 pilettes constituées de plaques circulaires en terre cuite qui soutenaient le sol. Le caldarium se trouvait au Nord du tepidarium et ses petites dimensions suggèrent que c’était peut-être un sudatorium. Dans cet espace aussi les murs étaient revêtus de plaquages de marbre et chauffés par les briques des murs (tegulae mammatae). La pièce chaude communiquait avec une pièce identifiée comme étant l’aleipterion, où l’on a retrouvé une concentration de vases fermés, principalement des amphores de type LR2. Les pièces suivantes comprenaient le frigidarium entre autres.
Le complexe balnéaire est utilisé entre le IIe et le IVe s. apr. J.-C., après quoi il a été détruit. L’espace est réoccupé par la suite, en réutilisant partiellement les murs et les espaces des bains, et son utilisation se poursuit jusqu’au VIe s. d’après la grande quantité de mobilier retrouvée.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Αθανασία Τσόκα, Συγκρότημα λουτρού ρωμαϊκών χρόνων από τη Στυλίδα, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 1017-1026.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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Date de création
2024-09-17 11:40:28
Dernière modification
2024-09-19 10:55:17