ÉGINE. - Port militaire antique - 2021
Informations Générales
Numéro de la notice
18425
Année de l'opération
2021
Chronologie
Antiquité - Archaïque - Classique - Hellénistique - Romain
Mots-clés
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Toponyme
Égine, Aigina, Aegina
Égine, Aigina, Aegina
Notices et opérations liées
Description
Dans la ville antique d’Égine, J.-C. Sourisseau (CCJ), Pari Kalamara (Éphorie des antiquités sous-marines), Despina Koutsoumba (Éphorie des antiquités sous-marines), Kalliopi Baika (CCJ), Amélie Perrier (EFA – Université d’Orléans) et Lionel Fadin (EFA) ont poursuivi en 2021 le programme de recherches sur le port antique d’Égine (fig. 1).
Dans le secteur 2 du site, les travaux ont porté sur l’entrée du port militaire, plus particulièrement le secteur situé entre les deux portes qui flanquent le passage, et sur la fortification Sud-Ouest (fig. 2-3). Un sondage a été ouvert sur le côté oriental de la fortification Sud-Ouest, à l’l’angle Nord-Est formé par la courtine et la tour d’entrée. On a effectué un nettoyage de l’entrée, particulièrement contre le parement Sud de la tour Nord, où le mur W1 avait été repéré. Il s’agit d’un mur constitué de deux rangées de blocs, liés par des scellements en Π, ce qui indique un mode de construction à sec (fig. 4). Dans cette zone, la céramique prise entre les blocs est principalement constituée de fragments de tuiles et d’amphores de l’époque archaïque à l’époque byzantine. Le mur W2 part de la tour d’entrée Sud et se trouve dans l’axe du mur W1 : il a été relevé en photogrammétrie et avec la station totale. Un sondage a été pratiqué contre le rempart maritime Sud-Ouest pour en étudier la chronologie (fig. 5). La fouille a identifié 10 couches successives jusqu’aux fondations, contenant très peu de céramique. Dans la zone des neosoikoi, on a poursuivi l’étude topographique et architecturale des vestiges.
Sur la plage de Kolona (secteur 1), des sondages ont permis de mettre au jour les vestiges d’un ensemble de pièces (A et B), dont l’une conservait un sol pavé de dalles en terre cuite (fig. 6). Contre le parement extérieur, les vestiges de murs indiquent que ces constructions et celles mises au jour en 2020 appartiennent peut-être au même complexe. La céramique recueillie date de l’époque classique à l’époque romaine.
Le môle Sud (secteur 3) a fait l’objet de nouveaux relevés architecturaux, topographiques et photogrammétriques (fig. 7).
Par ailleurs, une étude océanographique a été entreprise, afin de relever précisément les fonds marins. En 2021, l’opération s’est concentrée sur les parements internes des môles du rempart maritime du port militaire. D’autres prises de vues ont été faites dans la baie de Kolona, principalement au niveau du môle Nord et sur les empierrements coniques. Un relevé des fonds a été effectué au sonar à balayage latéral (side-scan sonar), avec un sondeur (sub-buttom profiler) afin de proposer des reconstitutions de l’évolution géomorphologique de la topographie littorale.
Dans le secteur 2 du site, les travaux ont porté sur l’entrée du port militaire, plus particulièrement le secteur situé entre les deux portes qui flanquent le passage, et sur la fortification Sud-Ouest (fig. 2-3). Un sondage a été ouvert sur le côté oriental de la fortification Sud-Ouest, à l’l’angle Nord-Est formé par la courtine et la tour d’entrée. On a effectué un nettoyage de l’entrée, particulièrement contre le parement Sud de la tour Nord, où le mur W1 avait été repéré. Il s’agit d’un mur constitué de deux rangées de blocs, liés par des scellements en Π, ce qui indique un mode de construction à sec (fig. 4). Dans cette zone, la céramique prise entre les blocs est principalement constituée de fragments de tuiles et d’amphores de l’époque archaïque à l’époque byzantine. Le mur W2 part de la tour d’entrée Sud et se trouve dans l’axe du mur W1 : il a été relevé en photogrammétrie et avec la station totale. Un sondage a été pratiqué contre le rempart maritime Sud-Ouest pour en étudier la chronologie (fig. 5). La fouille a identifié 10 couches successives jusqu’aux fondations, contenant très peu de céramique. Dans la zone des neosoikoi, on a poursuivi l’étude topographique et architecturale des vestiges.
Sur la plage de Kolona (secteur 1), des sondages ont permis de mettre au jour les vestiges d’un ensemble de pièces (A et B), dont l’une conservait un sol pavé de dalles en terre cuite (fig. 6). Contre le parement extérieur, les vestiges de murs indiquent que ces constructions et celles mises au jour en 2020 appartiennent peut-être au même complexe. La céramique recueillie date de l’époque classique à l’époque romaine.
Le môle Sud (secteur 3) a fait l’objet de nouveaux relevés architecturaux, topographiques et photogrammétriques (fig. 7).
Par ailleurs, une étude océanographique a été entreprise, afin de relever précisément les fonds marins. En 2021, l’opération s’est concentrée sur les parements internes des môles du rempart maritime du port militaire. D’autres prises de vues ont été faites dans la baie de Kolona, principalement au niveau du môle Nord et sur les empierrements coniques. Un relevé des fonds a été effectué au sonar à balayage latéral (side-scan sonar), avec un sondeur (sub-buttom profiler) afin de proposer des reconstitutions de l’évolution géomorphologique de la topographie littorale.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de la mission à Égine, en 2021.
(Mission I45)
(Mission I45)
Légende graphique :
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Date de création
2022-10-04 13:32:28
Dernière modification
2022-10-05 14:24:18
Figure(s)