ANTHEMOUS. - Vallée - 2022
Informations Générales
Numéro de la notice
18616
Année de l'opération
2022
Chronologie
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Anthemous Potamos
Anthemous Potamos
Notices et opérations liées
Description
Dans la vallée d’Anthemous, une équipe dirigée par Janusz Czebreszuk (Polish Archaeological Institute at Athens), Dr. Maria Pappa (Éphorie des antiquités de Thessalonique) et Pr. Stelios Andreou (Université de Thessalonique), a mené en 2022 une campagne d’étude des données de terrain issues des prospections géoarchéologiques dans le cadre du programme de recherche Anthemous Valley Archaeological Project (AVAP).
Les recherches géoarchéologiques se sont concentrées davantage dans le bassin inférieur de la vallée. L’objectif du projet était de retracer l’histoire de l’occupation de la vallée de la préhistoire à l’Age du Fer. Dans la partie Nord de la vallée, on a localisé l’habitat d’Amalara.
Les processus d’occupations étaient influencés par deux types de facteurs : les facteurs naturels, notamment les variations du niveau marin, les processus fluviaux et les mouvements tectoniques, et par l’activité des habitants qui a eu pour effet la transformation du paysage, notamment avec l’aggradation de la partie basse de la vallée.
On observe plusieurs types d’occupations. Il y a principalement des habitats, aucune nécropole n’est connue (sauf une sépulture du BA, à Vassilika-Aghia Paraskevi. Ce sont les sites de type tell ou toumba qui prédominent et ils appartiennent à trois types à l’époque néolithique : des tells étendus, des tells de forme pointue et des sites de forme plate avec peu d’accumulation. Les datations C14 et l’étude des tessons présents dans les carottes prélevées ont montré que les premiers habitats se sont installés dans la seconde moitié du VIIe millénaire av. J.-C. On observe par la suite (au Néolithique Moyen, puis au Néolithique Récent) un réseau d’habitats. Ces habitats sont installés dans des zones sans alluvions : l’alluvionnement de la partie inférieure de la vallée n’est enregistré qu’à partir de l’an 1000 environ.
L’étude de l’activité tectonique indique que les processus tectoniques observés sont en progrès à partir du VIIe millénaire av. J.-C. ; elle met également en évidence les mouvements de migration de la rivière, qui a peut-être joué un rôle dans la migration de sites (déplacement d’habitats).
Pour des sites comme Gona, localisé dans la zone de l’estuaire, on a pu déterminer l’impact de la transgression marine. Une montée du niveau marin est observée au Bronze Ancien, ce qui a interrompu l’habitat. Par la suite le phénomène de progradation a stabilisé la ligne de rivage, favorisant la réoccupation du site.
Les recherches géoarchéologiques se sont concentrées davantage dans le bassin inférieur de la vallée. L’objectif du projet était de retracer l’histoire de l’occupation de la vallée de la préhistoire à l’Age du Fer. Dans la partie Nord de la vallée, on a localisé l’habitat d’Amalara.
Les processus d’occupations étaient influencés par deux types de facteurs : les facteurs naturels, notamment les variations du niveau marin, les processus fluviaux et les mouvements tectoniques, et par l’activité des habitants qui a eu pour effet la transformation du paysage, notamment avec l’aggradation de la partie basse de la vallée.
On observe plusieurs types d’occupations. Il y a principalement des habitats, aucune nécropole n’est connue (sauf une sépulture du BA, à Vassilika-Aghia Paraskevi. Ce sont les sites de type tell ou toumba qui prédominent et ils appartiennent à trois types à l’époque néolithique : des tells étendus, des tells de forme pointue et des sites de forme plate avec peu d’accumulation. Les datations C14 et l’étude des tessons présents dans les carottes prélevées ont montré que les premiers habitats se sont installés dans la seconde moitié du VIIe millénaire av. J.-C. On observe par la suite (au Néolithique Moyen, puis au Néolithique Récent) un réseau d’habitats. Ces habitats sont installés dans des zones sans alluvions : l’alluvionnement de la partie inférieure de la vallée n’est enregistré qu’à partir de l’an 1000 environ.
L’étude de l’activité tectonique indique que les processus tectoniques observés sont en progrès à partir du VIIe millénaire av. J.-C. ; elle met également en évidence les mouvements de migration de la rivière, qui a peut-être joué un rôle dans la migration de sites (déplacement d’habitats).
Pour des sites comme Gona, localisé dans la zone de l’estuaire, on a pu déterminer l’impact de la transgression marine. Une montée du niveau marin est observée au Bronze Ancien, ce qui a interrompu l’habitat. Par la suite le phénomène de progradation a stabilisé la ligne de rivage, favorisant la réoccupation du site.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de mission en 2022, remis par l’Institut Polonais.
Légende graphique :
localisation de la fouille/de l'opération
localisation du toponyme
polygone du toponyme Chronique
Fonctionnalités de la carte :
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Date de création
2023-12-19 12:54:30
Dernière modification
2023-12-19 12:56:08