BÉOTIE. - Prospéction - 1985
Informations Générales
Numéro de la notice
18998
Année de l'opération
1985
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
1985
Description
La sixième campagne de prospection menée, en 1985, par l'équipe de recherche des Universités de Cambridge et de Bradford sous l'égide de l'École britannique, a été centrée sur l'étude détaillée des trois sites urbains précédemment reconnus : Thespies, Haliartos et Askra. La méthode utilisée est celle d'une prospection intensive, menée en deux temps : 1) ramassage systématique — par technique d'échantillonnage avec carroyage — et comptage du matériel de surface, afin d'obtenir une carte de densité des trouvailles ; 2) ramassage sélectif — sur la totalité du site, divisé en une série de « transects » — du matériel datable, afin d'établir le développement diachronique. La superficie des sites d'Haliartos et d'Askra est d'environ 20 ha, celle de Thespies est supérieure.
Sur le site identifié en 1982 comme étant celui d'Askra (v. BCH 107 [1983] Chron., p. 779), les recherches effectuées cette année ont permis de préciser la séquence de l'occupation. L'installation primitive, limitée à un petit secteur qui constitue le noyau de l'habitat jusque pendant l'époque archaïque (à l'extrémité Nord- Ouest du site), remonte à l'ΗΑ II-HM ; à la fin de l'époque archaïque apparaît un second noyau (plus au Sud) autour duquel la ville se développera jusqu'au début de l'époque romaine, avec une réoccupation presque aussi étendue à l'époque impériale tardive ; les vestiges postérieurs sont très rares et dispersés. L'étude du matériel architectural permet de conclure à l'existence d'un mur d'enceinte archaïque en appareil polygonal (dont on peut suivre sporadiquement le tracé), d'un sanctuaire extra muros à l'Est et d'un atelier de potier sur la rive Ouest du fleuve.
A Haliartos, site mieux connu et partiellement fouillé, le ramassage superficiel a confirmé d'une manière éclatante que l'installation de l'âge du Bronze était confinée dans la zone de la future acropole, et que le site, complètement détruit par les Romains, n'avait connu, à la différence du précédent, qu'une réoccupation très limitée à l'époque tardo-romaine.
A Thespies on a surtout pu observer d'une façon particulièrement nette l'accroissement de la densité des trouvailles près de la lisière de la cité, phénomène connu qui, d'après la théorie régnante, résulte à l'origine des travaux d'amendement du sol effectués dans l'Antiquité — les tessons se trouvant mêlés au fumier et aux détritus épandus sur les terres arables.
Sur le site identifié en 1982 comme étant celui d'Askra (v. BCH 107 [1983] Chron., p. 779), les recherches effectuées cette année ont permis de préciser la séquence de l'occupation. L'installation primitive, limitée à un petit secteur qui constitue le noyau de l'habitat jusque pendant l'époque archaïque (à l'extrémité Nord- Ouest du site), remonte à l'ΗΑ II-HM ; à la fin de l'époque archaïque apparaît un second noyau (plus au Sud) autour duquel la ville se développera jusqu'au début de l'époque romaine, avec une réoccupation presque aussi étendue à l'époque impériale tardive ; les vestiges postérieurs sont très rares et dispersés. L'étude du matériel architectural permet de conclure à l'existence d'un mur d'enceinte archaïque en appareil polygonal (dont on peut suivre sporadiquement le tracé), d'un sanctuaire extra muros à l'Est et d'un atelier de potier sur la rive Ouest du fleuve.
A Haliartos, site mieux connu et partiellement fouillé, le ramassage superficiel a confirmé d'une manière éclatante que l'installation de l'âge du Bronze était confinée dans la zone de la future acropole, et que le site, complètement détruit par les Romains, n'avait connu, à la différence du précédent, qu'une réoccupation très limitée à l'époque tardo-romaine.
A Thespies on a surtout pu observer d'une façon particulièrement nette l'accroissement de la densité des trouvailles près de la lisière de la cité, phénomène connu qui, d'après la théorie régnante, résulte à l'origine des travaux d'amendement du sol effectués dans l'Antiquité — les tessons se trouvant mêlés au fumier et aux détritus épandus sur les terres arables.
Mise en ligne rétrospective de la Chronique des fouilles du Bulletin de Correspondance Hellénique (1920-2004) en Grèce
Édition
Antonin Lacaille
Extrait de
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
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Date de création
2024-02-26 09:31:04
Dernière modification
2024-02-26 09:35:36