NEA PAPHOS - 2022
Informations Générales
Numéro de la notice
18568
Année de l'opération
2022
Chronologie
Mots-clés
Habitat - Sanctuaire - Fortification - Maison - Édifice religieux - Temple - Installation hydraulique - Citerne - Revêtements (mur et sol)
Nature de l'opération
Institution(s)
Τμήμα Αρχαιοτήτων (Département des Antiquités (Chypre))
Ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères (Ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères)
Localisation
Notices et opérations liées
20222023
Description
À Paphos, Claire Balandier (Université d’Avignon) a dirigé en 2022 une mission de terrain en collaboration avec Demetrios Michaelides (Université de Chypre) et Eustathios Raptou (Département des Antiquités de Chypre), et en partenariat avec Jolanta Młynarczyk (Université de Varsovie) dont l’objectif était l’exploration de la ville antique de Paphos antique, de son rempart, de la colline de Fabrika et de son approvisionnement en eau (fig. 1).
Le mur Est-Ouest et la pièce 13 de la maison romaine identifiés l’an passé, comportant des enduits peints, ont continué à être mis en évidence et un mur perpendiculaire Nord-Sud a été mis au jour 3,50 m à l’Ouest de l’aile Est du bâtiment.
La fouille de l’aqueduc ne s’est pas poursuivie, mais son étude et celle de son lien avec la citerne romaine ont été reprises pour tenter de dater sa construction (jusque-là seule la date de son abandon, concomitante avec celle de la citerne, au IIe s. de n. è. avait été déterminée). Cette étude a apporté des éléments fort intéressants, tant sur le système d’adduction d’eau à l’époque hellénistique que sur l’histoire de l’aménagement urbain qu’il a conduit à reconsidérer. Une partie de ce programme de recherches était menée en partenariat avec l’université de Varsovie dans le cadre d’un financement obtenu par la Professeure Jolanta Młynarczyk pour étudier des vestiges du temple identifiés au Sud du plateau de la colline de Fabrika ainsi que les espaces souterrains qui paraissent lui être associés.
Comme en 2019 et 2021, cette collaboration s’est poursuivie sur le secteur du temple et sur les espaces cultuels associés (environnement de la salle au triclinium et espaces souterrains 5 et 7).
Par ailleurs, dans le cadre de la préparation de la publication de l’étude des carrières, il a été nécessaire d’ouvrir un sondage dans la carrière souterraine principale de façon à vérifier la datation proposée par Jean-Claude Bessac sur critères techniques : l’étude des impacts d’outils d’extraction et de taille des blocs l’avait conduit à proposer une date d’exploitation à l’époque hellénistique. L’installation d’une œuvre d’art dans cet espace souterrain par une artiste japonaise lorsque Paphos était capitale européenne de la culture en 2015 nous avait interdit de conduire ce sondage.
Enfin, le projet d’études et de publication de l’ensemble de l’enceinte urbaine de Nea Paphos ayant été retenu par l’École française d’Athènes comme programme thématique dans le cadre de son nouveau programme quinquennal (2022-2026), les recherches ont été approfondies sur le rempart Est et la recherche de sa jonction avec le rempart Nord (fig. 2-3). Cette tâche est rendue difficile par l’arasement presque total de la fortification, dont il faut souvent se contenter d’observer le négatif, entaillé dans la roche du substrat. Les travaux ont consisté en un nettoyage approfondi des vestiges déjà mis au jour pour les relever pierre à pierre. Deux sondages ont par ailleurs été ouverts : l’un se trouve dans le prolongement d’un sondage précédent, implanté contre le parement interne de la courtine Est. Il a permis d’identifier un retour du mur. Le second est situé à l’Ouest d’une masse rocheuse abritant la petite église rupestre d’Agios Agapitikos. Les résultats suggèrent que cette église se trouve à l’emplacement de la tour d’angle Nord-Est de l’enceinte de la ville. Une poterne semble par ailleurs se trouver juste à l’Ouest de celle-ci.
Le mur Est-Ouest et la pièce 13 de la maison romaine identifiés l’an passé, comportant des enduits peints, ont continué à être mis en évidence et un mur perpendiculaire Nord-Sud a été mis au jour 3,50 m à l’Ouest de l’aile Est du bâtiment.
La fouille de l’aqueduc ne s’est pas poursuivie, mais son étude et celle de son lien avec la citerne romaine ont été reprises pour tenter de dater sa construction (jusque-là seule la date de son abandon, concomitante avec celle de la citerne, au IIe s. de n. è. avait été déterminée). Cette étude a apporté des éléments fort intéressants, tant sur le système d’adduction d’eau à l’époque hellénistique que sur l’histoire de l’aménagement urbain qu’il a conduit à reconsidérer. Une partie de ce programme de recherches était menée en partenariat avec l’université de Varsovie dans le cadre d’un financement obtenu par la Professeure Jolanta Młynarczyk pour étudier des vestiges du temple identifiés au Sud du plateau de la colline de Fabrika ainsi que les espaces souterrains qui paraissent lui être associés.
Comme en 2019 et 2021, cette collaboration s’est poursuivie sur le secteur du temple et sur les espaces cultuels associés (environnement de la salle au triclinium et espaces souterrains 5 et 7).
Par ailleurs, dans le cadre de la préparation de la publication de l’étude des carrières, il a été nécessaire d’ouvrir un sondage dans la carrière souterraine principale de façon à vérifier la datation proposée par Jean-Claude Bessac sur critères techniques : l’étude des impacts d’outils d’extraction et de taille des blocs l’avait conduit à proposer une date d’exploitation à l’époque hellénistique. L’installation d’une œuvre d’art dans cet espace souterrain par une artiste japonaise lorsque Paphos était capitale européenne de la culture en 2015 nous avait interdit de conduire ce sondage.
Enfin, le projet d’études et de publication de l’ensemble de l’enceinte urbaine de Nea Paphos ayant été retenu par l’École française d’Athènes comme programme thématique dans le cadre de son nouveau programme quinquennal (2022-2026), les recherches ont été approfondies sur le rempart Est et la recherche de sa jonction avec le rempart Nord (fig. 2-3). Cette tâche est rendue difficile par l’arasement presque total de la fortification, dont il faut souvent se contenter d’observer le négatif, entaillé dans la roche du substrat. Les travaux ont consisté en un nettoyage approfondi des vestiges déjà mis au jour pour les relever pierre à pierre. Deux sondages ont par ailleurs été ouverts : l’un se trouve dans le prolongement d’un sondage précédent, implanté contre le parement interne de la courtine Est. Il a permis d’identifier un retour du mur. Le second est situé à l’Ouest d’une masse rocheuse abritant la petite église rupestre d’Agios Agapitikos. Les résultats suggèrent que cette église se trouve à l’emplacement de la tour d’angle Nord-Est de l’enceinte de la ville. Une poterne semble par ailleurs se trouver juste à l’Ouest de celle-ci.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D'après le rapport de mission en 2022.
Mission A19
Mission A19
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Date de création
2023-07-26 15:48:37
Dernière modification
2023-07-31 12:45:34