MAVRACHADES. – Tataria - 2014
Informations Générales
Numéro de la notice
19626
Année de l'opération
2014
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Mavrachades
Mavrachades
Notices et opérations liées
Description
Dans le cadre de travaux de construction sur l’axe de l’autoroute de Grèce Centrale E65, Anastasia Krachtopoulou (XXXIVe éphorie des antiquités préhistoriques et classiques) a mené des fouilles de sauvetage sur plusieurs habitats néolithiques. L’un d’eux est le site de Tataria. Il s’agit d’un habitat du Néolithique Récent I (seconde moitié-fin du VIe millénaire). À proximité de celui-ci, se trouvent la magoula Mavrachades 2, ou Pharlani, au Nord-Est, ainsi que la magoula Mavrachades 1, ou Gkortsopoula, au Nord-Ouest. La période du NR I est représentée dans les niveaux superficiels sur les deux sites. L’occupation sur le site Tataria se développe horizontalement sur le sommet d’une colline basse. Le site a été exploré sur une surface de 2,5 stremmes. Les vestiges mis au jour sont principalement des vestiges de maisons constituées de fosses circulaires ou elliptiques, creusées dans le substrat alluvial. La plupart de ces fosses sont identifiées comme des fonds de cabanes, tandis que d’autres sont des structures annexes. Les élévations de ces maisons étaient constituées d’un squelette de matières organiques revêtu d’argile, comme le montrent les fragments d’argile brûlés portant des traces de clayonnage. Les sols étaient faits d’argile compactée ou de bois, comme en témoignent les vestiges d’un sol de maison mis au jour dans un sondage en 2005.
La maison Λ7, en particulier, était constituée d’une fosse elliptique (dim. 4,5 x 5 m ; profondeur 3 m). Au centre de la fosse, était installé un poteau central pour soutenir la toiture, tandis que des niches étaient aménagées dans les parois latérales pour y loger des planches qui auraient soutenu le sol de la maison. Au fond de la fosse et près de ses parois, on a mis au jour les vestiges de deux structures, une en bois et une construite en matériaux brulés de remploi : elles semblent constituer un espace de stockage.
Aucun vestige de foyers ou autres structures thermiques n’a été identifié à l’intérieur des maisons. On a fouillé en revanche un foyer circulaire, entouré de poteaux soutenant une toiture. Il est donc vraisemblable que la préparation des aliments et des repas se faisait en extérieur. D’autres activités se déroulaient en extérieur, certaines ont d’ailleurs laissé des traces : on a recueilli, dans une petite fosse, plus de 7100 éclats de silex, des outils entiers, 23 perles microscopiques en pierre.
Dans la partie de l’habitat qui a été fouillée, on n’a pas trouvé de vestiges d’un fossé délimitant l’espace habité, comme c’est souvent le cas dans les habitats de cette époque, notamment dans l’habitat fouillé à 500 m au Nord, sur le site de Pentares, où on a mis au jour un système de fossés, daté du Néolithique.
Le mobilier recueilli comprend un grand nombre de tessons de céramique ainsi que des éléments de construction, quelques os d’animaux et quelques coquillages d’eau douce. On a trouvé également des petits objets : des figurines, des fusaïoles, des jetons, des pesons de tisserand, des tessons de remploi, ainsi que des outils en pierre polie ou taillée en silex ou en obsidienne.
La maison Λ7, en particulier, était constituée d’une fosse elliptique (dim. 4,5 x 5 m ; profondeur 3 m). Au centre de la fosse, était installé un poteau central pour soutenir la toiture, tandis que des niches étaient aménagées dans les parois latérales pour y loger des planches qui auraient soutenu le sol de la maison. Au fond de la fosse et près de ses parois, on a mis au jour les vestiges de deux structures, une en bois et une construite en matériaux brulés de remploi : elles semblent constituer un espace de stockage.
Aucun vestige de foyers ou autres structures thermiques n’a été identifié à l’intérieur des maisons. On a fouillé en revanche un foyer circulaire, entouré de poteaux soutenant une toiture. Il est donc vraisemblable que la préparation des aliments et des repas se faisait en extérieur. D’autres activités se déroulaient en extérieur, certaines ont d’ailleurs laissé des traces : on a recueilli, dans une petite fosse, plus de 7100 éclats de silex, des outils entiers, 23 perles microscopiques en pierre.
Dans la partie de l’habitat qui a été fouillée, on n’a pas trouvé de vestiges d’un fossé délimitant l’espace habité, comme c’est souvent le cas dans les habitats de cette époque, notamment dans l’habitat fouillé à 500 m au Nord, sur le site de Pentares, où on a mis au jour un système de fossés, daté du Néolithique.
Le mobilier recueilli comprend un grand nombre de tessons de céramique ainsi que des éléments de construction, quelques os d’animaux et quelques coquillages d’eau douce. On a trouvé également des petits objets : des figurines, des fusaïoles, des jetons, des pesons de tisserand, des tessons de remploi, ainsi que des outils en pierre polie ou taillée en silex ou en obsidienne.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
Αθανασία Κραχτοπούλου, Φωτεινή Σοφιανού, Νεκταρία Αλεξίου, Χριστίνα Παπακώστα, Φωτεινή Κωστοπούλου, Μαρία Χαρούλη, Ειρήνη Χριστοφορίδη, Από τη Νεότερη Νεολιθική στη Μέση Εποχή του Χαλκού στους Μαυραχάδες και τον Άγιο Θεόδωρο της Καρδίτσας, ΑΕΘΣΕ 5 (2015), 127-140.
Voir aussi : AD 69 (2014), B1γ, 1522.
Voir aussi : AD 69 (2014), B1γ, 1522.
Légende graphique :
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Date de création
2024-09-12 11:59:19
Dernière modification
2024-09-19 10:19:59