TORONÈ - 1984
The University of Sydney (Université de Sydney)
Η εν Αθήναις Αρχαιολογική Εταιρεία (La Société Archéologique d'Athènes)
Toronè, Toroni, ancient city
Toronè, fouilles de la Société archéologique et de l'Université de Sydney. — En 1984 les recherches, dirigées par A. Cambitoglou, se sont poursuivies dans trois secteurs : sur la colline 1 (fig. 136) et les terrasses IV et V (fig. 137).
1) Colline 1 (Vigla). — L'étude préliminaire des restes visibles du rempart de l'acropole hellénistique a permis de constater que celui-ci dessinait, sur les deux sommets de la colline, deux enceintes fortifiées communicant par un étroit passage.
2) Terrasse V. — Dans la nécropole du début de l'âge du Fer, la poursuite de la fouille a montré que les quelque 24 inhumations fouillées jusqu'à présent étaient pour la plupart antérieures aux incinérations, dont le nombre total s'élève à 124. La présence de céramique submycénienne, fabriquée localement (comme l'amphorisque de la fig. 138, qui servait d'urne cinéraire) ou importée de Grèce méridionale (Attique ?), date les plus anciennes tombes de la fin du XIIe ou du début du XIe siècle av. J.-C. ; les plus récentes sont datées, par des vases comme celui de la fig. 139 (probablement importé d'Eubée), des environs de 900 av. J.-C.
Des vestiges des maisons qui, au Ve-IVe siècle av. J.-C, recouvrirent la nécropole, ont été fouillés au Sud-Ouest de celle-ci. L'examen de l'architecture et du matériel invite à y distinguer deux phases.
3) Terrasse IV. — Dans la nécropole romaine tardive on a fouillé cette année une vingtaine de tombes, qui appartiennent toutes aux quatre types principaux précédemment distingués (v. BCH 107 [1983] Chron., p. 801). On note que les tombes à parois construites (fig. 142) contenaient généralement plus d'un squelette. Outre la céramique (fig. 140-141), leur mobilier comprend des boucles d'oreilles en or, des bagues et des bracelets en bronze, des perles en os ou en verre et quelques monnaies.
On a poursuivi, au-dessous des tombes, l'exploration des maisons classiques, sans parvenir à en déterminer clairement le plan. La plus grande d'entre elles (fig. 143) comportait plusieurs pièces, dont une cuisine, et un escalier en pierre qui devait conduire à la terrasse supérieure. La fouille de cette maison a produit de beaux fragments de céramique attique à figures rouges du deuxième et du troisième quart du Ve siècle av. J.-C. (fig. 144). Ergon 1984 (1985), p. 26-28.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran