HAGHIA PARASKEVI - 1984
Avles
Haghia Paraskévi. — En 1984, devant la recrudescence des fouilles clandestines, l'exploration de la nécropole archaïque d'Avlès a été poursuivie activement par l'Éphorie de Thessalonique. Les 254 tombes fouillées jusqu'à présent s'alignent en rangées parallèles légèrement incurvées, le long de l'ancien cours d'eau (fig. 133). Cette disposition a naturellement facilité la tâche des pilleurs de sépultures, qui n'ont emporté que les offrandes précieuses. Toutes les tombes sont des cistes en poros faites de quatre ou cinq dalles dressées de chant, recouvertes par une autre dalle posée à plat (fig. 134). On a pu observer qu'un soin particulier était mis à la construction des tombes masculines et enfantines, et que le mort était orienté différemment suivant le sexe. Ces tombes, contemporaines de la première phase de la nécropole de Sindos, contiennent à peu près le même mobilier, mais on y trouve beaucoup moins de bijoux en argent et en or, beaucoup plus de céramique locale grise tournée, et des calices de Chios qui sont totalement absents à Sindos. La ville qui correspond à cette nécropole est située sur une hauteur, au Nord-Ouest de celle-ci et du village moderne : la fouille permettra peut-être de l'identifier [J. Vokotopoulou, conférence du 20.3.84, Thessalonique].
En complément au paragraphe de la précédente Chronique consacré à la fouille de la tombe macédonienne de Mikri Toumba (v. BCΗ 108 [1984], p. 801), nous reproduisons à la fig. 135 une photo de la porte de la tombe au moment de la découverte. Ce document est emprunté au rapport publié par le fouilleur dans les ArchAnAth 15 (1982), p. 267-284.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
sélectionner un autre fond de plan
se rapprocher ou s'éloigner de la zone
afficher la carte en plein écran