DELPHES. – Fortifications de Delphes - 2021
Informations Générales
Numéro de la notice
18416
Année de l'opération
2021
Chronologie
Mots-clés
Habitat - Territoire - Fortification - Sépulture - Installation hydraulique - Citerne - Lampe - Sculpture - Terre cuite architecturale
Nature de l'opération
Institution(s)
Localisation
Notices et opérations liées
Description
À Delphes, Nicolas Kyriakidis (EFA/Université de Paris VIII), Platon Pétridis (Université d’Athènes) et Stéphanie Zugmeyer (IRAA, Aix-Marseille) ont dirigé une nouvelle campagne de fouilles sur la colline de Koumblas, à l’Ouest du sanctuaire d’Apollon et de la ville antique.
Des nettoyages ont permis de mieux observer les structures conservées et notamment d’étudier le rapport entre les fortifications connues et un mur en contrebas qui n’avait pas encore été observé. Il s’est avéré, grâce à deux sondages exploratoires (sondages 6 et 7), qu’il est en fait lié au rempart de l’Antiquité tardive situé plus bas (fig. 1).
Plusieurs sondages ont été ouverts. Le sondage 1 a permis le dégagement du parement du mur d’enceinte de l’Antiquité tardive en enlevant une partie de la couche de destruction du mur. Le sondage 2 a permis d’établir la connexion entre le rempart et les installations situées immédiatement au Sud. Sous la couche de démolition du rempart, a été mis au jour un espace de stockage (fig. 2) dont la démolition a fourni un grand nombre d’amphores et de pithoi du VIe s. apr. J.-C. Au niveau des fondations de cet espace, on a découvert des fragments de sculpture et d’architecture dorique. On a également recueilli des fragments de terre cuite architecturale (cima et antéfixe) datant du Ve s. av. J.-C. (fig. 3).
Le sondage 3 a révélé, sous la couche de destruction de l’Antiquité tardive, la présence de plusieurs murs de moellons de cette époque et d’une grande citerne. On a mis au jour un niveau de circulation – la couverture de la citerne – sur lequel a été découvert un trésor monétaire de minimi. On a également recueilli, dans ce sondage, ainsi que dans le sondage 4, de la céramique de la fin du VIe s. av. J.-C., indiquant que le sommet de la colline était déjà occupé durant l’Antiquité.
Le sondage 5 a livré, sous l’horizon d’abandon de l’Antiquité tardive, une petite citerne taillée et enduite de mortier hydraulique, qui avait été utilisée, dans son dernier état, comme sépulture collective (6 individus ont été retrouvés), associée à une lampe de la fin du VIe-début du VIIe s. apr. J.-C. (fig. 4)
Le sondage 6 a permis de confirmer le nouveau tracé du rempart antique et de mettre au jour une tour carrée pleine qui flanquait une porte urbaine (fig. 5), marquée par un seuil constitué d’une stèle funéraire en remploi. Le mobilier qui lui est associé date du milieu du VIe s. au début du VIIe s. apr. J.-C. Le sondage 7 a montré que le rempart changeait de direction immédiatement après la porte et se poursuivait vers le Sud. Un grand mur de moellons situé en arrière semble appartenir à un grand édifice.
Des nettoyages ont permis de mieux observer les structures conservées et notamment d’étudier le rapport entre les fortifications connues et un mur en contrebas qui n’avait pas encore été observé. Il s’est avéré, grâce à deux sondages exploratoires (sondages 6 et 7), qu’il est en fait lié au rempart de l’Antiquité tardive situé plus bas (fig. 1).
Plusieurs sondages ont été ouverts. Le sondage 1 a permis le dégagement du parement du mur d’enceinte de l’Antiquité tardive en enlevant une partie de la couche de destruction du mur. Le sondage 2 a permis d’établir la connexion entre le rempart et les installations situées immédiatement au Sud. Sous la couche de démolition du rempart, a été mis au jour un espace de stockage (fig. 2) dont la démolition a fourni un grand nombre d’amphores et de pithoi du VIe s. apr. J.-C. Au niveau des fondations de cet espace, on a découvert des fragments de sculpture et d’architecture dorique. On a également recueilli des fragments de terre cuite architecturale (cima et antéfixe) datant du Ve s. av. J.-C. (fig. 3).
Le sondage 3 a révélé, sous la couche de destruction de l’Antiquité tardive, la présence de plusieurs murs de moellons de cette époque et d’une grande citerne. On a mis au jour un niveau de circulation – la couverture de la citerne – sur lequel a été découvert un trésor monétaire de minimi. On a également recueilli, dans ce sondage, ainsi que dans le sondage 4, de la céramique de la fin du VIe s. av. J.-C., indiquant que le sommet de la colline était déjà occupé durant l’Antiquité.
Le sondage 5 a livré, sous l’horizon d’abandon de l’Antiquité tardive, une petite citerne taillée et enduite de mortier hydraulique, qui avait été utilisée, dans son dernier état, comme sépulture collective (6 individus ont été retrouvés), associée à une lampe de la fin du VIe-début du VIIe s. apr. J.-C. (fig. 4)
Le sondage 6 a permis de confirmer le nouveau tracé du rempart antique et de mettre au jour une tour carrée pleine qui flanquait une porte urbaine (fig. 5), marquée par un seuil constitué d’une stèle funéraire en remploi. Le mobilier qui lui est associé date du milieu du VIe s. au début du VIIe s. apr. J.-C. Le sondage 7 a montré que le rempart changeait de direction immédiatement après la porte et se poursuivait vers le Sud. Un grand mur de moellons situé en arrière semble appartenir à un grand édifice.
Auteur de la notice
Catherine Bouras
Références bibliographiques
D’après le rapport de mission à Delphes en 2021.
(Mission D30)
(Mission D30)
Légende graphique :
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Date de création
2022-09-30 14:08:21
Dernière modification
2022-10-05 14:31:29
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