THESPIES - 1986
La campagne de 1986, dirigée par J. L. Bintliff et A. M. Snodgrass, a porté d’une part sur le site de l’ancienne Thespies, d’autre part sur la région d’Haliartos.
Thespies. — La poursuite des recherches a montré que la zone habitée s’étendait, du moins à la fin de l’époque classique, sur près de 140 ha, dont plus de la moitié restent à prospecter. On a pu dresser des cartes de densité par période — sauf pour les périodes préhistoriques, qui sont essentiellement représentées par des tessons néolithiques et HA concentrés sur le site de Magoula. Ces cartes ont notamment montré de façon très claire que le polygone de 12 à 15 ha de superficie repéré sur les photos aériennes, et dont les limites coïncident en plusieurs points avec le rempart tardif, correspondait effectivement à la zone de plus forte densité pour l’époque tardo-romaine, mais qu’il n’en allait pas de même pour les époques antérieures. A l’époque classico-hellénistique notamment, il existe des fortes concentrations à l’Ouest et au Nord-Ouest du polygone, mais ce dernier ne semble pas occupé de façon particulièrement dense. Tout semble au contraire indiquer que le rempart classique, dont on connaît l’existence mais non pas le tracé, n’avait rien de commun avec l’enceinte tardive, et que son périmètre était beaucoup plus étendu. Aux époques géométrique et archaïque, l’image du site qui émane des cartes de densité est apparemment celle d’un ensemble de hameaux dispersés.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
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